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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 08:47

Depuis 2011, les anciens salariés de Nexans et Essex à Chauny, licenciés en 2008 et 2009 (315 salariés se retrouvent au chômage), dénoncent leurs licenciements et veulent que soit reconnu le préjudice d’anxiété (troubles tardifs liés à l’amiante).

Ce jeudi, ils ont obtenu une première victoire ensemble. La cour d’appel vient de reconnaître pour tous, Essex et Nexans, l’exposition à l’amiante dans le cadre de leur travail et demande une indemnisation de 8 000 € pour chaque salarié.

En revanche, elle reconnaît le licenciement abusif uniquement pour les salariés de Nexans. Les anciens salariés devraient ainsi obtenir des indemnisations de l’ordre de 50 000 à 61 000 €. Pour les ex-Essex, les juges du tribunal d’Amiens ont reconnu que leur licenciement avait été effectué en violation de l’ordre de départ. Pour cela, les salariés recevront entre 5 000 et 6 000 €.

«On a bien combattu, mais c’est certain que cette décision n’est pas satisfaisante pour les anciens d’Essex.  Notre mobilisation porte ses fruits, mais ce n’est pas encore fini.  Ce n’est que le début. Pour Essex, il faut rester mobilisé et puis il faut encore que l’État reconnaisse que le site est amianté. Nous avons déjà 70 attestations qui révèlent que des salariés ont été exposés à l’amiante, six personnes sont considérées comme malades de l’amiante. On ne va pas s’arrêter là» Il faut dire que l’indemnité de 8 000 € paraît bien maigre pour nombre d’anciens salariés qui souffrent aujourd’hui de maladies dues à l’amiante.

«J’ai l’impression que c’est une blague. Je ne comprends pas pourquoi, chez Nexans, le licenciement abusif est reconnu et non pour nous. Ils ont fermé l’usine pour faire des économies et aujourd’hui, après avoir respiré de l’amiante pendant des années, on nous laisse comme ça. Sans réponse. La justice, je n’y crois plus».

«La copie n’est pas parfaite, il pourrait y avoir un pourvoi».

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 22:18

l’unanimité, nous avons décidé de saisir la justice et mandater le cabinet Brun pour le faire".

Le plan social en cours chez Petitjean, qui prévoit le licenciement de 192 personnes, dont 70 salariés intérimaires, sera donc examiné par le tribunal de grande instance, sans doute fin août ou début septembre. «C’est la même procédure que pour Sodimédical. Il n’y a pas de cause économique réelle et sérieuse. Nous allons le démontrer. On le voit, l’actionnaire actuel veut refaire la même chose. Tout ce qui a une richesse va être sorti de Petitjean».

La nouvelle loi de «sécurisation de l’emploi» du 14 juin 2013 prévoit l’homologation des plans sociaux par l’administration. Ce qui limite le recours au juge judiciaire. «Pas pour la cause économique».

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 22:14

Le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières a examiné vendredi matin la demande en annulation du plan social, qui prévoit la suppression de 188 emplois, introduite par les salariés d’Électrolux Home Products et le syndicat Force ouvrière (FO), majoritaire dans l’entreprise depuis la mi-juin. Devant les magistrats et de nombreux employés du site, l’avocat des salariés a dénoncé ce qu’il considère comme «une fraude manifeste». Selon lui, Électrolux aurait elle-même «mené la réorganisation de la société Selni, alors qu’il revient normalement au repreneur de présenter le plan social».

«La création d’une société tampon, la Société ardennaise industrielle (SAI), qui va porter tous les actifs d’Électrolux avant d’être cédée à Selni, autre fraude manifeste».

Curieusement, la nouvelle de l’adoption du plan social d’Électrolux par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) est parvenue en tout début d’audience. «Comment l’État a-t-il pu entériner un tel plan de reprise ? C’est un scandale ! Existe-t-il une cause au départ de France d’Électrolux, qui n’a proposé aucun reclassement ? C’est une question qu’il faut se poser. L’État doit prendre ses responsabilités. Le cabinet d’expertise indépendant Syndex nous dit lui-même que Selni est un pari fou sur l’avenir. Elle est plus petite que nous et sa viabilité pose question. On nous parle de moteurs silencieux et révolutionnaires dont nous n’avons vu aucun brevet. Nous pourrions très bien voir disparaître les 375 emplois à Revin si Selni périclitait. Si Électrolux et l’État français croient en la reprise de Selni, alors ils n’ont qu’à garantir aux employés l’application du plan social en cas de disparition de Selni».

Le tribunal de grande instance a fixé son délibéré au 18 juillet.

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 23:20

«Tous les licenciements sont jugés sans cause réelle et sérieuse en raison de l’insuffisance du plan de sauvegarde de l’emploi. Cela va permettre aux salariés de mettre du beurre dans les épinards, la plupart sont encore aujourd’hui au chômage».

Dans son arrêt rendu le 25 juin, la chambre sociale de la cour d’appel de Reims a, en effet, confirmé le premier jugement qui condamnait la Sirc, entreprise de Marigny-le-Châtel, à indemniser quarante- trois salariés licenciés.

Ces quarante-trois licenciés devraient ainsi se partager 1,3 M €. Chacun devrait percevoir en moyenne vingt mois de salaire d’indemnités, soit autour de 25 000 €. Un pourvoi en cassation est encore possible mais ce pourvoi n’est pas suspensif.

L’ancienne Sirc ayant été liquidée, les sommes devraient être réglées par l’assurance garantie des salaires (AGS).

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 21:59

La nouvelle direction, nommée par l’actionnaire saoudien, a annoncé vendredi matin une restructuration d’ampleur chez Petitjean. 192 emplois seront supprimés dont 63 postes d'intérimaires.

Cette restructuration est jugée indispensable par la direction pour remettre à flot le fabricant de mâts d’éclairage qui a subi une forte perte, de l’ordre de 8M€, en 2013.

Cette annonce est un choc pour la plupart des salariés qui avaient repris confiance après l’arrivée du nouvel actionnaire saoudien et d’une équipe de direction dynamique. Après avoir racheté l’entreprise en janvier 2012, le groupe Al-Babtain, aura même réinjecté plus de 15 millions d’euros, notamment en s’offrant des ateliers de galvanisation, les plus modernes d’Europe.

Avec la certification internationale ISO 14001 décrochée en janvier, Petitjean s’ouvrait même de nouveaux marchés en renforçant son image d’entreprise éthique et responsable.

L'intersyndicale qui s'est réuni cet après-midi considère donc ce plan social "totalement injustifié".

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 21:57

Mauvaise surprise, hier, pour les huit salariés de HDM France. Créée il y a vingt ans, la société HDM France est une filiale du groupe HDM NV, siégeant à Peer, en Belgique. Distributeur de revêtements de sols et de lambris, l’entreprise marnaise avait de beaux jours devant elle jusqu’à ce qu’en 2011 elle ne perde le marché de Leroy-Merlin, l’un de ses plus gros clients. Depuis, les affaires vont mal.  

À peine la pause déjeuner était-elle écoulée que son gérant néerlandais, Cees Tempelaars, s’est invité inopinément dans les locaux de La Veuve, près de Châlons-en-Champagne, pour annoncer au personnel son intention de les pousser vers la sortie, sur le champ et sans préavis. Un coup de tonnerre pour ces employés médusés qui n’ont cependant pas cédé à la pression du dirigeant, tout droit débarqué des Pays-Bas avec, dans ses bagages, sa directrice financière, son affréteur et un commissaire aux comptes qui, eux, avaient fait le déplacement de Belgique.

«Cees Tempelaars nous a lu une lettre en français pour nous dire que les chiffres n’étaient pas bons. On comprenait un mot sur deux. Il nous a dit qu’il nous exemptait de travail, nous a demandé de rendre les clés et de partir sur-le-champ». Pour conclure, le patron néerlandais s’est contenté d’ajouter qu’un questionnaire à remettre sous six jours leur serait adressé, préalablement à un entretien.

Loin d’être dupes, les salariés de HDM n’ont donc pas bougé de leurs bureaux, bien décidés à être licenciés dans les règles du droit français. Et ils ont eu du flair.

Appelé par la direction, un serrurier s’est en effet présenté quelques instants plus tard pour changer les serrures de l’entreprise. Celui-ci a dû faire demi-tour. Commence alors un véritable bras de fer avec la direction, sous la surveillance de plusieurs gendarmes de la compagnie de Châlons, dépêchés sur place en cas de troubles à l’ordre public, jusqu’à ce qu’aux alentours de 17 heures ne parvienne, à son tour, un inspecteur du travail. Après trois heures de pourparlers, toutes les parties ont finalement trouvé un accord.

Un préavis de sept jours a en l’occurrence été notifié par écrit aux salariés dans l’attente d’un éventuel reclassement en Belgique, en Allemagne ou aux Pays-Bas. En cas de refus, ce sera le licenciement économique, comme le souhaite le personnel qui a décidé de venir au travail plutôt que d’encaisser le montant du préavis.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 07:55

«Face à une augmentation constante et progressive des factures d’eau impayées, quelles sont les limites légales de la coupure d’eau ?».

La loi Brottes du 15 avril 2013 a réduit «le champ d’application des coupures d’eau. Antérieurement à cette loi, les coupures d’eau étaient interdites à deux conditions cumulatives : la distribution de l’eau devait concerner une résidence principale et d’autre part, l’usager devait avoir bénéficié de l’aide du Fond de solidarité au logement (FSL). Désormais, avec la loi du 15 avril 2013, la seconde condition disparaît.»

Par conséquent, «la loi interdit sur le territoire national toute coupure d’eau à un logement occupé à titre de résidence principale, tout le long de l’année», alors qu’elle n’était effective auparavant que pour les foyers à faibles revenus.

La FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies), qui recommande «une interprétation raisonnable et juridiquement cohérente» de la loi, s’inquiète tout de même. «Cette fédération soutient que les collectivités qui le souhaitent peuvent continuer de pratiquer des coupures d’eau pour factures impayées. (...) Même s’il y a peut-être un risque juridique en raison de l’imprécision de la rédaction des dispositions législatives et réglementaires correspondantes.»

La loi Brottes offre une solution alternative aux syndicats des eaux : la réduction du débit, par la pose d’accessoires spécifiques à installer avant compteur, robinets ou pastilles.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 09:51

La réunion du Comité d'entreprise promet d'être tendue vendredi matin au sein de l'entreprise de Saint-André-les-Vergers. La nouvelle direction, nommée par l'actionnaire saoudien en avril dernier, devrait annoncer un plan de restructuration d'ampleur afin de remettre à flot le fabricant de mâts d'éclairage.

Selon certaines sources, près de la moitié des effectifs, soit environ 200 des 440 salariés, serait concernée par ce futur plan social.

Nommé par l'actionnaire saoudien en avril dernier, le nouveau triumvirat de direction, après trois mois d'audit, aurait décidé de couper toutes les activités jugées non rentables.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 19:34

Les 53 salariés du fabricant de moquette de Glaire non retenus par le repreneur G Groupe X devaient recevoir leur lettre de licenciement ce mardi matin.

La préfecture des Ardennes a décidé de mettre en place une «cellule de soutien» pour les 53 salariés licenciés. Ce dispositif devrait être piloté par la sous-préfecture de Sedan.

Depuis sa liquidation prononcée jeudi dernier, Tecsom est devenu officiellement la Manufacture française des Ardennes. Cette nouvelle entreprise devrait compter 67 salariés contre 120 pour Tecsom.

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 19:31

Le réseau urbain de Reims Métropole sera en grève jeudi 26 juin.

Le mouvement de grève lancé par la CGT fait suite "à la crainte d'un dépôt de bilan éventuel en 2016 en raison d'un déficit de 10 millions d'euros. La Citura, Reims Métropole, Transdev et la société Mars ne nous ont pas invité à la table des négociations", indique le secrétaire du syndicat CGT de l'entreprise de transport.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 19:49

Une manifestation a eu lieu devant la Caisse d'Allocations Familiales (CAF) de Reims alors qu'avait lieu un conseil d'administration.

Une centaine de salariés de l'association des maisons de quartier, accompagnés par quelques usagers et bénévoles des structures, manifestent bruyamment alors que se déroule un conseil d’administration de la Caf. Ce piquet de grève fait suite à la décision de la Caisse de réduire de 25 % le montant de leur subvention sur fonds propres. Soit une baisse de 137  000 euros.

Salariés et bénévoles craignent des coupes dans les effectifs et une possible fermeture de structures.

Selon le directeur de la CAF, «Nous ne pouvons malheureusement pas faire autrement. Nos propres crédits sont également en baisse. Il faut aussi savoir que si la subvention en fonds propres est amputée, les financements de prestations de services ont eux quasi-doublé depuis 2007».

Mouvement de grève devant la CAF de Reims
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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 06:58

Dans le processus de liquidation du site Baxi de Soissons, devenu Chappée depuis le rachat, il y a trois phases. La première a commencé en janvier dernier. Les 29 premières lettres de licenciements sont arrivées. Ou plutôt pour ceux «qui ont été notifiés»... Soit les premiers concernés par le choix de prendre les indemnités tout de suite et tirer un trait définitif sur cette partie de sa vie. Ou alors se lancer dans la procédure de reclassement.

Pour ces 29 premières feuilles, seul un très petit nombre (deux) n'avait pas opté au départ, pour le reclassement. Aujourd'hui, la situation est différente.

L'été va voir la seconde vague de «notifications». La troisième arrivera à la fin de l'année, y compris pour ceux qui vont rejoindre le site de Villers-Cotterêts du groupe Chappée. Les ultimes départs seront ceux des salariés protégés (délégués du personnel, au comité d'entreprise et délégués syndicaux). La fermeture définitive du site version Baxi Chappee sera effective en 2015.

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