Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 12:57

Ce ne sont pas moins de 88 salariés qui pourraient devoir quitter le site de Reims de Valeo d’ici deux ans. Depuis quelques semaines déjà, le représentant syndical de Force ouvrière craignait pour les emplois de près de 70 personnes. La menace s’est précisée hier : Valeo s’apprêterait mettre en place un dispositif de «départs volontaires».

Ce mercredi 1er juin, un comité d’entreprise prendra place pour informer les quelque 460 employés rémois de Valeo. Ce sera également l’occasion de présenter un plan de réorganisation.

Les syndicats dénoncent le jeu de «communication» qui serait mené par la direction. En présentant les départs comme fondés sur la base du volontariat, un plan de sauvegarde de l’emploi est évité. Pour le secrétaire de la section Force ouvrière, «la direction a une stratégie de communication autour de ces renvois, qui camoufle la réalité, essayant de faire oublier qu’il s’agit de licenciements secs». Certains postes seraient plus particulièrement visés par les départs volontaires. «Des postes visés ne sont occupés que par une personne, donc le système du volontariat est un mensonge».

Sur les 88 emplois sur la sellette, 39 concernent des ouvriers, 18 des cadres et des ingénieurs et 28 des départs à la retraite qui ne seraient pas remplacés. Pour motiver la libération des postes, Valeo miserait sur une prime «très peu élevée».

Selon les informations du délégué syndical, ces départs sont motivés par une logique de délocalisation. Pour assurer sa compétitivité, l’entreprise se délocalise progressivement vers des sites en Pologne, où la main-d’œuvre coûte moins cher. «Valeo se porte très bien, de même que le marché».

Du côté du service communication de Valeo, «nous démentons l’existence d’un projet de licenciements. C’est faux». Tout en ajoutant que plus d’informations pourront être données à la suite du comité d’aujourd’hui.

FO émet des réserves quant à une réaction des employés. Lorsque la question de la grève est évoquée, il répond que «peu de salariés seront volontaires, tout du moins, pas dans la foulée».

Les différentes mesures pourraient débuter au cours du dernier trimestre de l’année.

Valeo Reims employait encore plus de 1 000 salariés en 2006 avant la suppression de 294 postes dont 233 pour les personnels de production et 61 pour les structures.

Partager cet article
Repost0
1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 11:34
Grève de 4 heures jeudi à la centrale de Nogent

Suite à l’assemblée de mardi, il a été voté que les salariés du CNPE restent mobilisés contre la loi travail et seront dans l'action le jeudi 2 juin prochain. Les modalités retenues sont un appel à la grève de 4h ce jeudi après-midi. Diverses actions locales et départementales seront organisées.

Il n’y a pas d'appel à la baisse de puissance sur les unités de production de prévu.

Partager cet article
Repost0
1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 11:28
Grève à l'Eréa de Châlons-en-Champagne

Depuis plusieurs mois, l'ambiance est morose au sein de l'équipe enseignante de l'Établissement régional d'enseignement adapté de Châlons-en-Champagne (Eréa). Les professeurs s'inquiètent pour l'avenir de cette structure qui accueille des élèves de 12 à 18 ans en grande difficulté scolaire et familiale. Des ados qui sont suivis au plus près par une équipe éducative adaptée. En classe, mais aussi après les cours, le soir et la nuit. Sur la centaine d'élèves que compte l'Eréa marnais, environ 70 y restent la semaine, en internat éducatif.
Ce sont ces postes de professeurs des écoles éducateurs en internat qui sont menacés. Progressivement, leurs missions sont en train d'être revues, laissant craindre une disparition de leur métier. A terme, ils pourraient être remplacés par des assistants d'éducation. "Des surveillants, précaires, qui ne sont pas formés pour être face à ces élèves à besoins particuliers. Nos jeunes ont besoin de stabilité, de repères. Nous mettons en place pour eux des activités éducatives et pédagogiques qui participent à leur réussite scolaire".

Une dizaine d'enseignants de l'Erea châlonnais, soit un tiers des effectifs, sont donc en grève ce mercredi 1er juin pour protester contre cette réforme. Plusieurs d'entre eux iront rejoindre la manifestation nationale prévue ce midi à Paris à l'appel de plusieurs syndicats. Une délégation devrait être reçue par la ministre de l'Education Nationale. Dans certaines académies, comme Grenoble ou Dijon, ce remplacement la nuit de professeurs des écoles par des assistants d'éducation a déjà été mis en place.

Les professeurs des Eréa réclament également le versement de l'ISAE, une indemnité (de suivi d'accompagnement des élèves) que touchent les professeurs des écoles, mais pas ceux des établissements adaptés. Début mai, le gouvernement annonçait que cette indemnité allait passer à la rentrée de 400 à 1 200 euros. Une somme non négligeable pour les enseignants en Eréa qui dénoncent "une injustice".

Partager cet article
Repost0
30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 10:46
Le chômage baisse en Grand Est

En région Grand Est, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 302 490. Ce nombre diminue de 0,5 % (- 1 550) par rapport à la fin mars 2016 (- 1,2 % sur un an).

Pour Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 75 560. Ce nombre augmente de 0,4 % (+ 310) par rapport à la fin mars 2016 (- 1,6 % sur un an), ce qui en fait le mauvais élève de la région.

Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de - 2,5 % à + 1,9 % en avril 2016 par rapport à fin mars : Ardennes (- 2,8 %), soit 16 5800 chômeurs, Aube (+ 1,9 %), soit 20 400 chômeurs, Marne (+ 1,6 %), soit 30 050 chômeurs, Haute-Marne (- 1,0 %), soit 8 850 chômeurs.

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A diminue de 0,5 % pour les hommes (- 2,0 % sur un an) et de 0,4 % pour les femmes (- 0,1 % sur un an). Pour les moins de 25 ans, sur un an, il diminue de 0,1 % pour les hommes et 0,8 % pour les femmes. Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans diminue de 0,5 % pour les hommes et de 0,4 % pour les femmes et le nombre de ceux âgés de 50 ans et plus diminue de 0,9 % pour les hommes et 0,2 % pour les femmes.

En région Grand Est, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 455 870. Ce nombre diminue de 0,9 % (- 4 240) par rapport à la fin mars 2016 (+ 0,4 % sur un an).

Pour Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 115 760. Ce nombre diminue de 0,2 % (- 670) par rapport à la fin mars 2016 (+ 0,4 % sur un an).

Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C varie de - 1,6 % à - 0,1% en avril 2016 par rapport à fin mars : Ardennes (- 1,6 %), soit 24 660 chômeurs, Aube (- 0,1 %), soit 29 880 chômeurs, Marne (- 0,2 %), soit 47 5200 chômeurs, Haute-Marne (- 1,0 %), soit 13 700 chômeurs.

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégories A, B, C diminue de 0,9 % pour les hommes (+ 3,4 % sur un an) et de 0,2 % pour les femmes (+ 5,8 % sur un an). Pour les moins de 25 ans, sur un an, il diminue de 0,5 % pour les hommes et 0,4 % pour les femmes. Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans de diminue de 0,9 % pour les hommes et de 0,6 % pour les femmes et le nombre de ceux âgés de 50 ans et plus diminue de 0,6 % pour les hommes et 0,3 % pour les femmes.

Partager cet article
Repost0
27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 15:30
Fin du blocage de la centrale de Nogent

Lors de l’assemblée des salariés qui a eu lieu en début d’après-midi vendredi, les agents EDF en grève depuis mercredi soir ont décidé de lever le blocage en place, depuis jeudi matin, sur l’accès principal de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, ainsi que celui au niveau de l’accès route de Liours.

La tranche 2 qui tournait à 350 MW au lieu de 1 300 pendant le mouvement va pouvoir progressivement revenir à son niveau habituel.

La tranche 1, en phase de redémarrage et dont la charge ne pouvait être baissée pour des raisons de sûreté, tourne à présent à 100% depuis jeudi soir et a été reconnectée au réseau électrique national vendredi à 8h.

Les agents engagés dans le mouvement décideront de la suite à donner à leur action lors d’une nouvelle assemblée générale des salariés mardi midi.

Partager cet article
Repost0
27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 15:29

Après quatre jours de débrayage, à l’initiative de la CGT, le mouvement social a pris fin à l’usine NPL (fabrication de pièces automobiles) de Gespunsart. Le conflit portait sur les négociations salariales. Un accord a finalement été trouvé alors que les grévistes (une grosse vingtaine, sur des effectifs de 140) avaient commencé, ce samedi matin, à bloquer l’usine en empêchant les camions d’entrer.

À partir du 1er juin, la direction appliquera une hausse générale des salaires à hauteur de 1%, assortie d’augmentations individuelles représentant 0,2% du montant global de l’enveloppe (les cégétistes étaient opposés aux augmentations individuelles, mais leur pourcentage a finalement été revu à la baisse par la direction).

L’accord permettra de revenir au calme alors des tensions de plus en plus fortes opposaient les salariés grévistes à ceux qui avaient décidé de continuer à travailler.

Partager cet article
Repost0
26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 22:01
Merci patron

Même si c'est gratuit, une caisse de solidarité avec les cheminots en lutte sera mise en place.

La CGT cheminot tiendra un barbecue de solidarité.

Partager cet article
Repost0
26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 15:06

Aisne : Depuis 5 heures du matin, la CGT a mis en place des barrages filtrants à l’entrée de Château-Thierry, plus précisément aux giratoires de l’A4 et de Bézuet. Un lieu stratégique pour distribuer près de 6 000 tracts et mobiliser les automobilistes à la grande manifestation annoncée le 14 juin prochain. Forcément cette action a perturbé la circulation surtout aux heures de pointe. Une longue file de voitures s’étendait de Bézu-Saint-Germain direction Château-Thierry et dans l’autre sens du quartier des Blanchards à l’accès à l’autoroute. La quarantaine de cégétistes devaient lever le dispositif en fin de matinée.

Ardennes : Des membres de la CGT ont mis en place, ce jeudi 26 mai, une distribution de tracts contre la loi travail à Nouzonville, dans les Ardennes. Ce barrage ralenti fortement la circulation sur la départementale 1 qui mène à Charleville-Mézières. Ce jeudi midi, une manifestation intersyndicale effectue un barrage filtrant au niveau du rond-point Unilin de Bazeilles, qui fait jonction entre la N43 et la D8043. Des salariés de nombreuses entreprises ardennaises comme Unilin, Faurecia ou Nexans sont présents. Au total, plus d’une centaine de personnes sont sur place. Elles distribuent des tracts aux automobilistes qui sont ralentis dès la sortie de Sedan. Plusieurs syndicats sont représentés, à savoir la CGT, Solidaires, la FSU et même quelques personnes de la CFDT. Le barrage filtrant devrait être levé à 14 heures.

Aube : voir article sur Nogent

Marne : 800 personnes ont défilé ce matin dans les rues de Reims contre la loi travail. CGT, FO (très peu nombreux), Solidaires, FSU (un peu plus que dans les manifs précédentes) et UNSA transports étaient présents dans les cortèges, ainsi que le Comité de lutte rémois. A noter la quasi absence de l’UNEF (c’est la période des examens…). Des chômeur-se-s, retraitées, salarié-e-s et des lycéen-ne-s ont convergé vers la Place des droits de l'homme où un blocage était prévu, mais pas besoin puisque la police avait bloqué tous les accès (et ils sont nombreux) aux véhicules à quelques centaines de mètres de la. Une partie de la manifestation s’est dirigée vers la Sécu et le rectorat, la place étant toujours bloquée par les flics. Un blocage du dépôt du tramway a eu lieu tôt ce matin jusque 9h.

Comme la veille, les opposants à la loi Travail ont bloqué les abords de l’aéroport de Paris Vatry, après avoir dormi sur place. FO et la CGT ont empêché les poids lourds de rejoindre la zone industrielle, grâce à un barrage filtrant. Toutefois tous les véhicules légers peuvent intégrer le site.

 

Partager cet article
Repost0
26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 14:27
Grève reconduite à Nogent

Les agents EDF sont mobilisés depuis 4 h, ce jeudi matin sur le site de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine.

Selon la CGT, 200 personnes manifestent actuellement contre la loi Travail à 150 m de la Centrale EDF de Nogent-sur-Seine. Parmi eux des agents EDF CGT ou CFDT en grève depuis 21h mercredi soir et aussi des sous-traitants. Une trentaine de manifestants a également établi un barrage filtrant, toujours selon des sources syndicales.

Cet après-midi, les équipes de conduite poursuivent le mouvement de grève et maintiennent la baisse de charge, elle fonctionnerait à seulement à 25 % de ses capacités (minimum technique de production).

Les agents EDF ont décidé de reconduire la grève pour 24 h lors d’une assemblée générale en début d’après-midi. Les piquets de grève doivent être reconduits dans les mêmes conditions.

Vendredi matin : Après un arrêt automatique lundi, l’unité de production nº1 a été remise en service, mercredi, à 20h45, avant de monter progressivement en puissance. Jeudi matin, elle tournait à 50 %, n’alimentait pas encore le réseau national et n’était pas «manœuvrable». Aujourd’hui, les grévistes ne peuvent toujours pas baisser la charge de cette tranche pour des raisons techniques. Elle tourne donc à 100 %.

Grève reconduite à Nogent
Partager cet article
Repost0
25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 10:52
Grève à NPL Gespunsart

Le mouvement de grève, débuté lundi, se poursuit à l’usine NPL (fabrication de pièces automobiles) à Gespunsart, à l’initiative de la CGT.

En cause : des désaccords avec la direction sur les modalités des augmentations salariales. Les grévistes réclament 1,2 % d’augmentation générale, alors que la direction propose 0,9 % d’augmentation générale, plus 0,3 % sous forme, cette fois, d’augmentations individuelles. À cela s’ajoutent des craintes sur l’avenir de l’entreprise et d’une éventuelle vente.

Le dialogue est pour le moment rompu entre la CGT et la direction.

Partager cet article
Repost0
25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 10:34
Centrale de Chooz : pas d'arrêt

Le délégué CGT à Chooz confirme que le syndicat départemental était solidaire du mouvement et de son durcissement à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine dans l’Aube.

Pour autant, l’heure n’est pas à l’arrêt du côté du site de production d’électricité des Ardennes. Les responsables du premier syndicat du site nucléaire ont malgré tout décidé de mettre en place une action de communication dès demain matin à l’entrée du site. Pas question de barrage filtrant mais plus d’un ralentissement des véhicules entrant dans l’usine. Reste simplement à déterminer au cours de la journée si l’action sera menée uniquement par la CGT ou si le personnel se joindra à elle.

Il s’agit d’attendre les consignes de la CGT nationale pour durcir ou non le ton ce qui reste envisagé à Chooz si les représentants syndicaux n’étaient pas entendus du gouvernement. Car le mouvement s’inscrit clairement contre la réforme de loi travail. L’assemblée générale prévue demain ou au plus tard vendredi matin donnera ainsi les grandes lignes du mouvement national dans les prochains jours.

Partager cet article
Repost0
25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 10:01
Loi travail : vers un arrêt total de production à la centrale de Nogent

La contestation contre la réforme du Code du travail va-t-elle ralentir la production d'électricité en France ?

“C’est en ce moment que se joue le sort du [projet de] loi travail, donc c’est maintenant qu’il faut agir. Jeudi, nous appelons donc le personnel à participer au mouvement et à faire monter la pression, que ce soit par des baisses de charge ou des coupures sur le réseau. Des coupures électriques ont déjà eu lieu aujourd'hui (mardi) dans plusieurs quartiers de Nantes ainsi que dans le plus grand centre commercial d'Europe à Marseille, mais les baisses de charge pourraient être plus importantes jeudi”, argumente la porte-parole de la fédération CGT-Energie. Certaines sections FO s’associent à ce mouvement.

Au RTE, les salariés ont su une nouvelle fois se faire entendre avec plus de 33 % de grévistes et en intervenant sur l’outil de travail pour s’opposer à l’ouverture du capital. Des lignes 63 et 220kV ont été coupées, ainsi 17 500 foyers Nantais ont goûté avant l’heure aux conséquences de la déréglementation à venir, avec une rupture d’alimentation électrique...

Dans le sillage des blocages de raffineries et de dépôts de carburants, qui provoquent un début de pénurie dans les stations-service, les salariés de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), réunis en assemblée générale mardi 24 mai, ont voté le principe d’une action forte à partir de mercredi à 22 heures (grève et arrêt de la production d'électricité).

"Notre but n'est pas de faire tomber le réseau, mais on passe au cran supérieur. La baisse de charge pourrait conduire à l’arrêt des deux réacteurs", assure Arnaud Pacot, le secrétaire général du syndicat CGT-Energie de l'Aube.

Lorsqu'elles fonctionnent normalement, les deux tranches nucléaires de la centrale produisent 2 600 mégawatts, précise le syndicaliste. Les grévistes veulent faire tomber la production à zéro. La procédure de relance des réacteurs dure entre 3 et 5 jours, selon Arnaud Pacot.

Un barrage filtrant va être mis en place jeudi, dès 5 heures du matin. Les équipes de conduite des unités de production prennent, en effet, leur poste à 6 h. C’est à ce moment-là, jeudi, que les agents décideront s’ils engagent ou non une baisse de charge qui ne sera possible que “si la tranche est manœuvrable”.

L’unité de production nº1, en arrêt depuis mardi suite à un défaut technique en dehors de la partie nucléaire, pourrait redémarrer normalement ce mercredi. “On fera en sorte de ne pas le redémarrer. Quant au réacteur n°2, il y aura une baisse de charge, avec l'idée de l'arrêter totalement”. La mise à l’arrêt est d’autant plus médiatique et sensible qu’il s’agit de la centrale la plus proche de Paris. L’impact des perturbations sur le réseau électrique était mardi soir imprévisible.

Arnaud Pacot ajoute que la centrale avait déjà connu des baisses de charge "de l'ordre de 15 à 30 %" lors des précédentes journées d'action contre la loi Travail. Les précédentes journées de grève contre le projet de loi El Khomri se sont déjà traduites par des baisses de charges cumulées de 10 000 à 13 000 mégawatts dans les centrales nucléaires françaises, avance le dirigeant syndical.

Ce n’est sans doute pas un hasard si c’est la CGT-Energie de l'Aube qui a pris la décision de l’arrêt de production d’une centrale nucléaire. Ses positions très revendicatives, en particulier vers les trimardeurs du nucléaire, pour lesquels elle demande l’application pleine et entière de la convention collective applicable aux travailleurs d’EDF, font souvent grincer des dents la Fédération CGT-Energie.

Dernière minute : la direction précise que les grévistes qui sont d’astreinte sont tenus de venir sur site en cas de besoin. Il faut aussi savoir qu’EDF a la possibilité de réquisitionner des salariés grévistes dans le secteur du nucléaire. L’entreprise l’avait fait au moment du mouvement de grève en 2009. Toujours selon la direction, l’unité de production nº1 pourrait redémarrer normalement ce mercredi.

Partager cet article
Repost0