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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 08:09

Si le travail a repris chez les LVMH, du côté de Vranken-Pommery, le conflit risque de s’éterniser jusqu’à la fin du mois de mai et le retour des salariés en congés. La réunion du 24 avril 2014 après-midi a révélé le maintien d’un blocage majeur : le versement d’un supplément d’intéressement. «La direction appliquera l’augmentation de salaires de 1 % et nous avons obtenu des avancées significatives pour l’harmonisation des salaires. Mais si nous arrêtons là, les ouvriers de Reims reprendront le travail sans avoir rien obtenu».

De ce fait, pour ne pas désolidariser les deux sites, la grève de sept quarts d’heure par jour est maintenue. La CGT a déjà fait savoir que les ouvriers des autres maisons (Moët et Veuve Clicquot) se montreraient solidaires de leur mouvement en se rendant sur le site de Reims le cas échéant.

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 08:07

Fin de grève pour 1100 salariés de la branche Champagne de LVMH (Moët et Chandon, Mercier, Veuve Clicquot, Ruinart, Krug). En grève partielle depuis le 7 avril, et totale depuis mardi dernier les syndicats ont obtenu 1% d'augmentation salariale et 0,5% dans le cadre du protocole de fin de conflit.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 08:58

Après neuf semaines d'occupation, avec la menace d'incendier leur usine pour obtenir de meilleures primes extra-légales, les 58 ex-salariés du sous-traitant automobile Bosal-le-Rapide, à Beine-Nauroy, dans la Marne, ont abandonné leur action et quitté les lieux hier mercredi, après avoir reçu leur solde de tout-compte.

La direction du groupe refuse de parler avec nous, rester ici ne sert plus à rien, on ne va pas s'épuiser à occuper 24 heures sur 24 le site ni risquer la prison en mettant le feu. Tout ça se règlera aux Prud'hommes".

les salariés entendent réclamer 75 000 euros par personne devant les Prud'hommes pour licenciement abusif et préjudice moral. Par ailleurs, le comité d'entreprise qui dénonce une faillite frauduleuse a porté plainte contre le groupe néerlandais Bosal auprès du procureur de la République à Reims.

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 10:10

Mal à l’aise, un chauffeur de la société Recam Sonofadex, venu avec un 38 tonnes du Loir-et-Cher, requiert l’aide de «ses collègues» du Leader Centre Auto (LCA) à Châlons-en-Champagne pour vider le stock… Il est alors 15 h.

La SAS Recam Sonofadex, à Nouan-le-Fuzelier, en activité depuis trente-quatre ans, accusait un résultat net déficitaire de près de 3,7 millions d’euros fin 2012. Un redressement judiciaire a été prononcé le 14 mars dernier par le tribunal de commerce de Blois.

Alertée, la CGT de Châlons-en-Champagne prend contact avec l’union départementale de Loir-et-Cher, assaillie de coups de téléphone. «D’autres magasins sont vidés en ce moment !»

«Aucun procès verbal n’émane du comité d’entreprise sur des fermetures de sites et quels sites ! Quel est le plan de continuité ? Comment un administrateur judiciaire peut laisser opérer de telles pratiques ? C’est scandaleux ! C’est du brigandage».

Selon la note faxée à 17 h 24 au personnel par le PDG, le projet de 134 licenciements collectifs a été acté par la Direccte du Loir-et-Cher centre, soit près de la moitié de l’effectif ! Il aurait reçu l’homologation le matin même, d’après le tampon apposé sur le courrier.

«Il n’y a rien dans ce plan de sauvegarde de l’emploi. C’est le minimum du minimum. Il s’appuie sur l’accord national interprofessionnel, cette merde que le gouvernement a validé ! Dans ce PSE, on assujetti les gens à du matériel. Le seul critère, c’est le magasin. Sur l’humain, il n’y a rien».

Pendant ce temps, le personnel continue à charger le camion avec les pneus : «On n’a pas le choix. On est encore payé. S’il nous licencie pour faute lourde, on aura tout perdu…» Les trois salariés vident le reste dans les bacs qui seront retirés le lendemain. Et après ? «On peut juste mettre un cataplasme sur une jambe de bois, les informer sur leurs droits et contester les licenciements…»

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 10:38

100% d'ouvriers grévistes chez Moët et Chandon, les unités de production à l'arrêt sur les quatre sites d'Epernay à Reims. Les ouvriers du champagne Moët et Chandon, en grève une heure par jour depuis deux semaines, ont intensifié leur mouvement ce matin.

En cause, les négociations annuelles obligatoires (NAO) qui n'aboutissent toujours pas entre la direction et les délégués syndicaux CGT. Ces derniers dénoncent une mauvaise volonté de la direction de ne pas faire correspondre des augmentations de salaire aux résultats exceptionnels en 2013.

"A la cérémonie des voeux, on nous annonçait que 2013 offrait les troisièmes meilleurs résultats depuis la création de la maison en 1743". De quoi ne pas faire lâcher les négociations aux délégués syndicaux, qui attendent une rencontre avec le président du groupe dans la journée.

Moët et Chandon en grève
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 20:50

Ce vendredi midi, les Bosal organisaient un bûcher géant. Palettes, plastique, voiture et fourgonnette ont été brûlés devant une soixantaine de personnes réunies sur leur site de Beine-Nauroy.

Cette action coup de poing devrait être leur dernière. Les salariés du sous-traitant automobile devraient occuper leur usine jusqu'en milieu de semaine prochaine puis la bataille, qu'ils livrent depuis la fin de mois de février, se jouera sur le terrain juridique. Une procédure est d'ores et déjà en cours... Deux autres devraient être lancées ces prochains jours.

Les Bosal mettent le feu
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 20:45

Fermée depuis le 10 février dernier, la librairie Chapitre à Reims pourra peut-être rouvrir ses portes.

Deux offres concernant ce magasin ont en effet été déposées : un projet de solderie et un projet de librairie. Ce dernier, porté par un libraire de Rouen, prévoirait la réembauche de quinze des anciens salariés de Chapitre.

La décision est entre les mains du tribunal de commerce de Paris qui devrait se prononcer fin avril ou début mai.

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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 20:44

Le tribunal de commerce n’en a pas encore été officiellement saisi, mais une seconde offre de reprise a refait surface jeudi au tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne. Le manager de transition nommée par Lecico en mai 2013, a en effet annoncé que son projet de continuation de l’activité de la faïencerie était de nouveau d’actualité. L’homme d’affaires entend conserver 50 emplois. C’est moins de la moitié, mais c’est plus que l’autre candidat au rachat, Winckelmans.

En attendant, après avoir reçu l’assurance que les salaires pouvaient être payés, le tribunal a reporté sa décision au 5 juin prochain. Le temps pour Winckelmans de régler des détails techniques de son offre, et pour celle du manager de transition de poursuivre son cheminement administratif vers le dépôt officiel. Le comité d’entreprise doit aussi rencontrer les deux «camps». Sa préférence ira «au plus offrant» en terme d’emplois conservés. 

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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 20:41

«Force est de constater que je n’ai toujours rien sur mon bureau à ce jour». Mercredi en milieu de journée, l’administrateur judiciaire de Tecsom n’avait reçu aucune offre de reprise concrète pour le fabricant de moquette.

Quelques heures plus tard, il annonçait aux représentants des salariés et des syndicats qu’il allait demander la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise lors de l’audience prévue devant le tribunal de commerce de Sedan ce jeudi après-midi, à 14  heures. Une décision accueillie avec fatalisme : « Sans repreneur, il est obligé de demander la mise en liquidation. Sinon, l’entreprise risque d’être en faillite. La trésorerie ne permet pas d’aller plus loin».

Le retour du groupe chinois Kaïli carpet dans le dossier sur la reprise de l’entreprise Tecsom avait pourtant redonné espoir aux 120 salariés de l’entreprise de Glaire. Leur enthousiasme est bien vite retombé. Le fonds d’investissement «G Groupe X», le partenaire français de Kaïli, n’a pas convaincu l’administrateur judiciaire de Tecsom : «À part une lettre d’intention (déposée le 27 mars), je n’ai pas grand-chose. G Groupe X propose de reprendre 74  salariés. Mais il n’y a rien d’abouti au niveau du projet industriel».

Après celle du duo franco-chinois, l’administrateur a reçu une lettre d’intention d’un groupe saoudien qui lui a été présenté par le conseil général. Cette structure, «Trolley carriage & Iron works factory» possède des entreprises de construction en Arabie saoudite. Ce qui fournirait à Tecsom un marché potentiel. D’après les différents acteurs du dossier, elle n’aurait rien à voir avec la mystérieuse société saoudienne qui s’était déjà rapprochée du fabricant de Glaire par le passé. Cet hypothétique repreneur prévoirait de préserver l’intégralité des 120 emplois chez Tecsom et d’injecter 2,5 millions d’euros dans l’entreprise. Alléchant à première vue. Mais là encore, pas d’engagement ferme.

Le tribunal de commerce de Sedan n'a pas prononcé sa liquidation judiciaire, il a au contraire prolongé la mise en redressement judiciaire jusqu’au 29 avril. La veille au soir, le fonds d’investissement G Groupe X, le partenaire français du Chinois Kaïli carpet, lui a transmis un dossier de reprise dans lequel il réitère son projet de conserver 74 emplois. Par ailleurs, l’entreprise saoudienne Trolley carriage & Iron works factory pourrait apporter prochainement une garantie bancaire, ce qui prouverait le sérieux de son offre.

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 10:23

Le Creuset est le numéro un mondial des cocottes en fonte émaillée. L’entreprise compte plus de 600 personnes sur son site de Fresnoy-le-Grand.

L’entreprise embauche régulièrement. Ce sont environ 200 personnes qui ont trouvé une place depuis un an au sein de la société.

 

La grève à Le Creuset porte ses fruits

Hier, après une réunion de négociations salariales qui n’a pas porté ses fruits, les ouvriers se sont mis en grève. Après un débrayage spontané vendredi dernier, c’est surtout mardi que le mouvement s’est envenimé.

À l’issue de la journée de discussions, c’est vers 17 heures mercredi, qu’un accord a été trouvé.

La direction a proposé d’augmenter les salaires, la mutuelle, ainsi que de revaloriser les coefficients salariaux les plus bas.

«Nous avons trouvé un terrain d’entente, c’est une bonne chose. Il ne fallait pas non plus que les gars perdent trop d’argent avec une grève. La direction est allée au-delà de ce qu’elle avait proposé lors de la réunion de mardi. Pour les bas salaires, l’augmentation va être particulièrement intéressante. Pour les autres aussi de toute façon».

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 09:23

Hier les salariés de la Sotrapp ont été reçus conjointement par le secrétaire général de la préfecture et l'inspectrice générale de la Direccte de l'Aube.

«Les services de l’État mettent tout en œuvre pour que les salariés rencontrent le moins de difficultés possibles notamment en intervenant auprès de la Banque de France ou encore des bailleurs sociaux pour éviter que les salariés rencontrent plus de difficultés. La Direccte va également faire son possible pour débloquer les droits acquis au congés payés auprès de leur caisse».

Les salariés cotisant directement auprès de la CNETP, celle-ci pourra directement leur verser leurs droits acquis en matière de congés payés sans passer par l'employeur. Une somme qui sera une bouffée d'oxygène pour ceux qui n'ont reçu aucune salaire depuis trois mois.

La suite dépendra du tribunal de commerce qui pourra mettre la société en liquidation judiciaire ou en redressement judiciaire.

Tous ont également déposé un recours en référé devant le Conseil des Prud'hommes afin de récupérer les salaires qu'ils n'ont plus perçus depuis février.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 15:02

Tous trois seront en tête de la liste CFDT lors des élections professionnelles du 24 avril. Ils ont tous les trois été convoqués vendredi dernier pour une «procédure disciplinaire».

Depuis plusieurs années, les deux premiers sont en conflit ouvert avec leur employeur, United Savam. La société, dont le site se trouve à Villeneuve-Saint-Germain fait partie du du groupe Norbert Dentressangle.

Le malaise au sein cette entreprise de transport n’est pas nouveau. Plusieurs plaintes ont été déposées pour harcèlement, et une enquête de police est en cours à ce sujet. D’autre part, au moins quatre dossiers de licenciements irréguliers sont examinés à l’heure actuelle au conseil des Prud’hommes.

Stéphane, délégué syndical FNCR, a déjà fait l’objet d’une procédure de licenciement l’année dernière. "J’ai été mis à pied durant quatre mois. Autant de temps sans salaire, ça fait vraiment très mal". En tant que représentant du personnel, cette procédure était soumise à accord de l’inspecteur du travail. Ce dernier l’a estimée non justifiée. L’employeur a alors poussé le dossier devant le tribunal administratif. La juridiction s’est prononcée une nouvelle fois en faveur du salarié en mars dernier. Moins d’un mois après, il est donc de nouveau dans le viseur de la direction. "Lors de l’entretien de vendredi, ils ne m’ont pas exposé les raisons. Je pense qu’ils vont sûrement tenter de m’accuser d’un vol de marchandises".

Brahim, de son côté anticipe d’être désigné comme auteur des dégradations sur un poids-lourd. "Ils m’ont attribué un camion pourri et on me reproche de l’avoir cassé, ce que je n’ai pas fait". Ce dernier a d’ailleurs bien pris soin de prendre des clichés de l’ensemble des parties de l’ensemble routier lorsqu’on lui a attribué...

Concernant Martial, adhérent depuis un peu plus de six mois au syndicat, "il a été convoqué pour s’expliquer sur une agression dont il a été victime". En tout cas, depuis qu’il a rejoint les rangs de la CFDT, "il vit des conditions de travail troublantes : suppression du camion attitré, insultes, irrégularités sur son bulletin de salaire".

Après sa mise à pied dans le cadre d’une procédure de licenciement, Stéphane a téléphoné à l’un des collègues en disant qu’il faudrait «l’enterrer avec un camion rouge». La couleur des poids lourds du groupe. Il a été retrouvé par les sapeurs-pompiers et les gendarmes en Seine-et-Marne. Il n’avait ni bu ni consommé de produits stupéfiants. Il était juste au bout du rouleau. En mars 2013, dans les mêmes circonstances, un autre chauffeur routier de Norbert Dentressangle avait voulu en finir dans son camion. Après une sanction disciplinaire pour une erreur qu’il avait contestée à l’été 2012, les échanges de courrier avec sa direction n’avaient pas cessé. Fin février, il recevait par recommandé une convocation à un entretien préalable à une éventuelle sanction…

"L’attitude revendicative de l’équipe CFDT dérange mais le non-respect, les causes troubles de licenciement et la non reconnaissance de la pénibilité des conditions de travail l’ont poussé à accomplir ses missions". Une tentative de leur hiérarchie d’entraver leur candidature ?

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