«On a des confirmations sur les gares concernées. Mais ils ne veulent pas nous donner de détails...»
Ces «confirmations» concernent des «évolutions de vente» sur différentes gares, notamment La Fère, Bohain-en-Vermandois ou encore Anizy-Pinon, soit «une vingtaine» Et pour les syndicalistes CGT, pas de doute, les «expérimentations» menées conduiront à «la fermeture de guichets le week-end, voire la fermeture définitive de certaines gares». Ils en veulent pour preuve ce qui se passe actuellement à La Fère. «Une personne, qui s’est fait opérer des dents, devait être remplacée. Elle ne l’a pas été».
Pour la CGT, la question se pose en termes de «sécurité». Réduire l’amplitude horaire d’ouverture des guichets va conduire à moins de présence en gare. Et donc moins de surveillance. Citant toujours l’exemple de La Fère, elle signale que de nombreux lycéens y prennent le train. Et traversent les voies… «Et on ne peut pas laisser les gens devant un automate. Il y a des personnes qui ne savent pas l’utiliser ou qui n’ont pas de carte bancaire».
Enfin, la question du technicentre ternois n’est pas réglée. «Ils continuent à faire appel à l’intérim». Pour 14 départs à la retraite, le site n’a enregistré que deux embauches.
Deux «réorganisations» sont en cours au sein de la SNCF. La première est nationale et un appel a été lancé pour un mouvement de grève le 22 mai prochain. La seconde vient de la convention signée avec la Région. La Région, en 2013, a donné «170 millions d’euros pour faire rouler les trains». Sur la question d’éventuelles fermetures, la gare de Saint-Erme est tout de même évoquée pour d’ici la fin de l’année.