21 février 2013
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11:52
Le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) du mois de décembre a vu le départ de vingt et une personnes,
concernant le pôle commercial et la logistique.
Un plan social qui a ranimé les inquiétudes concernant la bonne santé de la société et qui a été suivi
d'une annonce du maire de Romilly, indiquant l'investissement de 3 millions d'euros à Romilly-sur-Seine de l'actionnaire suédois Grimadi. Une annonce faite à la surprise des représentants des salariés qui n'en avaient, jusqu'à présent, jamais entendu parler
et qui espèrent qu'il ne s'agit pas seulement d'un effet d'annonce sans suite, visant seulement à calmer les inquiétudes des salariés restants.
Après le plan social et l'annonce de ces investissements, nouvel épisode cette semaine avec l'annonce de
l'embauche de personnes en CDD (contrats à durée déterminée), ce qui ne manque pas d'alimenter encore plus les rumeurs.
Pourquoi licencier en décembre pour embaucher en février ? Pour la CGT, ces CDD concernent la
production. Des reclassements dans les ateliers de peinture, décoration et assemblage qui «ne sont pas menacés» avaient été proposés aux cadres licenciés, mais que ceux-ci avaient
été refusés. «On a des vélos électriques à faire, on a besoin actuellement de douze à quinze CDD en production. Tous les ans, on a une période de saison haute». Une période qui nécessite
régulièrement l'embauche de CDD. Par contre, elle espère que le maire de Romilly n'a pas suscité de
l'espoir chez les salariés pour rien.
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21 février 2013
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11:28
Les salariés du fabricant de canapés Atmospheres Interiors restent dans le flou, dans l'attente, subissant la pression qu'imposent la situation et les
incertitudes sur leur avenir.
Mardi soir, la réunion au ministère du Redressement productif n'a pas levé leurs craintes. Ils n'en
espéraient d'ailleurs pas grand-chose hormis être fixés sur leur sort. Ils devront attendre.
La discussion a porté sur deux points principaux : l'offre de reprise proposée par l'actuel vice-P-DG, et
l'éventuelle offre du fonds Montefiore Investment.
Le premier a réitéré son offre : il se propose de reprendre les activités d'Atmospheres Interiors pour 700
000 € et de conserver 80 emplois à Bar-sur-Aube. Le montage juridique n'est pas encore tout à fait établi. il a évoqué le regroupement des activités du siège (Atmospheres Interiors à Bar-sur-Aube
et Confort et Systeme à Séverac-le-Château, dans l'Aveyron) sous l'égide de Diva, une autre société du groupe installée, quant à elle, à Roanne (Loire). Il porterait cette offre avec trois autres actionnaires et proposerait une ouverture du capital aux salariés. Cela se
fera-t-il dans le cadre d'une cession en phase de redressement judiciaire ou après la liquidation, la question reste posée.
Dans les deux cas, le procureur de la République devra donner son accord à ce montage. Les liens entre
l'acheteur et l'entreprise rachetée étant en principe proscrits.
Seconde piste : une offre de Montefiore Investment. Pour le moment, rien de concret. Ce fonds
d'investissement devrait rendre sa réponse en fin de semaine prochaine. Mais les salariés restent pour le moins sceptiques sur cet investisseur. «Ils sont intéressés par les marques, pas par
l'outil industriel».
Le tribunal de commerce de Meaux prendra sa décision lundi 18 mars et non le 25 février comme initialement
prévu.
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19 février 2013
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18:51
Nexans rebondit sur la décision de justice qui a donné raison aux ex-salariés lancés dans un combat pour
l'annulation de leurs licenciements.
«Nous n'acceptons pas le volet du jugement concernant les licenciements pour motif économique, ni les
montants octroyés (de 17 000 à 136 000 euros). On fera appel au tribunal d'Amiens. Des précisions seront à apporter de part et d'autre».
Avec l'appel, il n'y a pas d'exécution provisoire du jugement..
A suivre dix-huit autres cas Nexans, en délibéré au mois d'avril, et cinquante-trois Essex, licenciés en
2008, «dans la même veine», en délibéré au 5 juin.
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19 février 2013
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18:17
Consternation pour les 80 salariés de la société De Gryse, à Origny-en-Thiérache.
L'entreprise de bâtiment, en difficulté depuis plusieurs mois, a fermé ses portes. Un jugement du tribunal
de commerce de Saint-Quentin a confirmé la triste nouvelle : la société, installée depuis 16 ans est condamnée.
Les salariés ont rendez-vous avec le liquidateur judiciaire demain en fin de matinée à
Saint-Quentin.
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19 février 2013
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18:15
La justice a rejeté les plaintes des quinze ex-salariés d’Oxame Revin contre leur ancien PDG. Furieux,
ceux-ci vont faire appel.
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16 février 2013
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14:14
La différence est subtile mais essentielle. Jeudi midi, les salariés de Transcom n'ont pas séquestré leur directeur. Ils l'ont invité à rester
dans les locaux, «sans violence ni contrainte», pour obtenir des réponses à leurs questions. C'est ainsi que durant un peu plus de deux heures, le directeur des centres d'appels de Soissons et
Raon-l'Étape se retranchait dans une salle de réunion, cernée par le personnel de cette plateforme.
Mardi, 70 salariés de Transcom Soissons et une quarantaine du centre d'appels de Montluçon s'étaient rendus
à Vélizy, dans les Yvelines, pour soutenir leurs représentants du personnel lors de la réunion du comité central d'entreprise. Ils espéraient revenir avec la réponse à cette question : Transcom
France, filiale de Transcom Worldwide, se dirigeait-elle vers une liquidation ou un plan social ? La direction n'avait pas été en mesure de leur répondre.
Placée en redressement judiciaire en janvier par le tribunal de commerce de Versailles, la filiale n'a pas
su séduire de repreneurs suffisamment crédibles. La centaine de salariés soissonnais l'a appris vendredi dernier.
«On a réussi à lui faire dire, ce matin, en réunion qu'on allait fermer alors que ça fait des mois
qu'il nous dit : ça va aller.» Ce nouveau refus du groupe de répondre au personnel, l'intersyndicale sait ce qu'elle doit en penser : «Ils veulent laisser pourrir la
situation».
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16 février 2013
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14:01
Pig Aisne a été liquidée en décembre dernier. La défunte société aurait pu laisser sur le carreau les
43 travailleurs du troisième employeur nouvionnais.
«Il fallait sauver nos emplois. L'idée d'une société coopérative était au départ très abstraite. Elle
est devenue concrète au fur et à mesure des rencontres. nous avons été soutenus par tous nos clients et par les éleveurs de la société coopérative agricole de l'Aisne (la SCICA) Aujourd'hui, ils
sont une quinzaine de clients réguliers pour lesquels nous abattons et nous livrons des porcs. Nous en tuons 1 600 par semaine et 1 000 porcelets par mois. Nous prévoyions au départ de reprendre
30 personnes. Nous avons revu nos plans à la baisse. On s'est rendus compte qu'il n'y aurait du travail que pour 25 personnes».
Depuis 1 mois, 25 bras et petites mains, dont 24 actionnaires, abattent 80 porcs à l'heure, alors
qu'auparavant, 130 bêtes étaient vidées.
Leur entrepriseest une société à responsabilité limitée (SARL). «On travaille pour nous, on travaille
pour nous.»
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16 février 2013
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13:41
Deville, spécialisée dans la conception, la fabrication et la vente de systèmes de chauffage domestiques au
bois et aux granulés de bois (poêles, cheminées, inserts), a demandé l'ouverture d'une procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Sedan. Ce qui lui a d'ailleurs été accordé.
Une situation moins rassurante que celle préalablement dessinée par le patron de la PME (125 salariés) de
Charleville-Mézières. Cela passera-t-il à moyen terme par un recours à un plan de sauvegarde pour l'emploi ?
«Pour l'instant, ce type d'opération n'est pas du tout à l'étude. Par l'instant, on se focalise sur
notre trésorerie et la poursuite de notre développement. On vient, par exemple, de sortir notre premier poêle à granulés. Un produit à forte croissance dont on attend beaucoup de résultats. Notre
stratégie doit être payante».
Une chose est en tout cas acquise, les départs naturels qui auront lieu en 2013 dans l'entreprise ne seront
pas remplacés. «Cela concerne potentiellement sept ou huit personnes. Un volant de flexibilité assez important».
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15 février 2013
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10:57
Alors que se poursuivent, sous l'égide du ministère du Redressement productif, les discussions entre la
direction du groupe suédois et les représentants des salariés sur le projet alternatif «niVer», Electrolux n'exclut pas d'autres pistes. En l'espèce, trouver un repreneur.
Un nom circule, celui du groupe belge Punch Metals International (jusqu'alors 400 salariés et 72 millions
de chiffre d'affaires en 2012), basé en Flandre, et qui a fait sensation en reprenant, début janvier, l'usine General Motors de Strasbourg (un millier de salariés).
Spécialisé dans la métallurgie, la tôlerie, la découpe laser… et désormais la sous-traitance automobile,
PMI est également présent, dans l'Oise, où il a repris, durant le premier semestre 2012, les usines Juy à Crépy-en-Valois et Still à Montataire, qui fabriquent toutes deux des chariots
élévateurs.
Les 117 employés de la première (en redressement) sont aujourd'hui au chômage technique, et les 70 rescapés
de la seconde ne sont guère mieux lotis.
Pour l'intersyndicale d'Electrolux à Revin, «Il ne faut rien écarter, mais une chose est sûre : pas
question, le moment venu, de dire "oui" à un chasseur de primes».
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15 février 2013
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10:51
Le tribunal de commerce de Sedan a ouvert, hier, une procédure de sauvegarde pour la SAS Fonderies
Collignon à Deville.
Les fonderies emploient actuellement 160 salariés sur 2 sites.
Pour revenir progressivement à l'équilibre de la trésorerie et espérer retrouver un peu plus de confort, il
faudra aussi programmer un plan de sauvegarde de l'emploi qui débouchera sur 25 à 30 suppressions de postes (sur 80), afin de rendre le site de Saint-Eloi à nouveau rentable.
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15 février 2013
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10:46
La semaine dernière, le tribunal de commerce de Sedan a donné l'autorisation à la société Drumel de
poursuivre son activité.
Mise en redressement judiciaire le 29 novembre dernier, l'entreprise, implanté à Bogny-sur-Meuse, avait
procédé, dès le 14 janvier, à onze suppressions de postes (quatre opérateurs, un contrôleur quaité, un technico commercial, deux finisseurs, un magasinier préparateur d'outil, un régleur) afin de
réduire ses coûts, améliorer sa trésorerie et assurer la pérennité de l'outil de production.
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15 février 2013
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10:39
Les salariés de Cauval Industries font face, attendent d'être fixés sur leur sort, s'accrochent aux maigres
espoirs qu'ils leur restent. Mais ils le savent, même une hypothétique reprise d'Atmosphères Interiors à travers Latfoam serait de toute façon synonyme de casse sociale.
Ils font signer une pétition où il est écrit : «Il serait aberrant de voir des machines vendues au prix
de la ferraille si une liquidation serait (sic) prononcée. Mais les salariés ne pourraient supporter une telle situation, la casse des machines n'est pas exclue face à la colère des salariés.
Ainsi les dettes des créanciers ne seraient pas réglées. Ce n'est pas une menace mais certainement une réalité.»
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