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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 15:53

Depuis 8 heures, des employés d’Omya à Omey sont en grève et bloquent les entrées et sorties de camions.

En cause, l’annonce du licenciement, mardi 3 février, de dix-neuf personnes du service de la comptabilité. Service qui doit être externalisé en Pologne.

Une réunion est prévue le 18 février, cependant, les intéressés n’ont toujours pas reçu de convocation.

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:19

Le maroquinier Arthur Thomas – qui façonne des sacs pour des grandes marques de luxe comme Hermès, Louis Vuitton ou Chanel – fermera son atelier troyen, basé à La Chapelle-Saint-Luc, en mars prochain. Un choc pour les 29 salariées du site alors que rien ne laissait supposer une telle chose.

Au total, l’entreprise emploie 1 200 salariés répartis sur quatre sites : Bapaume (Pas-de-Calais), Montmirail (Marne), Saulieu (Côte-d’Or) et Semur-en-Auxois (Côte-d’Or), auquel est rattaché l’atelier de La Chapelle-Saint-Luc.

La direction a toutefois proposé un reclassement à Semur-en-Auxois à l’ensemble des salariées, qui ont toutes refusé. Si des négociations - plutôt favorables - sont en cours avec la direction, la vigilance reste de mise pour le syndicat THCB (Textile, habillement, cuir, blanchisserie) de la CGT afin que tout soit fait pour assurer le reclassement des salariées dans des entreprises locales.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 19:09

Entre sourire et tension, les sept ex-Meca Model patientaient, jeudi, dans la salle des pas perdus du tribunal de commerce de Sedan. Ils venaient défendre leur projet de reprise de l’entreprise dans le cadre d’une Scop. Il s’agit d’une société coopérative dont les salariés sont les associés majoritaires. Comme dans toutes les entreprises, il y a un dirigeant, mais il est élu par les salariés associés.

«Le projet est né dès le placement en redressement judiciaire de la société le 13 octobre 2014. La liquidation a été prononcée le 24 novembre suivant. Nous en avons discuté entre futurs ex-salariés. Rapidement, l’idée de devenir nos propres patrons s’est précisée».

Les sept «scopeurs» (sur les vingt deux ex-employés) ont pu compter sur l’aide active du réseau des Scop pour monter le dossier. Mais aussi pour avancer, sous forme de prêt, les 80 000 euros d’investissement nécessaires. Jeudi, le business plan et l’argumentaire de fond ont été présentés devant le tribunal de commerce. Il faudra revenir le 25 février prochain pour préciser quelques points. «Nous avons bon espoir que cela aboutisse». Si le feu vert est obtenu, ils demanderont la jouissance des machines sur site et la nouvelle société, baptisée Société de mécanique générale Meca Model, pourra exister officiellement à Vrigne-aux-Bois.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 11:01

Vendredi soir, après plus de 40 heures de grève, les ouvriers décidaient de stopper leur mouvement. Pourtant, dans le courant de la journée, la colère des ouvriers de Schulman plastics était encore montée d’un cran, alors qu’ils demandaient des «revalorisations salariales» et «l’amélioration de leurs conditions de travail».

Après un premier échec des négociations, le matin, avec des membres de la direction du site et du groupe Schulman Europe, une seconde tentative accouchait, aussi, d’une souris.

Les 56 grévistes, sur les 91 salariés que compte l’entreprise, étaient même prêts à durcir le mouvement. «Il ne faut plus laisser entrer qui que ce soit. On bloque l’usine». Pourtant, une heure plus tard, le piquet de grève était levé. Les salariés acceptaient de reprendre le travail.

«Un cadre du groupe nous a finalement indiqué que les deux journées de grève seraient rémunérées». Quant aux vingt-huit doléances des grévistes ? Pas d’avancée notable. Jeudi prochain, les syndicats et la direction se retrouvent pour rouvrir les négociations. «Si nous n’obtenons pas ce que nous souhaitons, le mouvement reprendra».

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 21:48

Un an après le douloureux sauvetage du transporteur Mory Ducros, son repreneur MoryGlobal se retrouve au pied du mur et a demandé vendredi sa mise en redressement judiciaire, plongeant 2 200 salariés dans l'incertitude. L'entreprise a effectué dans l'après-midi sa déclaration d'état de cessation de paiement (faillite) au tribunal de commerce de Bobigny et demandé du même coup son placement en redressement judiciaire.

Le fonds Arcole Industries, propriétaire de MoryGlobal et ex-actionnaire majoritaire de Mory Ducros, a pris "acte" de cette "demande de placement de MoryGlobal sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny".

Mis en redressement en novembre 2013, Mory Ducros avait été repris en février 2014 par son actionnaire au prix de 2 800 licenciements. La nouvelle société, MoryGlobal, avait conservé environ 50 agences sur 85 et 2 200 salariés.

Dans un communiqué, Arcole affirme que l'absence d'accord a "eu pour conséquence la réintégration de plus de 200 salariés protégés et créé un climat d’incertitude sur la reprise, avec un impact financier colossal pour MoryGlobal". Il reporte également la responsabilité de la situation sur le tribunal de commerce de Pontoise, qui n'a selon lui "pas autorisé" la cession d'actifs immobiliers (d'un montant prévu de 25 millions d'euros) qui "aurait permis à MoryGlobal de couvrir les coûts exceptionnels de reprise" et "conforter son plan de financement".

Les syndicats soupçonnent que la mise en faillite soit "une manipulation de l'actionnaire pour forcer le tribunal à faire la vente".

Arcole est déjà accusé de manipulation dans la précédente faillite. Un collectif de 800 salariés a ainsi entamé une action en justice contre le fonds. Ils l'accusent d'avoir "organisé" la faillite de Mory Ducros pour licencier à moindre coût. Et en bénéficiant au passage d'une aide de l'Etat (qui a prêté 17,5 millions d'euros pour soutenir le plan). Une première audience (formelle) est prévue jeudi prochain au tribunal de grande instance de Bobigny. Le plan social lui-même a fait l'objet de recours. Les syndicats ont obtenu l'annulation du feu vert accordé par l'administration. L'affaire est au conseil d'Etat. Cette décision a ouvert des droits à des dommages-intérêts pour les salariés devant les Prud'hommes. Avec à la clef une addition potentiellement très salée pour le régime patronal de garantie de paiement des salaires (AGS) : a minima 42 millions d'euros.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 21:21

«Plusieurs centaines d’emplois sidérurgiques seraient directement touchés par la restructuration financière du NLMK Belgium Holding, le holding européen de contrôle du consortium russe», indiquait jeudi le journal belge La Libre.

Quelles conséquences pour l’usine NLMK de Beautor ? Elles seraient importantes, toujours selon ce même journal : la fermeture de l’usine de finition serait en effet évoquée.

Un comité d’entreprise est prévu mercredi prochain. Plusieurs solutions seraient envisageables : une faillite, un plan de sauvegarde pour l’emploi, qui viserait une centaine de salariés, ou un rachat.

En juin dernier, huit personnes ont été licenciées, dans cette usine. Malgré un regain d’activité en 2011, l’usine était, depuis, fortement impactée par la crise financière et structurelle des marchés de la sidérurgie et de l’acier. Le site demeure cependant l’un des plus gros du canton. Il compte 240 salariés.

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 19:52
Grève chez Schulman Plastics

Les salariés de Schulman Plastics, spécialisée dans la fabrication de matières plastiques, ont manifesté à Givet (08).

Ils dénoncent leurs conditions de travail et demandent une hausse de leurs salaires ainsi qu'une prime de vacances. Ces revendications concernent un peu plus de 90 salariés.

Les salariés de Schulman Plastics ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève demain, vendredi 6 février.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 19:30

Le mardi 3 février 2015, les agents de la Cour Nationale du Droit d'Asile (CNDA) se sont rassemblés devant la Cour pour exprimer leur mécontentement face à l’augmentation constante de leur charge de travail.

En l’absence d’ouverture de négociations immédiates de la part de la direction de la CNDA, les agents ont voté, lors de l’assemblée générale, la reconduction de la grève pour le mercredi 4 février 2015.

La charge de travail, en constante augmentation depuis plusieurs années, soumet les agents à un rythme insoutenable qui met en danger la qualité de leur travail pour les demandeurs d’asile… et la réforme de l’asile, actuellement en débat au parlement, prévoit d’accélérer encore les procédures.

Le 16 décembre 2014, l'Assemblée Nationale a voté le projet de loi relatif à la réforme de l’asile en première lecture. Le texte passera devant le Sénat dans les prochaines semaines. D’ores et déjà, l’orientation choisie est celle de l’accélération des procédures de jugement sans prise en considération du futur alourdissement de la charge de travail des agents de la Cour.

Avec plus de 37 000 affaires jugées en 2014, la CNDA est la première juridiction administrative de France. Mais avec seulement 150 rapporteurs, et 60 secrétaires d’audience, la charge de travail imposée par la direction (372 dossiers à instruire par an pour un rapporteur et 56 audiences par secrétaires) risque d’entraîner de graves conséquences sur la qualité de traitement des dossiers des demandeurs d’asile, qui constituent déjà un public particulièrement vulnérable.

L'unique revendication des syndicats : la diminution significative de la charge de travail des agents de la Cour, de l’ordre de 30%, pour une justice de qualité, assurant à chaque justiciable un procès juste, équitable et impartial, dans lequel tous les aspects de sa demande auront pu être traités. Les syndicats préconisent de passer de 372 dossiers par an actuellement à 271 dossiers à traiter, et d’une diminution proportionnelle du quota d’audiences annuel pour les secrétaires. Les agents ne présentent aucune revendication salariale en dépit de salaires bas et très inégaux entre contractuels et titulaires.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 18:51

Depuis le 1er janvier, AG2R et Réunica se sont associés afin de ne former qu’un seul et même groupe de protection sociale. Une fusion qui a entraîné de nombreuses négociations depuis mars 2014 dont une remise en cause de certains avantages acquis par les salariés.

À Reims, une cinquantaine de salariés d’AG2R s’est rassemblée en début d’après-midi au siège de la Direction Régionale, boulevard de la Paix, pour manifester contre la révision et la suppression de ces acquis. Ils revendiquent notamment le maintien d’un contrat de santé à haut niveau de garantie, de la prime de transport individuel à 45 € par mois, des ressources qui assurent jusqu’à 65 ans aux retraités 70 % de leur dernier salaire…

Depuis la fusion, les négociations sont suspendues et ne devraient pas reprendre avant le mois de mars. Celles-ci n’ont abouti à aucune mesure concrète pour les salariés. «Nous sommes déterminés à nous faire entendre par la direction et à reprendre les négociations dès que possible».

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 17:50

Le conseil d’administration du 12 janvier a voté la cessation totale d’activité mais seule l’assemblée générale de la MEM pourra trancher définitivement.

La maison de l’emploi et des métiers du bassin rémois a ouvert ses portes le 22 mars  2007. Créée à l'initiative de la ville, elle a également comme membre constitutif Reims Métropole, la communauté d’agglomération.  

Créée sous statut associatif, la maison de l'emploi a été labellisée au titre du plan de cohésion sociale en septembre 2006.

L’Etat, les collectivités territoriales porteuses du projet, Pôle Emploi sont des membres constitutifs obligatoires du conseil d’administration des MDE. Ils peuvent accepterla participation d’autres acteurs (autres collectivités territoriales, acteurs locaux du SPE...).Ainsi, le conseil régional, le conseil général, les EPCI et communes autres que la collectivitéterritoriale porteuse du projet peuvent, à leur demande, devenir membres constitutifs.

La MEM est dans l’attente du versement de 480 000 € de la part de Reims Métropole, principal financeur avec la Région, somme qui lui permet de fonctionner.

Les salariés, qui sont au nombre de neuf, se disent d’autant plus inquiets qu’ils ne disposent pas d’informations officielles depuis plusieurs mois. Ils mettent en garde contre le «naufrage organisé» de la MEM dont ils rappellent avec force détails la nécessité, dans un bassin qui compte 25 000 demandeurs d’emploi.

Pour le le président de la MEM, «La Maison de l’emploi a vocation à se repositionner, aucune fermeture n’est envisagée».

Le conseiller délégué préfère garder la primeur de ses commentaires ou de nouvelles informations pour les salariés et les membres de l’association. Il précise cependant «ne pas être dans une logique de licenciements secs», les contrats relevant du droit privé.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 17:40

Le 19 janvier, la direction du groupe a annoncé un «transfert d’activités». «On nous parle de transfert alors qu’il s’agit d’une fermeture pure et simple», protestaient hier les dix-sept salariés.

Les grévistes ne supportent pas de ne pas disposer d’informations : «Personne ne nous a dit quand ce «transfert» aurait lieu. On nous évoque un «projet» alors que l’on sait très bien que tout est décidé…»

«Le centre de gestion Harmonie Mutuelle le plus proche du nôtre se trouve à Troyes. Beaucoup d’entre nous ne pourront pas déménager là-bas».

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 17:39

Plus de cinq ans après la fermeture de l’usine châlonnaise qui fabriquait de la colle et des adhésifs, les anciens salariés du groupe garderont leurs indemnisations. Henkel est débouté. Le licenciement pour raison économique a été jugé non fondé par la cour de cassation.

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