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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 09:30

Les ex-Sandvik ont bien négocié leur prime supra-légale. «Les négociations sont terminées. On a obtenu comme Arkema, 50 000 euros net en prime supra-légale pour chacun des 33». C’est une chose, mais…

«Mais le comité d’entreprise a émis un avis négatif sur le plan social et l’organisation de ce qui reste» – à savoir 16 personnes dont 8 pour la gestion des pièces d’usure et 4 du service après-vente de Sandvik meaning construction France.

Ce qui ne passe pas, c’est que les ex-Sandvik doutent de l’arrêt de la fabrication du concasseur chaunois.

«Ils en ont 10 à faire, en sous-traitance dans la région, alors que cela faisait partie de nos produits, avec dans le groupe une machine exclusive à Chauny. Et l’on doute de la réelle économie à faire faire ailleurs les gros cribles (trieurs de cailloux pour les carrières) qui étaient la fabrication principale chaunoise et qui vont être produits en Ukraine, Pologne, Chine, Inde…»

Ce qui ne passe pas, c’est que le groupe Sandvik veut se séparer de l’immobilier «à bas prix, voire l’euro symbolique» au profit de l’entreprise métallurgique de matériel agricole Deboffles «qui abandonne son site de Gauchy pour Chauny, qui entrerait en possession des murs, et louerait à Sandvik des locaux pour son restant de personnel chaunois ainsi qu’à Metal Europe (concasseurs, Tergnier) sur la partie mécanique du site».

Il y aurait à la clé la promesse de reprise parmi les 33 ex-Sandvik de chaudronniers et mécaniciens (une dizaine de personnes) par les deux entreprises entrantes. À suivre…

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 17:32

La grève débutée vendredi chez Calcia, la cimenterie basée à Couvrot, près de Vitry-le-François dans la Marne, s'est s’arrêtée. «Nous avons décidé de suspendre le mouvement pour mieux agir le mois prochain».

Mardi 15 avril, les représentants CGT des usines Calcia en France se réunissent dans les Yvelines afin d’évoquer la stratégie à suivre le mois prochain.

La grève est aussi terminée chez Chamtor à Banabcourt. Les revendications des salariés ont été satisfaites.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 10:09

Depuis le début de la semaine, les vendeuses du magasin C&A commencent à faire leurs cartons. Implantée rue de Vesle, la boutique de prêt-à-porter va fermer d’ici la fin du mois d’avril.

Une bonne nouvelle concerne la dizaine de salariés de C&A. Tous devraient être mutés dans les deux autres enseignes implantées dans la région rémoise (à Cormontreuil et Saint-Brice-Courcelles), ou dans celle de Soissons (Aisne).

Fin avril, l’histoire entre C&A et la rue de Vesle sera terminée, après une dizaine d’années de hauts, puis de bas...

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 10:02

A l’appel des organisations syndicales CGT, FO, CFDT et CFE-CGC de l’établissement Nord-Ouest de Véolia eau, les salariés ont été «invités» à débrayer, jeudi matin, pendant 59 minutes.
Le personnel craint un plan social qui pourrait toucher «3 500 emplois sur les14 600 salariés en France».

Sur le site de Chauny, près de la moitié des 60 salariés a suivi le mouvement, de 8 heures à 8 h 59. «Notre groupe veut dégraisser ; c’est une première chez nous. Ce plan de sauvegarde de l’emploi, prévu sur trois ans, pourrait se transformer en plan de départs volontaires. A terme, on sera encore moins pour faire le même travail en sachant que, depuis deux/trois ans, les retraités ne sont plus remplacés. Aujourd’hui, c’est juste pour montrer de manière pacifique notre opposition au projet. D’autres actions ne sont pas à exclure».

Chauny: débrayage chez Véolia eau
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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 08:01

Les ouvriers de l’usine Forbo, basée à Reims, spécialistes des revêtements de sols, sont en grève perlée depuis bientôt deux semaines. «Nous souhaitons, comme l’an passé, une revalorisation de nos salaires de 70 euros bruts par mois. Pour l’instant, la direction ne nous propose que 26 euros supplémentaires. Compte tenu de la hausse conséquente des dividendes lâchés aux actionnaires du groupe suisse, +16 % pour l’année 2013, il semblerait logique que la direction nous donne gain de cause».

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 21:30

Grève chez Veuve-Clicquot, Moët, Krug, Mercier, Ruinart c’est-à-dire dans les cinq maisons du groupe LVMH et grève chez Pommery… le monde du champagne a le printemps frondeur. «Les négociations annuelles obligatoires sont en cours, d’où ces mouvements».

Depuis lundi, la production des maisons LVMH est perturbée par des débrayages. «On a commencé par trois heures lundi et depuis mardi, on arrête une heure par jour sous forme de trois arrêts de 20 minutes». Suivi par 95 % du personnel, le mouvement provoque, selon les grévistes, une baisse de la production de 40 %. Cause principale du mouvement : une baisse de la participation aux bénéfices. «Les salariés ont 1  200 euros en moins alors que les résultats de l’entreprise n’ont pas baissé». Cette baisse s’explique notamment par une hausse du budget marketing qui ampute les bénéfices et donc la participation : «Le budget du marketing a augmenté de 10 millions d’euros. On n’a rien contre le développement du marketing mais pas sur le dos des salariés. Et nous demandons à la direction de changer la méthode de calcul pour éviter ces variations. Chez nous, le poids des salaires dans l’entreprise est d’environ 9 %. Dans le textile, par exemple, il représente 40 %». 

Selon le président de la maison Veuve-Clicquot, «La participation est calculée sur le résultat net financier. Son montant est en légère diminution à cause d’une petite baisse de nos volumes et aussi à cause de la hausse de nos investissements à la fois industriels et de développement de la marque à travers le marketing. Il n’est pas prévu de changer son mode de calcul. J’ajoute que l’intéressement ne diminuera pas et que nous avons prévu une hausse des salaires supérieure à l’accord de branche».

Les salariés de chez Pommery sont un peu moins gâtés. Leur intéressement a du mal à atteindre les 300 euros : «Ce sera plutôt entre 150 et 200 euros. Nous réclamons un complément de 1  200 euros. Et nous voulons également une augmentation des salaires de 0,5 % en plus du 1 % obtenu dans l’accord de branche». La direction n’est pas non plus décidée à céder : «L’inflation est de 0,7 %. Donc, une augmentation de 1 % nous semble correcte. Quant à l’intéressement, nous sommes surpris de ce mouvement alors que nous n’étions pas au bout des échanges et que les résultats financiers ne sont pas encore connus».

La fronde aura-t-elle un effet boule de neige ? Le prochain courant d’air pourrait souffler dans certaines caves d’Aÿ.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 21:23

Depuis ce matin, 5 heures, les ouvriers de la cimenterie Calcia, située à Couvrot, sont en grève. Un mouvement de contestation lancé dans toutes les usines du groupe en France. «Nos revendications n’ont pas changé. On se bat toujours pour la même chose».

Les salariés s’étaient déjà mobilisés au cours des mois de février et de mars, choisissant une reconduction de leur mouvement quelques jours par mois, jusqu’à obtenir satisfaction. «Suite à la négociation annuelle obligatoire (NAO), nous avons obtenu 1,3% d’augmentation générale, quand nous réclamons 2,7%», estimant la demande légitime eu égard à la situation de l’entreprise.

«Lors des derniers arrêts du travail, il y a eu entre 55 et 60% de grévistes. Ces jours-là, jusqu’à présent, la direction n’a pas été en mesure de maintenir la conduite du four, l’outil principal de la cimenterie».

Hier matin, les discussions ont repris entre la CGT et la direction générale qui a proposé un supplément d’intéressement de 150 euros net, pour 2013, ainsi qu’une garantie d’un minimum sur la NAO de 2015 de 0,2 % au-dessus de l’inflation. Rien qui ne satisfasse le syndicat, estimant que les réponses apportées ne sont pas à la hauteur des demandes formulées. Une assemblée générale s'est tenue cet après-midi pour décider de la suite à donner à la contestation.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 16:31

Les entreprises de ces déparements annoncent (dans une étude de Pôle emploi publiée hier) envisager de recruter près de 40 000 personnes cette année.

Malheureusement, les chiffres des demandeurs d’emploi ne vont pas chuter d’autant dans les prochains mois. Parmi ces recrutements, si 60 % concernent des «emplois durables» (au moins six mois de contrat), seulement 40 % sont des CDI. De plus, tous ces postes ne sont pas à plein-temps et 39,2 % d’entre eux sont à caractère saisonnier.

Pour rappel, il y a 80 000 chômeurs dans ces 3 départements (36 144 dans l’Aisne, 16 408 dans les Ardennes et 29 115 dans la Marne) !

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 16:27

«Les négociations annuelles obligatoires sont en cours, d’où ces mouvements».

Ce jeudi vers 17 heures, les salariés de Pommery étaient en grève à l'appel de l'intersyndicale. Ils demandaient des revalorisations de salaire de l'ordre de + 0,5 % par rapport à ce qui a été négocié et une prime d'intéressement de 1 200 euros à l'année.

Manifestation devant chez Pommery
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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 17:10

Les salariés de l’entreprise de Bazancourt sont postés devant les locaux et réclament une revalorisation salariale. Chamtor emploie deux cents salariés et produit des dérivés du blé comme l'amidon et le glucose.

Une cinquantaine de salariés ont profité d’un arrêt technique pour établir un piquet de grève devant l’entreprise ce mercredi 9 avril. Ils avaient obtenu successivement une augmentation de 0.6% au 1er avril et de 0.4% au 1er novembre dernier. Mais les salariés considèrent que c'est loin d'être suffisant. Ils réclament une augmentation salariale de 3% ainsi qu’une prime de 100€ pour le personnel posté.

C’est la première grève que connaît l’entreprise agro-alimentaire en 22 ans d’existence.

Ils refusent de reprendre le travail tant que leurs demandes ne seront pas satisfaites. La grève pourrait se poursuivre pendant plusieurs jours.

Grève à la société Chamtor
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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 17:58

Depuis février, ils n’ont reçu aucun salaire et la situation ne semble pas vouloir s’améliorer.

Hier, en fin d’après-midi, ils manifestaient devant les grilles de la préfecture, espérant une entrevue avec le préfet qui n’aura jamais lieu, ce dernier refusant de les recevoir. «Pourtant, on lui a fait une belle place pavée, c’est pas gentil de sa part», remarquent, amers, les salariés. C’est, en effet, la société chapelaine qui est à l’origine de l’ensemble du pavage de la ville. Mais, en février dernier, suite à de problèmes de trésorerie, le fondateur la vend à Europe Pavage – basée en région parisienne – qui sans être totalement aux abonnés absents reste toutefois plus qu’évasive sur l’avenir des dix salariés. «Des promesses, c’est tout ce qu’on a de sa part. On nous dit qu’on fait tout pour nous payer et, la semaine dernière, il nous a même proposé le licenciement économique, mais vu qu’il ne paie déjà pas nos salaires, comment paierait-il des indemnités ?» poursuivent les salariés.

Bien décidés à ne pas se laisser faire, ils sont allés voir la CFDT afin d’obtenir conseil et soutien. Le syndicat a immédiatement demandé à être reçu par le préfet de l’Aube «pour que les salariés soient écoutés, montrer que, du côté de l’État, on s’intéresse au moins à leur cas». Mais ni le préfet, ni même son directeur de cabinet ne les ont reçus.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 17:19

95% des salariés de la branche production de Vranken-Pommery ont débrayé le 7 avril 2014 à Tours-sur-Marne. Il réclament de meilleurs primes d'intéressement.

1200 euros de prime par an en plus. C'est la revendication principale des syndicats chez Vranken-Pommery. Le mouvement, très largement suivi, demande une harmonisation des rémunérations entre les sites de Tours-sur-Marne et de Reims. Les employés menacent de mener des action plus visibles devant le siège de la maison-mère à Reims.

Pour l'instant les salariés se contentent de faire des débrayages d'un quart d'heure plusieurs fois par jour devant les sites de production.

Mouvements aussi chez Moët & Chandon et Veuve Clicquot qui appartiennent au groupe LVMH.

Grève dans les maisons de Champagne
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