26 mars 2014
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09:12
Tout commence fin décembre 2013. Suite à des problèmes de trésorerie en partie dus à une baisse d’activité, le PDG de Sotrapp,
entreprise chapelaine spécialisée dans le pavage, décide de vendre l’entreprise à une société basée à Cergy-Pontoise spécialisée dans le même domaine : Europe Pavage. Une vente qui selon les
salariés aurait été faite «à la va-vite», ces derniers n’ayant pas été prévenus. Alertés, ils prennent des renseignements et découvrent que l’entreprise ne jouit pas forcément d’une réputation
florissante. Ils alertent leur patron qui avait, semble-t-il, déjà signé un compromis non-retractable. La vente est définitive en février.
Or depuis tout ce temps, les dix salariés n’ont reçu aucun salaire ni aucun acompte. «En janvier on a
encore été payé par notre ancien employeur mais à partir de février, plus rien. Aucun virement n’a été effectué pour le salaire du mois et l’acompte de mars». Ils alertent alors l’entreprise
qui envoie un conducteur de travaux avec des chèques… qui s’avéreront sans provisions. «On leur a fait confiance. On a déposé nos chèques et reprit le travail. On a même avancé des frais de
déplacement et à l’arrivée, c’était des chèques !»
«On ne voit personne ! Quand on appelle ça ne répond pas et les rares fois où on a quelqu’un c’est
pour nous demander de reprendre le travail alors qu’on n’est pas payé !».
Une situation inacceptable pour les 10 salariés. «La secrétaire licenciée n’a pas reçu ses papiers, ses
indemnités ont été aussi payées par un chèque sans provision et lorsqu’elle relance Europe Pavage, ses recommandés lui reviennent». Une société fantôme et un mutisme qui laissent ses
salariés pleins d’amertume et de colère.
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26 mars 2014
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Le 26 novembre 2013, dans la salle du conseil des prud’hommes de Laon, 2 intérimaires expliquaient comment
depuis 2005, ils avaient travaillé presque sans relâche pour leur employeur. Sans relâche et pourtant, sans contrat fixe.
De Buire, son antenne locale, Thiérache Environnement (groupe Flamme) réglait au téléphone la semaine de
ces deux intérimaires. Huit ans à ce rythme pour l’un, sept pour l’autre, sans certitude pour le lendemain et sans véritable moyen de chercher autre chose que ces missions de chauffeur ripeur
commandées via une société d’intérim (Start People), à Avesnes-sur-Helpe. Au final, les 2 intérimaires ont cumulé 1 726 missions, des contrats à durée déterminée selon leur contradicteur, de
quelques heures à quelques jours.
Étrangement, sitôt l’action contentieuse engagée, les commandes de missions en direction des deux éboueurs
ont cessé. Si ce n’était pas un licenciement, selon la défense des deux salariés, cela y ressemblait fort.
Quatre mois après la présentation des faits et l’exposé des demandes devant le conseil, les juges ont rendu
leur jugement et fait droit à l’essentiel des prétentions des ripeurs. La société d’intérim, qui assurait le lien entre les éboueurs et l’entreprise Flamme a été mise hors de cause mais tous les
contrats de missions ont été requalifiés en contrats à durée indéterminée avec les droits correspondants. Plus encore, le tribunal a ordonné la réintégration des deux salariés sous astreinte de
500 euros par jour de retard.
L’un des éboueurs intérimaires s’avoue «satisfait d’avoir été entendu. Nous attendons de savoir si
l’entreprise fait appel du jugement mais nous serons heureux d’intégrer les effectifs», sans illusion sur le climat dans lequel sa réintégration s’opérera. Car, parmi les décisions du
conseil des prud’hommes de Laon, l’exécution provisoire du jugement n’est pas la moindre. En somme, même si elle fait appel, la direction du groupe Flamme doit régler à ses deux salariés un total
de 135 000 euros.
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25 mars 2014
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Après 11 jours de grève, un accord a été trouvé entre la direction et les salariés de Manoir
aerospace.
Les ouvriers verront leurs salaires augmenter de 2 % au 1er avril. Diverses primes doivent également
être versées.
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25 mars 2014
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Lundi, le groupe Wagner a fait aveu de faillite de la société Devilca basée à Paliseul, à 15 km de
Bouillon, devant le tribunal de commerce de Charleroi. Sauf surprise, l’usine de fabrication de pièces mécaniques va donc fermer ses portes et plus de 65 emplois passeront à la trappe.
Une trentaine de salariés sont français.
Selon la législation belge, un curateur va être nommé et ce sont les syndicats qui doit tout mettre en
oeuvre pour aider les ouvriers.
«Il n’est pas imposé de mettre en place une cellule de reconversion. Mais tous les syndicats vont
tenter d’aider au mieux le personnel. Dans une région qui n’est pas spécialement favorisée au niveau de l’emploi ce ne sera pas simple…»
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25 mars 2014
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16:46
Le tribunal de commerce de Reims a tranché.
C’est la société rémoise ASI Innovation qui est désignée pour reprendre Reims Aviation Industries placée en
redressement judiciaire en septembre dernier, après avoir été entraînée dans la débâcle du groupe lorrain Geci. La jeune entreprise en plein essor de 14 salariés s’engage à prendre 31 des 61
salariés de Reims Aviation.
Les offres de la société à capitaux chinois, Raydelon, pourtant mieux-disante sociale, et celle de
Christophe Février, repreneur de Plysorol à Épernay, n’ont donc pas convaincu le tribunal.
30 salariés vont se retrouver sur le carreau...
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25 mars 2014
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16:40
Une quarantaine d'agents du service d'ordures ménagères de Châlons(en-Champagne ont décidé de se mettre en
grève à l'unanimité. Leurs revendications sont la revalorisation de la prime IAT (Indemnisation Aptitudes et Technicité) et le retrait des clauses discriminatoires, prime amputée s'ils
sont absents dans l'année.
Une grève des employés municipaux a déjà eu lieu la semaine dernière pour la revalorisation de la prime IAT
(indemnisation aptitudes et technicité). Cette prime a été crée en 2006 avec une promesse d'un échéancier de revalorisation sur 8 ans mais elle n'a jamais été revalorisée depuis sa création. Elle
est au coefficient de 3.5, qui peut aller jusqu'à 8.
L'absence de ramassage concerne surtout le centre ville.
La grève, prévue pour la journée, est susceptible d'être reconduite tant que les agents n'auront pas
de réponse positive.
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23 mars 2014
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11:09
Porte close : c’est ce que les habitants de Sains-Richaumont et des alentours ont tendance à trouver
en arrivant au bureau de poste, depuis la mise en place des nouveaux horaires le mois dernier.
La pomme de discorde : la fermeture une partie de la matinée du lundi, ainsi que le mercredi
après-midi. «La personne qui travaille au bureau de poste ne dispose plus que d’une heure et demie pour faire un travail qui lui prenait trois heures avant. Et le mercredi
après-midi, si on a du courrier urgent, il faut faire 15 kilomètres, se rendre à Vervins, Marle, Guise ou Crécy ! Tout le monde se plaint.».
Uune pétition contre ces nouveaux horaires circule et au moins 150 personnes y ont déjà apposé leur
paraphe. «Cette situation est gênante pour les personnes âgées, et pour ceux qui n’ont pas de voiture. On dirait qu’il n’y a plus de service public. Les gens ont peur que le
bureau finisse par fermer…».
Pour La Pioste, «Il n’y aura pas de fermeture. Le bureau de poste conserve ses 28 heures d’ouverture
hebdomadaires, mais ses horaires ont évolué.Ces nouveaux horaires ont été établis en concertation avec les agents du bureau de poste et la mairie. Il s’agissait donc de s’adapter aux contingences
professionnelles et à la fréquentation de la clientèle»...
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22 mars 2014
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19:42
Le conflit s’éternise chez Manoir Aerospace. Les ouvriers grévistes, certes un peu moins nombreux au fil
des jours, poursuivent le bras de fer engagé avec la direction pour obtenir une hausse des salaires.
«Nous avons fait de nouvelles propositions. On a revu nos prétentions à la baisse mais la direction ne
fait aucun geste dans notre sens. Ils nous disent que notre mouvement risque de faire fermer l’usine mais ils ne négocient pas».
Le mouvement entamé le 11 mars se poursuit donc.
Lundi, les salariés devraient à nouveau être présents devant l’usine.
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22 mars 2014
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19:24
Lors du premier passage dans les bureaux de conciliation des Prud’hommes à Châlons le 11 mars, les anciens
salariés de Grantil ont vu leur ancienne direction botter en touche.
Lundi et mardi, plus de la moitié des ex-Grantil défileront dans les couloirs du tribunal de la ville
préfecture. En connaissant déjà l’épilogue de cette première étape.
Après le 8 avril, date de la quatrième et dernière conciliation, le dossier sera très certainement renvoyé
en audience.
Un rendez-vous serait même fixé au 24 juin. Une date déjà cochée dans les agendas. Les 150 plaignants
attendront ce jour-là la décision de la juridiction pour leur action contre la mandataire liquidatrice. Pour rappel, une insuffisance concernant le plan de sauvegarde de l’emploi est reprochée à
l’experte nommée par le tribunal de commerce.
Après quinze mois de combat, les ex-Grantil ne comptent pas s’arrêter là. Pas après avoir mené tant de
batailles.
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21 mars 2014
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15:37
La société va passer de 42 à 34 salariés (sachant que «les huit qui partent sont des départs volontaires»),
et devrait prochainement être propriétaire de l’ensemble de ses bâtiments, comme l’affirme son gérant qui espère aujourd’hui s’en sortir : «Il y a des clients qui sont partis mais
globalement les gens sont restés et de nouveaux clients rentrent».
Aujourd’hui, la SNB travaille à parité pour l’hôtellerie-restauration, d’une part, et pour les vêtements
professionnels, d’autre part, ce qui lui permet d’éviter les fluctuations d’activité dues aux bonnes ou mauvaises saisons des hôteliers-restaurateurs.
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21 mars 2014
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15:27
Depuis mercredi, les salariés des unités de production et de maintenance de Sita Rekem de Beautor sont en
grève concernant les salaires.
Hier après-midi les délégués du personnel sont entrés une nouvelle fois en négociation avec la direction du
site Sita Rekem de Beautor.
«On nous a proposé de suspendre le mouvement avant de reprendre les négociations».
La totalité des grévistes a donc voté la poursuite du mouvement enclenché mercredi matin, en anticipation
des négociations qui ont commencé mercredi après-midi.
Des négociations qui portent en particulier sur les augmentations individuelles. La direction a proposé une
base de + 0,7 % alors que les salariés réclament entre 2 et 3 % d’augmentation, s’appuyant sur les bénéfices engendrés par la société ces dernières années.
L’entrepris Sita Rekem emploie 24 personnes, direction et personnel administratif compris. La moitié est en
grève, soit la totalité des unités de production et de maintenance. «On a mis le site en sécurité, on est prêts à reprendre n’importe quand».
Classée Seveso seuil haut, l’usine, qui appartient au groupe GDF Suez, fonctionne du lundi matin au samedi
soir sans discontinuer. Son champ d’action est la chimie, plus particulièrement la régénération de solvants.
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21 mars 2014
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15:20
Jusqu’à ce soir minuit, le personnel de la Régie départementale des transports des Ardennes (RDTA) est en
grève. Conséquence directe, les bus ne circulent pas depuis ce matin dans le département. Cela concerne les transports scolaires, périscolaires, et les lignes régulières. «On a laissé le
minimum pour les services de cantine».
Les grévistes, qui souhaitent se faire entendre à propos de la cinquantaine d’emplois impactée sur Sedan à
la suite de la perte du marché sur la zone, ont obtenu ce matin un rendez-vous avec le président du conseil général, dont dépend la RDTA, à 14 h 30.
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