Le compte à rebours est lancé pour les Transcom. Alors que le groupe Transcom Worldwide a décidé, en fin d'année, de cesser de soutenir sa filiale
Transcom France après le 28 février, les salariés soissonnais ne désarment pas.
Après la manifestation organisée au siège social de Transcom France, le 12 février, à Vélizy dans les Yvelines, l'invitation à rester et à donner des réponses sur leur avenir, faite à leur directeur le 14 février sur le site du parc Gouraud, ils se sont à nouveau mobilisés, hier, en investissant France Telecom à Soissons.
Pour l'heure, les salaires ne sont plus garantis après le 28 février. Aucun repreneur crédible n'a été trouvé malgré les recherches actives des salariés eux-mêmes et par la communauté d'agglomération du Soissonnais.
Une audience du tribunal de commerce de Versailles est prévue le 7 mars pour sceller le sort de Transcom France et de ses 500 salariés (dont une centaine de Soissonnais).
Ils attendent avec «impatience et inquiétude» la date du 7 mars. Entre-temps, le 28 février, une réunion entre Transcom et le ministère du Redressement productif devrait se tenir.