La loi de modernisation du système de santé, adoptée définitivement le 17 décembre 2015, prévoit un nouveau mode de coopération entre les établissements publics de santé à l’échelle d’un territoire, les «Groupements hospitaliers de territoires» (GHT) dont l’objectif est d’améliorer l’accès aux soins en renforçant la coopération entre hôpitaux publics autour d’un projet médical. Les 1 100 établissements publics de santé que compte le pays doivent obligatoirement se regrouper pour aboutir en 150 GHT.
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Pour les syndicats FO, CGT et SUD, les conséquences de la gestion des GHT seront :
- La désertification des territoires dans l’offre de soins par la disparition des Hôpitaux de Proximité.
- La mort des Hôpitaux Psychiatriques par «dilution» dans les Hôpitaux Généraux MCO (Médecines, Chirurgies, Obstétriques)
- La mobilité forcée du personnel
- La réduction des effectifs (22 000 postes)
- La disparition de services de soins (suppression de 16 000 lits)
Ils défendent le maintien de plein droit et de plein exercice de toutes les activités, de tous les services, de tous les lits et emplois, de toutes les instances (CTE, CME, CHSCT, Conseils de surveillance) des 1 100 établissements publics de santé et demandent l’abrogation de la loi Santé et du décret du 27 avril 2016 relatif aux Groupements hospitaliers du Territoire.
Voir le document joint pour y retrouver, entre autre, la liste des GHT en région Grand Est.