La cour d’appel de Reims a confirmé mercredi la condamnation d’EMO au paiement d’indemnités à une vingtaine de ses anciens salariés.
En juillet 2011, le conseil des prud’hommes de Troyes avait condamné l’entreprise textile de la rue Courtalon à verser entre 10 et 18 mois de salaires à ces anciens licenciés, soit un total estimé à 265 000 €. L’affaire avait fait grand bruit. EMO, qui avait été placée en redressement judiciaire en 2010, était alors une entreprise convalescente. Son président, avait alors craint que cette décision n’emporte son entreprise. Il avait, en vain, demandé la levée de l’exécution provisoire de la décision. Les sommes avaient finalement été payées.
Cette fois, c’est sur le fond que la cour d’appel a confirmé le jugement de première instance. Le plan de sauvegarde de l’emploi mis en place durant le redressement judiciaire de 2010 a été à nouveau jugé insuffisant au regard des moyens du groupe.
La semaine dernière, la cour d’appel de Reims avait donné tort dans la procédure de contestation de l’ultime plan de sauvegarde de l’emploi d’Olympia.