Si le travail a repris chez les LVMH, du côté de Vranken-Pommery, le conflit risque de s’éterniser jusqu’à la fin du mois de mai et le retour des salariés en congés. La réunion du 24 avril 2014 après-midi a révélé le maintien d’un blocage majeur : le versement d’un supplément d’intéressement. «La direction appliquera l’augmentation de salaires de 1 % et nous avons obtenu des avancées significatives pour l’harmonisation des salaires. Mais si nous arrêtons là, les ouvriers de Reims reprendront le travail sans avoir rien obtenu».
De ce fait, pour ne pas désolidariser les deux sites, la grève de sept quarts d’heure par jour est maintenue. La CGT a déjà fait savoir que les ouvriers des autres maisons (Moët et Veuve Clicquot) se montreraient solidaires de leur mouvement en se rendant sur le site de Reims le cas échéant.