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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 22:07

L’entreprise de faïencerie historique de Vitry-le-François est toujours en phase de redressement judiciaire. Les 110 salariés ne seront pas tous conservés, les nouveaux plans de reprise pesant comme une épée de Damoclès sur les postes.

«Apparemment, deux plans de reprise sont prévus : l’un est soutenu par FSDV (Faïencerie de Sarreguemines, Digoin et Vitry-le-François), qui est encore propriétaire des locaux, glisse un membre de l’entreprise. Ce plan prévoit de ne garder que 31 personnes. L’autre ne garderait que 45 personnes mais le gérant deviendrait propriétaire des locaux».

Deux options sont sur la table : un plan de continuation, qui serait assuré par l’actuel gérant, et un plan de cession, plus flou.

Actuellement, l’heure reste aux négociations. Des cycles de réunions sont prévus ou en cours avec les repreneurs potentiels. «On est tenu au secret jusqu’au dépôt officiel des plans de reprise le 27 janvier», révèle une source syndicale.

Une audience se profile pour le 30 janvier au tribunal de commerce de Châlons. Le nom du repreneur devrait être connu en février.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 09:18

Après les menaces de fermeture en 2012, le site sedanais de l’entreprise suédoise Akers a trouvé deux repreneurs dans ses propres rangs. Depuis le 30 décembre, l’usine appartient à son ancien directeur, et son directeur des ressources humaines. Changement de propriétaires et changement de nom : ne dites plus Akers, mais AFS Sedan.

Passé dans le giron suédois en 1998, le site faisait face depuis fin 2008 à une crise sans précédent. Commandes en baisse, frais de groupe élevés… Akers Sedan a traversé la tempête au prix de gros efforts. D’abord des mesures de chômage partiel, puis des départs naturels ou négociés, qui ont fait tomber les effectifs de l’usine de plus de 200 à 120 aujourd’hui.

Le carnet de commandes de cylindres pour laminoirs et produits annexes doit permettre de poursuivre l’activité jusqu’en 2017 en charge pleine.

Côté emploi, les 120 salariés en poste à ce jour seront conservés. Et au référendum organisé par les organisations syndicales, pas un ne s’est opposé à la reprise.

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 15:48

decomep-20130109.jpgDébut décembre, la société spécialisée dans les plastiques automobiles (essentiellement des coques de rétroviseurs) a été placée en redressement judiciaire pour un déficit de plusieurs millions d'euros.

Les 120 salariés ne croient plus du tout en leur direction et ont fait circuler fin décembre une pétition pour demander le départ de leurs dirigeants.

Ce jeudi (09/01), ils manifestent devant leur usine pour exprimer leur colère mais également pour convaincre un repreneur de relancer l'activité de leur entreprise. Cette entreprise créée il y a plus de 25 ans, est aujourd'hui le deuxième employeur à Chalindrey, après la SNCF.

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 09:58

Une baisse des ventes de vélos, générale en Europe et, notamment, en France et aux Pays-Bas – les deux pays où Cycleurope vend le plus de bicyclettes – contraint aujourd’hui la direction de l’usine romillonne à prévoir une période de chômage partiel entre janvier et juin.

«Sur une période de six mois, par mois, il y aura, au maximum, une semaine de chômage partiel».

Quelque 130 salariés (fabrication) sur 213 sont concernés par ce chômage partiel.

Le directeur exclut tout plan social et souligne que «s’il y avait eu des inquiétudes, on aurait pris d’autres mesures».

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 09:49

L'arrêt des activités du site chaunois d'Arkema a été avancé, programmé dès la semaine prochaine (contre fin mars, date initialement prévue).

L'annonce a été faite hier, lors d'un comité d'entreprise extraordinaire.

Un calendrier s'étalant sur près de 7 semaines a été établi pour l'arrêt des ateliers, puis le nettoyage des installations, avant la mise en sécurité du site, phase la plus longue.

Le calendrier des départs, dans le cadre de la cellule de reclassement, lui, est maintenu.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:43

Hier le mouvement de grève initié par l’intersyndicale a été largement suivi par le personnel (90 %) de l’équipementier automobile de la zone industrielle Vitry-Marolles.

De retour de deux semaines de congés, ou de chômage partiel selon les cas, les ouvriers étaient devant leur usine dès 5 heures hier, mais pas pour travailler. Ils ont brûlé des palettes et bloqué l’accès de l’entreprise aux transporteurs. «Nous avions décidé de ce mouvement lors de la venue de notre PDG Larry Denton le 17 décembre. Nous sommes en grève illimitée, jusqu’à ce qu’on ait des engagements concrets de la direction sur l’avenir du site».

Les grévistes demandent que les salariés concernés par le licenciement partent dans de meilleures conditions. Ils souhaitent aussi que les nouveaux marchés obtenus par le groupe Orhan, profitent à leur usine, plutôt qu’aux autres filiales de la holding turque, en Turquie, en Slovaquie ou en Roumanie.


Par leur mobilisation, les Nobel semblent être parvenus à mettre la pression sur leur direction : selon le secrétaire du comité d’entreprise, deux clients dont Ford attendraient des commandes urgentes, et le directeur financier de l’entreprise serait en partance pour la maison mère du groupe, en Turquie.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:08

Comme promis, les ouvriers des ex-Célatose Industries ont installé lundi dès 4 h du matin un piquet de grève devant les grilles de l’entreprise de Saint-Thibault. Mais le piquet de grève n’a pas servi à faire blocus, mais bien à alerter un peu plus l’opinion et les élus.

Le torchon brûle entre les salariés et leurs délégués syndicaux FO et CFDT. Le piquet de grève a d’ailleurs été décidé vendredi soir pour répondre aux délégués syndicaux qui avaient refusé de communiquer la moindre information, alors que les salariés les avaient attendus quatre heures durant…

La Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi qui sera chargé de valider ou non le Plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) en cours de négociation. Deux nouvelles réunions sont déjà programmées les 14 et 20 janvier.

Les salariés RPC ont décidé, cet après-midi, le blocage total de l'usine après la réunion d'information du personnel. Ils prévoient une surveillance en trois-huit.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 10:23

Pendant plus de quatre heures, vendredi après-midi, devant l’usine, 50 salariés sur les 96 de l'entreprise de Saint-Thibault ont exprimé leur ras-le-bol. La réunion sur le plan social entre la direction et les délégués syndicaux s’est finalement terminée très tard.

rpc 20140103«On n’a rien. Aucune information. L’expert est venu le 19 décembre, mais il n’y a pas eu de compte rendu. Les délégués syndicaux considèrent que l’entreprise est condamnée et affirment : on ne peut pas faire tourner les machines sans clients. Mais c’est qui on  ? En arrêt maladie, le délégué FO, syndicat majoritaire, n’est jamais dans l’usine ! Des machines sans clients, je veux bien mais il faut qu’on nous explique combien de chiffre d’affaires et de contrats sont partis sur les autres sites de RPC, en Alsace, à Besançon, en Allemagne, en Pologne… Et on ne sait rien».

«Les inondations n’ont rien arrangé. On chômait déjà depuis mars, mais seulement le vendredi. On n’a pas pris nos vacances pour sauver la boîte. On a tout nettoyé et beaucoup sont partis dans l’usine de Bouxwiller pour sauver des clients. On pensait que c’était reparti. On a même reçu une machine neuve en juillet. Et Thierry Bernet annonce la fermeture en octobre. Avec une prime de départ de 7000 € mensualisée. J’ai calculé avec mes 31 ans de boîte : cela fait 25 € par mois. Ce n’est pas cher payé. Ils se foutent de la g… du monde. C’est une aumône quand on voit que le groupe RPC vient de racheter 123 M € une usine anglaise».

«Les syndicats n’ont pas joué leur rôle. On ne les a quasiment pas vus. Ils ont peur du patron. Ils ont essayé de ménager la chèvre et le chou. Mais, pour réagir, il faudrait être plus radical comme les Goodyear et les Conti. Il faut faire du rentre-dedans pour survivre».

A l'issue de la réunion, «On n’a eu aucune nouvelle. Les délégués syndicaux nous ont snobés. Ils ne sont même pas passés nous voir pour nous informer. Ils nous disent qu’on sera convoqué mardi ! C’est la goutte d’eau de trop. On a décidé de dresser un piquet de grève à partir de lundi. On va bloquer l’usine».

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 20:36

Le tribunal de commerce de Troyes a prononcé hier la liquidation judiciaire de deux des sociétés dirigées par Julien Dri.

Basées à Sainte-Maure, ces deux sociétés sont Dri SA Construction qui compte 41 salariés et la holding Groupe Dri qui en compte huit.

Le passif approcherait aujourd’hui 6 M€. Pire même, la société – pourtant placée en redressement judiciaire – continuait à contracter des dettes. Dans ses attendus, la chambre du conseil du tribunal  souligne ainsi que «la situation de trésorerie s’est dégradée pendant la période d’observation» et que «de nouvelles dettes sont d’ores et déjà créées».

«Le carnet de commandes ne permet pas d’assurer la poursuite de l’activité», explique encore le tribunal qui constate qu’aucun redressement n’est possible et qu’aucune offre de reprise n’a été déposée. «La société n’a apporté aucun élément justifiant de sa capacité à financer la poursuite de son activité et qu’une telle solution conduirait nécessairement à la création d’un nouveau passif».

Cette demande de liquidation a été faite sur réquisition conjointe du procureur de la République et de l’administrateur judiciaire…

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 22:47

rpc 20140103Vendredi, une réunion intermédiaire du comité d'entreprise de l'usine RCP,  s'est tenue, spécialisée dans la fabrication de pots alimentaires en plastique, s'est tenue. Suite à l'inondation du site en mai 2013, la direction a annoncé sa volonté de fermer le site le 14 octobre dernier. 

La quarantaine de salariés qui s'est réunie réclame une meilleure information sur la cessation d'activité de la société.

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 19:13

Le 17 décembre, le conseil de prud'hommes de Laon a condamné la Sodepack a versé 13 374 € à Frédéric, après une procédure de plus d'un an.

Licencié pour faute grave le 11 juillet 2012, l'ancien conditionneur, rentré le 1er avril en 2010, a décidé de poursuivre son ancien employeur, refusant les motifs avancés par ce dernier (négligence et baisse des rendements, absences injustifiées, non-respect des consignes de sécurité, diffamation).

Le conseil des prud'hommes a suivi entièrement l'argumentaire de l'ex-employé en avançant «que l'employeur [n'apportait] pas la preuve de la gravité de la faute reprochée, [et] que les absences, d'une courte durée, de l'intéressé ne constituait pas, dans un cas fortuit, un motif suffisant pour qualifier de grave le licenciement… de même pour la baisse de rendement».

Le président d'Unidel investissements (groupe qui détient notamment la Sodepack à Vouël et Charme) pourrait faire appel, car, après cette première procédure, d'autres pourraient suivre, selon les syndicats chaunois.

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 10:48

Alors que jeudi, le fondateur de la société déclarait au journal L'union «être optimiste quant à sa capacité à redresser la barre avant l’audience du 6 février au tribunal de commerce», il «postait» sur le site «Le Bon Coin» cette petite annonce  : «Vente de plusieurs fonds de boulangeries pâtisseries en Ardennes. Affaire à saisir. Crédit vendeur possible. Prix : de 40 000 à 250 000 selon les fonds». Voire 780 000 euros l’ensemble.

Une vente totale ou partielle dans le cadre d’un plan de redressement, ce n’est certes pas interdit. À condition que les choses se fassent avec l’accord de l’administrateur désigné par le tribunal de commerce.

«C’est bien le cas» déclare l'avocat de M. Huart. «Vendre un ou plusieurs fonds (avec ou sans les murs selon les cas) participe de la stratégie pour retrouver une certaine assise financière. Ce n’est pas un secret, des groupes (nationaux) sont aussi potentiellement intéressés».

A suivre...

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