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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 09:24

«Pierre André nous a reçus ce matin - vendredi - et a pris en compte nos revendications».

La CGT réclamait pour les agents de ce service une revalorisation du régime indemnitaire. Elle dénonçait qu'à grade équivalent, les primes soient plus faibles que dans d'autres services. «Pour certains, le manque à gagner pouvait être de 80 à 100 €».

Le mouvement de grogne des agents du service assainissement de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin entamé le 5 mars vient tout juste de trouver une issue favorable.

Des groupes de travail doivent être mis en place pour étendre les revalorisations à l'ensemble des services de l'agglo au 1er janvier 2014. Celle du service assainissement prenant effet au 1er avril de cette année.

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 17:02

Plysorol 2Un ancien dirigeant de sites de Plysorol, d'anciens cadres, ainsi qu'un associé africain acteur du secteur du bois, proposent la reprise des usines d'Epernay-Magenta et Lisieux, le troisième site de Fontenay-le-Comte (Vendée) n'étant pas concerné.

Environ 35 des 94 ex-salariés sparnaciens seraient repris dans le cadre d'une activité de production de «contreplaqué spécifique» à forte valeur ajoutée. Lisieux reprendrait un peu moins de 30 salariés, avec du contreplaqué à base d'okumé, un bois tropical particulièrement adapté poussant notamment au Gabon.

Le tribunal de commerce devrait répondre à la proposition de reprise le 29 mai. Les repreneurs devront engager près de dix millions d'euros pour relancer les activités du groupe sur les deux sites français ainsi qu'au Gabon, où Plysorol possède encore une usine.

En parallèle, les ex-salariés de Plysorol International demandent des indemnités à leur ex-employeur. Les Sparnaciens ont engagé une procédure devant le conseil des prud'hommes de Reims. Ils estiment qu'il y a eu un «manquement aux obligations de reclassement» de la part de l'entreprise et que les licenciements sont «sans cause réelle et sérieuse».

Si les prud'hommes donnaient raison aux Plysorol, ce serait non pas l'actionnaire de l'entreprise mais le régime de garanties des salariés (AGS) qui financerait les dommages et intérêts. Les 205 ex-salariés du groupe, demandent, selon leur ancienneté, autour de 65 000 € à leur ex-employeur. Une audience initialement fixée à mardi dernier, a été reportée à juillet.

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 21:06

Le tribunal de commerce de Meaux (Seine-et-Marne) a prononcé lundi la liquidation judiciaire de deux sociétés de meubles du groupe Cauval Industries, avec effet immédiat pour Confort et Systèmes dans l'Aveyron et avec poursuite d'activité de deux mois pour Atmosphères Interiors dans l'Aube.

La liquidation semblait inéluctable, faute de repreneur, depuis que le ministère public s'était opposé, lors de l'audience du 25 mars, à ce que le groupe Cauval Industries puisse faire une offre de poursuite d'activité à effectifs réduits. "On nous impose une liquidation immédiate, ce qui coupe l'herbe sous le pied de deux cadres qui se proposaient de reprendre l'activité de mousses moulées" pour canapés, a déclaré, très désabusé, M. Lanier, délégué CGT qui assistait à l'audience du tribunal.

Selon lui, l'usine qui emploie 191 salariés à Bar-sur-Aube dans la fabrication de canapés d'entrée de gamme, Atmosphères Interiors, a obtenu deux mois de poursuite d'activité "car sa trésorerie est supérieure à la nôtre et peut encore assurer les salaires", a-t-il expliqué.

A Sévérac, les salariés ont occupé l'entreprise jeudi en apprenant que les salaires de mars ne pouvaient être payés et ils ont retenu deux dirigeants jusqu'à ce que ces derniers s'engagent par écrit à 22h30 au paiement des salaires avant la mi-avril, au besoin par l'intermédiaire de l'AGS (Assurance de garantie des salaires).

Les salariés ont poursuivi l'occupation depuis et se relaient dans les locaux pour prévenir toute velléité de la direction de vider les locaux, notamment d'emporter des gabarits et des matières premières. La fermeture des deux entreprises porte un coup aux salariés, qui ont pour beaucoup de longues années d'ancienneté, et à l'économie locale de petites communes comme Sévérac (2.500 habitants) et Bar-sur-Aube (5.300 habitants).

Sources ; France 3 Champagne Ardenne

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 12:26

Cauval 20130327Une salle pleine à craquer, des conseillers municipaux quasiment tous présents autour de la table. La réunion du conseil municipal de Bar-sur-Aube d'hier soir n'avait rien d'ordinaire. Un seul point était à l'ordre du jour : la situation des sociétés baralbines du groupe Cauval.

«Les élus sont réunis ici pour confirmer ou infirmer le fait que la Ville se positionne pour racheter les actifs de la société Atmopsheres Interiors et une partie des actifs de Confort et Systemes à Sévérac-le-Château en Aveyron pour 100 000 €. Une somme que remboursera ensuite Cauval sous forme de loyers», a introduit le maire. Le rachat, notamment des machines, pourrait permettre de sauvegarder plus de cent emplois.

«Personne ne s'opposera à un projet qui peut sauver des emplois mais cela ne doit pas être fait à la légère. Il vous appartient de prendre toutes les garanties vis-à-vis de Gilles Silberman pour un projet blindé qui préserve les intérêts de la ville et des salariés», a indiqué un conseiller municipal d'opposition.

Assurant vouloir rester attentifs à la viabilité du projet industriel présenté par le vice-P-DG Gilles Silberman, les conseillers ont tout de même voté à l'unanimité l'envoi d'une lettre d'intention de rachat des actifs des deux sociétés au président du Tribunal de commerce de Meaux.

Une lettre que le maire de Bar-sur-Aube n'a pas signée seul. La communauté de communes de la région de Bar-sur-Aube est, elle aussi, entrée dans la danse. Appuyée par le préfet de l'Aube, la CCRB va prendre à sa charge le coût de la moitié du rachat, soit 50 000 €.

De leur côté, les représentants des salariés étaient réunis hier pour négocier les modalités du plan social d’Atmosphères Interiors. Sur les 191 salariés, 110 pourraient conserver leurs emplois. Les cinquante premiers dans le cadre de la création, sur le site de Bar, d’un établissement secondaire de la société Diva, située à Roanne et intégrée au groupe Cauval Industries. Cinquante autres salariés pourraient être reclassés pour poursuivre l’activité de Confort et Systèmes de Séverac-le-Château. Ils pourraient dans ce cadre, récupérer des matériaux de l’usine Aveyronnaise.

Ces emplois sont conditionnés à l’achat des machines par la Ville de Bar-sur-Aube et la CCRB devant le tribunal de commerce pour 100000 euros : «À ces 100 emplois s’ajoutent 10 autres reclassement que nous avons négocié» souligne la CGT.

Au final, il y aurait donc 66 licenciements secs et 25 départs volontaires. «Gilles Silberman s’est engagé à ce que les 110 emplois soient maintenus pour au moins trois ans». Une promesse à remettre en perspective avec les interrogations de certains élus sur la santé de la société Diva.

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 21:30

La cour d’appel de Reims a confirmé mercredi la condamnation d’EMO au paiement d’indemnités à une vingtaine de ses anciens salariés.

En juillet 2011, le conseil des prud’hommes de Troyes avait condamné l’entreprise textile de la rue Courtalon à verser entre 10 et 18 mois de salaires à ces anciens licenciés, soit un total estimé à 265 000 €. L’affaire avait fait grand bruit. EMO, qui avait été placée en redressement judiciaire en 2010, était alors une entreprise convalescente. Son président, avait alors craint que cette décision n’emporte son entreprise. Il avait, en vain, demandé la levée de l’exécution provisoire de la décision. Les sommes avaient finalement été payées.

Cette fois, c’est sur le fond que la cour d’appel a confirmé le jugement de première instance. Le plan de sauvegarde de l’emploi mis en place durant le redressement judiciaire de 2010 a été à nouveau jugé insuffisant au regard des moyens du groupe.

La semaine dernière, la cour d’appel de Reims avait donné tort dans la procédure de contestation de l’ultime plan de sauvegarde de l’emploi d’Olympia.

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 09:22

Chez ODCF Reims une réunion extraordinaire vient d'être décidée pour le mardi 9 avril, avec à l'ordre du jour «un point sur les procédures en cours et les derniers événements au sein de l'entreprise».

Hier, environ 50 salariés ont débrayé une heure. Le but : alerter les pouvoirs publics.

Dans le meilleur des cas, le passif de l'entreprise est comblé, comme il l'a été jusqu'alors, chaque année. Soit, la faillite deviendra inévitable et d'ici un mois, 65 personnes pourraient se retrouver sur le carreau. ODCF, fabricant de portes de garage et qui est connu sous la marque «Wayne Dalton», dépend d'une société américaine, elle-même régie par un consortium japonais.

L'entreprise a grossi et s'est installée sur l'ancien site de Krema. Beaucoup d'ex-Krema, ou d'Arthur Martin, ont retrouvé un emploi grâce à ODCF. Mais aujourd'hui, on a la hantise d'un nouveau plan social.

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 09:51

Portec est sauvée. Le 19 mars, le tribunal de commerce de Troyes avait mis en délibéré au 2 avril sa décision concernant la reprise de Porte et technologie de Champagne (Portec). Hier, la reprise a été prononcée, et c'est sans surprise que la seule offre déposée a été acceptée.

Sur les vingt salariés que compte l'entreprise de Piney aujourd'hui, onze sont repris et neuf seront licenciés. Les actifs de la société ont été vendus 145 000 € et resteront incessibles pendant une période de cinq ans.

En difficulté depuis les débuts de la crise, Portec avait été placée en redressement judiciaire le 11 décembre 2012. L'entreprise est spécialisée dans la fabrication de portes d'intérieur avec une technologie spécifique.

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 14:55

Une dizaine de salariés du magasin ont cessé le travail ce mardi 2 avril pour dénoncer leurs conditions de travail.

Salaires trop bas, manque de personnel qui entraîne des heures supplémentaires non payées alors que leur magasin connaît un résultat en progression : tels sont les griefs soulevés par les salariés de ce magasin discount du quartier Pompidou.

Sur les 14 salariés, une dizaine de caissières, manutentionnaires et responsables de rayon ont cessé le travail ce mardi 2 avril et ont manifesté devant l'enseigne qui appartient au groupe Casino.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 09:16

Après la liquidation de la filiale Transcom France, prononcée par le tribunal de commerce le 21 mars, les salariés du centre d'appels de Soissons se sont réunis une dernière fois pour passer la journée ensemble sur la plateforme.

Le plan de sauvegarde de l'emploi, négocié mardi dernier, devrait être validé lors du CCE de jeudi. «Même si ce n'est pas la panacée, les gens peuvent être fiers d'eux car, au début, nous partions de zéro».

Les salariés vont encore se retrouver cette semaine, notamment dans le cadre des accords transactionnels avec la direction avant le comité d'entreprise.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 15:13

La société ODCF est une entreprise installée à Reims qui fabrique des portes de garage pour les grandes surfaces spécialisées.

À l'issue de l'examen des comptes, le bilan fait froid dans le dos «avec des pertes frôlant les 1,2 million d'euros». La société a été «priée de proposer des solutions de redressement de façon plus complète».

La société ODCF, implantée au cœur de la zone Farman, a l'habitude à chaque fois que son exercice budgétaire est déficitaire, de voir débarquer son sauveur. En l'occurrence, sa maison mère, située aux États-Unis et qui fait elle-même partie d'un consortium basé au Japon.

«Mais jamais les comptes de notre entreprise ne se sont révélés dans le rouge à ce point. Cette fois, nous n'avons pas de nouvelles de nos supérieurs, pas plus de la part de la maison -mère. Si la holding ne nous fournit pas les sommes nécessaires pour rééquilibrer les comptes, nous irons tout droit vers le placement dans une procédure d'un tout autre genre, puisque nous n'aurons d'autre choix que de nous placer en redressement judiciaire et que la gestion des comptes sera confiée à un mandataire».

Le 4 avril prochain, l'ensemble des 65 salariés du site se réunira symboliquement aux portes de son usine afin de sensibiliser le plus grand à leurs difficultés.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 14:45

Le syndicat Sud cheminots appelle les contrôleurs des trains à faire grève dès aujourd'hui jusqu'au mardi 2 avril. Un mouvement ponctuel qui s'ajoute à un débrayage suivi depuis plusieurs semaines par les agents de la gare à Reims qui contestent la suppression de trois postes.

Si près d'un tiers des contrôleurs s'est déclaré en grève jeudi, c'est avant tout pour exprimer leur désaccord avec la décision de la direction, qualifiée «d'excès de zèle». Quatre contrôleurs ont été ou sont sous la menace d'une sanction après qu'ils auraient refusé d'effectuer des tournées comme le leur demandait leur hiérarchie.

Levée des sanctions mais aussi apaisement des relations sociales et fin de la dégradation des conditions de travail, telles sont les principales revendications des grévistes. Il y a deux ans, conducteurs de train, contrôleurs et agents de gare ont été rassemblés dans une seule structure. «Depuis, le climat s'est dégradé, il n'y a plus de discussion, les instances ne sont pas respectées…».

Des perturbations sont à attendre sur les lignes TER de la région, les TGV et trains Intercités n'étant pas touchés par le mouvement uniquement régional. Cela se traduit d'un service normal sur certaines lignes à 1 train sur 4 sur d'autres, ceci étant variable selon les jours.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 14:39

Hier, la CFDT Carrefour appelait tous les salariés à une journée nationale d'action.

À Epernay, sur 151 salariés que compte l'enseigne, 11 employés du magasin participaient à cette action. «Il s'agit pour nous de dénoncer nos conditions de travail et la baisse des effectifs dans les magasins». Une grève motivée surtout par une baisse de 43 % de leur prime de participation. «En 2012, la prime d'intéressement atteignait 1 000 €. En 2013, elle n'excédera pas 450 €».

«Les résultats de l'entreprise doivent profiter à tous et tout de suite !», c'est le message que les délégués CFDT de l'hypermarché Carrefour à Château-Thierry ont tenté de faire passer aux clients, hier matin, devant le magasin. 90 % des salariés du matin qui n'ont pas stoppé le travail portaient cependant un brassard de soutien dans le magasin. Une action bien suivie en somme.

A Laon aussi, un mouvement a eu lieu. « Comment expliquer que notre prime de participation baisse de 43 % pendant que le groupe affiche un bénéfice en hausse de 233 % ! Que les actionnaires du groupe se voient proposer une hausse de 12 % de leur dividende et que les hauts dirigeants de Carrefour management se voient attribuer une prime de participation trois fois supérieure à la nôtre, nous les simples employés ! Les effectifs ont été réduits de plus de 13 000 salariés en cinq ans, et surtout de près de 4 000 en 2012 ! Carrefour annonce vouloir embaucher 10 000 contrats de professionnalisation, mais dans le même temps, refuse de garantir dans son projet, un arrêt de la baisse des effectifs. Plus de 20 000 salariés quittent chaque année le groupe par le biais du turn over !»


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