Le séisme du 6 février dernier est un des plus fort recensé sur la faille est-anatolienne. Sur cette faille, le choc a provoqué une rupture de 200 kilomètres de long, 25 kilomètres de profondeur, et un déplacement de la plaque anatolienne d’au moins trois mètres. Après les répliques du 20 février, le bilan dépasse désormais les 50 000 morts. Les résidus d’amiante, de plomb ou de micro-plastiques polluent les gravats et les airs. Des craintes d’une épidémie de choléra émergent également. Vingt-quatre ans après le séisme d’Izmit près d’Istanbul, la Turquie ne semble pas beaucoup mieux préparé au risque sismologique pourtant inhérent à son positionnement géologique. Une colère se fait entendre à la fois contre les promoteurs immobiliers, mais aussi contre le président RecepTayyip Erdogan et son parti l’AKP qui depuis 20 ans maintenant, fonde la croissance économique du pays sur le secteur du bâtiment.
Dans la deuxieme partie nous discuterons du 7 mars à l’aide de la réflexion d’une vieille camarade Rosa Luxembourg. Texte de Rosa Luxembourg Greves de masse, Parti, Syndicats 1(marxists.org)