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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 10:47

Une assemblée générale réunissant les membres de la CGT et de la CFDT de l'Établissement Public de Santé Mentale de la Marne (EPSMM) a permis lundi soir de mettre le doigt là où ça fait mal : le manque d'effectif chronique auquel est confronté l'établissement.

«La problématique des effectifs n'est pas sans répercussions sur les conditions de travail. Nous rappelons de plus en plus souvent de gens chez eux pour combler l'absentéisme qui ici est bien au-dessus de la moyenne nationale. Cet été, certains devaient poser trois semaines. Ils n'en auront que deux sans choix dans la date». «Le jour de carence que l'on nous a piqué est contre-productif. Avant, l'agent s'arrêtait un jour en cas de souci de santé, aujourd'hui c'est beaucoup plus. L'encadrement se trouve de ce fait en position charnière. Il fait des acrobaties avec les plannings. Oui, nous gérons la pénurie et certaines crispations sont nées entre les cadres et le personnel».

Un autre état de fait retient alors toutes les attentions : la logique comptable. Le taux de remplissage irait au-delà de 100% et il manquerait 50 postes, toujours selon les syndicats. «La direction chiffre le manque à 40. Chiche. Nul ne nous contredit, ni le député, ni le président du conseil de surveillance. Qu'on créé alors au moins ces 40 postes».

Le Plan Régional de Santé (PRS) souhaite aboutir à 60% d'actes hors les murs. Aujourd'hui, ce sont 60% en intra. «Pour aboutir à 60 % des actes à l'extérieur, il faut embaucher !», concluent les syndicalistes continuant à se battre également pour les 50 contractuels œuvrant aujourd'hui à l'EPSMM.

Dès hier, des tracts faisant état du moral des troupes étaient distribués aux automobilistes qui entraient ou sortaient de l'EPSMM, et ce, juste avant un rassemblement qui a lieu aujourd'hui à 9 h 30 devant l'Agence Régionale de Santé.

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 10:15

Fragilisée depuis juillet 2011 et la liquidation de la société SEB-Cerf de Saint-Dizier, qui lui avait alors laissé un impayé de 180 000 €, la Sobevir surnage malgré ses problèmes de trésorerie. «Nous ne sommes jamais parvenus à remonter la pente. Nous avons été contraints de faire des sacrifices, en nous séparant notamment de plusieurs employés en septembre dernier, mais le compte n'y est pas».

«Nos bâtiments datent de 1978. Ils doivent être réaménagés et ces travaux induisent des mises aux normes. Or, nous ne sommes pas en mesure d'assurer ces investissements».

Seules deux options s'offrent donc désormais au patron : la reprise de la société par un nouvel entrepreneur ou le dépôt de bilan et la procédure collective. «Nous sommes en discussion pour voir quelle est la meilleure option. Rien n'est tranché, mais les choses risquent d'aller très vite, peut-être même avant la fin de semaine».

Le patron assure qu'en cas de cession de l'entreprise familiale, créée en 1968 et employant actuellement 59 personnes, aucune facture ne resterait impayée.

A l'heure actuelle, l'incertitude subsiste sur la poursuite de l'activité de la Sobevir, mais la mobilisation s'organise du côté des éleveurs, de la chambre d'agriculture et des élus locaux. L'idée d'une reprise collective a même été envisagée en cas de dépôt de bilan.

Pour un conseiller régional, «Les abattoirs de proximité sont essentiels pour la traçabilité des produits. Ils amènent une réelle valeur ajoutée et sont porteurs d'emplois. Une fermeture de la structure rethéloise serait un mauvais coup porté au monde paysan. Il faut continuer à faire des efforts pour conserver les circuits courts et éviter que des bêtes aillent se faire abattre dans l'ouest ou à l'étranger pour revenir ici, ce qui engendre des coûts, de la pollution et des dérives».

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 09:59

Dans les Ardennes, la grève des agents de Voies Navigables de France a pris fin hier soir. Les bateaux bloquaient la circulation de la Meuse, à Givet, depuis plusieurs jours. A l'origine de ce mouvement : la restructuration des barrages de la Meuse, les agents craignent des suppressions de postes.

Au terme d'un entretien en visio-conférence avec la direction de VNF, ils ont finalement réussi à obtenir des avancées significatives. «Et notamment le renforcement de l'effectif en poste à l'écluse, où six agents seront désormais employés au lieu de quatre».

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 09:58

Sud s'inquiéte par rapport à l'avenir des trente-cinq agents travaillant à Hirson.

«Une nouvelle réorganisation va être mise en place à la plate-forme courrier dès le 13 septembre. Suite à la commission Kaspar, la Poste a mis en place une démarche participative. C'est une nouvelle façon de faire passer la pilule ! On propose trois scénarios aux agents, avec bien sûr des pertes d'emplois à la clé. Deux scénarios avec moins quatre tournées et un avec moins six tournées plus les positions arrières supprimées. La Poste a sûrement fait mouliner une armée de cerveaux, payés grassement, pour nous pondre l'ultime Graal. Nous faire avaler à grand renfort de palabres la vérité postale : notre entreprise est merveilleuse, nos managers sont merveilleux et nous travaillons dans un eden fabuleux ; ils veulent nous faire croire que nous travaillons dans l'univers des Bisounours alors que le sentiment tient plutôt du règlement de comptes à Ok Coral !».

Le délégué Sud fait ensuite référence à des événements douloureux : le suicide d'un guichetier à La Fère il y a quelques mois, ou encore le suicide à la mi-mai d'un facteur à Laon. «De plus en plus de casse physique, mentale, d'arrêt maladie en tout genre. La direction devrait s'interroger ! En conclusion, pas grand-chose n'a changé dans la conduite du changement suite au grand dialogue. À nouveau des décisions arbitraires, à nouveau des suppressions d'emplois. Tout cela n'est que du pipotage… La vraie question c'est l'arrêt des suppressions d'emplois et l'amélioration des conditions de travail. C'est pour cela que je revendique le boycott des groupes de travail, l'arrêt de la sécabilité, le remplacement de tous les départs, un volant de remplacement minimum à vingt-cinq heures, une réelle revalorisation de salaire pour les employés, et la régularisation des différentes primes auxquelles ils ont droit».

Une action prochaine devrait être décidée par le syndicat Sud.

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 09:41

A l'appel de la CGT, environ vingt-cinq agents de la division territoriale nord-est de VNF se sont mis en grève, hier matin.

Dès 7 heures, la plupart se sont retrouvés devant l'écluse des Quatre-Cheminées, à Givet, où ils ont empêché le passage des péniches. Le blocage a été maintenu toute la journée et devrait l'être encore aujourd'hui. Un nouveau vote est prévu en milieu d'après-midi, afin de déterminer la suite à donner au mouvement.

Les revendications des agents - venus de toute la Pointe, mais aussi de Monthermé et Charleville - sont multiples. «On craint notamment que la reconstruction des vingt-trois barrages de la Meuse, entre Givet et Verdun, n'engendre une casse de l'emploi. L'inquiétude est grandissante, car on redoute, qu'à moyen terme, certains agents soient déplacés».

Au passage, les grévistes demandent également que l'effectif affecté au poste de commandement des Quatre-Cheminées soit «renforcé dès à présent (6 postes au lieu de 4), et non au 1er janvier 2014, comme cela est pour le moment prévu. Et ce afin que l'on puisse offrir aux usagers une meilleure qualité de service public».

Enfin, les agents mobilisés souhaitent aussi, qu'en termes de déroulement de carrière, «les textes en vigueur soient vraiment appliqués».

Hier, en début de soirée, plusieurs bateliers étaient déjà bloqués.

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 09:24

La réaction n'aura pas tardé. Au lendemain de la réunion d'information organisée par Force ouvrière (FO) Ardam, la CFDT et la CGT réagissent.

Si la CGT appelle à la mobilisation des salariés, c'est pour soutenir l'intersyndicale. Le seul point commun avec FO est d'avoir fait appel au même avocat. «Nous pouvons comprendre qu'à l'extérieur, FO ait sa position mais pas à l'intérieur de l'entreprise. Même si des divergences existent au sein de l'intersyndicale et c'est normal, nous échangeons, nous partageons et nous nous engueulons, ce qu'il doit ressortir, c'est du concret, du constructif pour les salariés. En aucun cas, nous ne remettons en cause l'intersyndicale et nous réaffirmons que nous sommes bien dans l'intersyndicale. Notre priorité, à la CGT, c'est la défense de l'emploi». «C'est facile de dire sur sept présents dans toutes les réunions, cinq sont dans un âge qui leur permet de rentrer dans le cadre de certaines mesures. Pour l'instant, ce n'est pas l'objet. Tant que nous n'aurons pas de garanties nécessaires sur le maintien de l'activité, nous ne discuterons pas de départs. Les deux doivent être négociées en même temps. Nous ne voyons pas l'intérêt individuel d'abord mais l'intérêt collectif. C'est facile de se manifester comme chevalier blanc et prétendre avoir du lourd».

Pour la CFDT, «Notre bagarre à nous, pour nous, la priorité, c'est l'emploi, pas le chèque. Si, à un moment ou un autre, nous estimons avoir besoin d'un avocat, nous sommes assez grands pour en solliciter un. Nous ne voulons pas que le site d'Electrolux finisse comme Porcher».

L'intersyndicale précise : «Au deuxième semestre, il y a 25 000 appareils qui devraient s'en aller, 60 000 l'année prochaine. Cela devrait s'accompagner de départs à la retraite ou volontaires. Nous en discuterons en septembre lors d'une table ronde avec la direction du groupe. Il y sera question aussi des repreneurs. Nous ne discuterons pas de départs tant que nous ne saurons pas ce qu'il adviendra pour l'activité revinoise. En attendant, notre prochaine échéance, c'est le 9 juillet à Bercy où aura lieu une réunion entre les syndicats et les pouvoirs publics pour se mettre en ordre de bataille, en vue de cette table ronde en septembre».

Et de conclure : «Légalement, l'intersyndicale, et elle seule, est représentative des salariés. Qu'il y ait une courtoisie de respecter le choix des urnes. Que les gens soient inquiets, c'est logique et nous ne voulons jeter la pierre à personne. Mais la majorité silencieuse sont des personnes qui ont besoin de travailler. Nous n'avons pas de double discours, un seul et c'est l'emploi».

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 09:19

Le tribunal de commerce de Lisieux a statué sur une première partie du dossier Plysorol, la partie immobilière et foncière. Il s'est prononcé pour la reprise des locaux de Magenta par Christophe Février.

Dans la liquidation du groupe Plysorol, les terrains restent disponibles pour le repreneur. Un deuxième délibéré concernera les équipements et les stocks.

Le repreneur, Leroy Industries, s'est engagé à reprendre un effectif de soixante salariés, essentiellement des ex-Plysorol. L'usine de contreplaqué et panneaux de particules pourrait rouvrir et redémarrer dans les mois qui viennent. Un accord est passé avec les professionnels du bois, en particulier la coopérative Forêt et bois de l'Est, qui s'engage à approvisionner cette usine durablement en bois de peuplier de Champagne-Ardenne.

En attendant, la procédure engagée au tribunal des prud'hommes de Reims pour l'indemnisation des ex-salariés se poursuit. Une audience aura lieu le 2 juillet.

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 12:15

Un préavis de grève avait été déposé pour le 19 juin au bureau de poste de Crézancy suite à une restructuration de la branche courrier.

«Après négociation, la suppression de poste n’a pu être évitée mais elle a été compensée par une avancée sur les conditions de travail».

Le préavis de grève a été levé.

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 09:36

Le 31 mai dernier, une procédure de liquidation judiciaire a été entamée par le tribunal de grande instance à l’encontre de l’association de la Maison familiale rurale de la Côte des Bars implantée depuis plus de 40 ans aux Riceys et spécialisée dans la formation viticole.

Des effectifs d’élèves trop faibles, de gros problèmes financiers, un internat vétuste, ont eu raison de cette structure.

Le rachat d'un des bâtiments par la municipalité des Riceys pour développer l'œnotourisme pour remettre à flot les comptes n'a pas suffi.

Alors que se profilait la liquidation judiciaire, en urgence, une nouvelle association dénommée «Centre de promotion du territoire des Riceys» aurait été créée avec le réseau des maisons familiales et des Ricetons afin «de sauver les 74 ares de vigne».

Si, pour l’aspect matériel, l’essentiel semble sauvegardé, les salariés de la MFR restent bien seuls en ces pénibles moments. Pas d’entretien, pas de salaire de mai versé, aucun accompagnement, pas de reclassement proposé.

Leurs conditions de travail depuis janvier ont été difficiles, pourtant ils ont accompagné les jeunes jusqu’au bout faisant le maximum afin que ces derniers puissent passer leurs examens dans de bonnes conditions. Ils iront ensuite pointer à pôle emploi. Pour le reste, l’avenir dira comment cela évolue !

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 09:17

Le feu survenu vendredi à l'usine MEG à Oiry, qui fabrique du carrelage et des dalles, a fait de gros dégâts.

Le directeur espère pouvoir remettre en marche une ligne sous dix jours. «Deux lignes pourraient tourner mais dans tous les cas, nous n'atteindrions que les deux tiers de la production maximum».

Reste que pour le moment, impossible d'éviter le chômage technique. «Au moins 60 employés sur 70 seront concernés les premiers jours. Les employés pourront faire un peu de triage, mais il n'y a que deux jours de travail… Je pense que les électriciens, les personnels de maintenance seront mis à contribution».

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 09:07

«La situation est intenable, se plaint un premier salarié. Nos salaires d'avril viennent de tomber, et nous avons appris vendredi qu'il n'y avait plus d'argent dans les caisses, même plus assez pour nous payer !»

L'offensive a été rapidement amorcée, puisque de toute façon les employés ne peuvent plus travailler : «Les camions sont à sec d'essence, comment voulez-vous qu'on travaille ?»

Les employés ont donc décidé d'agir, en se rassemblant jeudi devant les locaux de l'entreprise de transport Brulport à Grougis (02).

L'entreprise familiale, vieille de 45 ans, a toujours été le théâtre de tensions depuis que la société a été reprise par le fils.

Actuellement en cessation de paiement, la discussion entre les ouvriers et le directeur a cependant pu éclaircir l'affaire : Jean-Paul Brulport devrait déposer bilan auprès du Tribunal de Commerce...

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 09:02

Hier en début d'après-midi, un protocole de fin de conflit a été signé entre la direction des Transports de l'agglomération Chauny-Tergnier (TACT) et la représentante syndicale FO de l'entreprise.

Le piquet de grève devant le dépot, avenue Jean-Jaurès, a été levé hier vers 15 heures. Si la circulation était au ralenti samedi , le retour à la normale est attendu dès demain lundi.

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