L'Egrégore revient ce soir sur les défilés de la journée du 28 avril et du 1er mai, et plus particulièrement sur ceux de Marseille. Les manifestations de ces derniers jours ont été marquées par une répression et une gestion du maintien de l'ordre inédite, avec pour résultat plus de cent interpellations sur l'ensemble du territoire dont au moins cinquante à Marseille.

Au delà de cette répression le mouvement contre la loi travail peine a trouver son rythme même si ici ou là des initiatives commencent à se développer, c'est de cela également que nous parlerons avec des camarades du Réseau Communiste Antigestionnaire.

Le MEDEF et la CFDT se sont mis d’accord : les intermittent-e-s devront faire 185 millions d’euros d’économies par an pour la convention d’assurance chômage qui doit être signée avant juillet prochain. Et, à horizon 2020, c’est 400 millions d’euros d’économies par an qui est demandé, ce qui représente un quart des allocations actuellement versées.

Interventions lors de l’assemblée générale appelée par la coordination des précaires et intermittent-e-s,au théâtre de la Colline le 4 Avril 2016, et cela dans le cadre de la lutte contre la loi travail (son du à L'actualité des luttes)

Puis nous revenons sur la lutte actuelle des cheminots et sur la lutte contre la loi travail.

Une analyse de la répression avec un son réalisé à la faculté de Tolbiac à Pais le 17 mars 2016

Intervention de Frédéric Lordon lors du meeting de Tolbiac le 30mars 2016

Avec cette nouvelle loi, la quatrième, traitant du problème du travail et de l'emploi, Valls et son gouvernement continuent leur action de destruction des droits des salariés avec la même méthode utilisée depuis 4 ans : modifier les textes en prétendant améliorer les droits des travailleurs mais en les réduisant en réalité.

Le projet de loi de la ministre du travail El Khomri dite "loi travail", s'inscrit dans cette vision de la société où ce qu’il subsiste encore du fameux “modèle social” doit désormais disparaître.La bourgeoisie se sent à tort ou à raison en position de force et elle commande à son actuel fondé de pouvoir, le Parti Socialiste, de lui ouvrir la voie vers une exploitation quasi sans limite du travail salarié. Pour la bourgeoisie l’époque du compromis relève dorénavant de l’histoire ancienne. Elle a décidé de liquider une fois pour toute les derniers garde-fous concédés en contre partie de l’exercice de son pouvoir.

C’est à la base et à elle seule, c’est à dire à l’ensemble des travailleurs syndiqués ou non, avec ou sans papier, du secteur public ou du secteur privé, aux chômeurs, aux étudiants, aux lycéens de prendre en main la conduite de la lutte sans se laisser abuser par les tentatives de division que le gouvernement tente déjà de mettre en œuvre.

Nous pouvons gagner, nous devons gagner !

Cette émission est la deuxième partie du débat (enregistré par L'actualité des luttes sur FPP) qui a eu lieu au village de Bonnet dans le cadre du camp organisé à Bure début août 2015.

La première partie, diffusée le 04 janvier 2016 portait sur les acquisitions foncières de l'Andra.

Cette seconde partie pose le problème du foncier (terres agricoles, bois,...) en Meuse et en Haute-Marne et de comment le rouleau compresseur de l'Andra s'exerce sur les paysans. En présence de paysans du COPAIN 44 qui explique comment ils résistent sur la question foncière à AGO-Vinci à Notre-Dame-des-Landes