Le syndicat Sud cheminots appelle les contrôleurs des trains à faire grève dès aujourd'hui jusqu'au mardi 2 avril. Un mouvement ponctuel qui s'ajoute à un débrayage suivi depuis plusieurs semaines par les agents de la gare à Reims qui contestent la suppression de trois postes.
Si près d'un tiers des contrôleurs s'est déclaré en grève jeudi, c'est avant tout pour exprimer leur désaccord avec la décision de la direction, qualifiée «d'excès de zèle». Quatre contrôleurs ont été ou sont sous la menace d'une sanction après qu'ils auraient refusé d'effectuer des tournées comme le leur demandait leur hiérarchie.
Levée des sanctions mais aussi apaisement des relations sociales et fin de la dégradation des conditions de travail, telles sont les principales revendications des grévistes. Il y a deux ans, conducteurs de train, contrôleurs et agents de gare ont été rassemblés dans une seule structure. «Depuis, le climat s'est dégradé, il n'y a plus de discussion, les instances ne sont pas respectées…».
Des perturbations sont à attendre sur les lignes TER de la région, les TGV et trains Intercités n'étant pas touchés par le mouvement uniquement régional. Cela se traduit d'un service normal sur certaines lignes à 1 train sur 4 sur d'autres, ceci étant variable selon les jours.