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28 octobre 2024 1 28 /10 /octobre /2024 19:04
20241028 STOP MINE ALLIER ET AILLEURS

Par le projet d’extraction de lithium, du producteur au consommateur, mine et usine de broyage, canalisations sur 15 km jusqu’au quai de chargement, puis transport jusqu’à l’usine de raffinage et pour finir convoyage jusqu’aux usines «giga-factories» (comprendre la fabrication de batteries), le département de l’Allier devient, sans le vouloir, le laboratoire des futurs projets miniers, dans un emballement de l’extractivisme décomplexé européen et mondial.

Pour parler de la lutte contre le projet d’ouverture de mine de lithium dans l’Allier, nous sommes en compagnie de Dominique, membre de l’association collégiale Stop mines 03

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5 septembre 2023 2 05 /09 /septembre /2023 06:54
20230904 Convoi de l'eau

Du 18 au 26 août, 700 personnes  partis des deux-Sèvres, en vélo ou sur des tracteurs, ont rejoint Paris en traversant cinq départements pour dénoncer «l’accaparement de l’eau» et contre les bassines. Nous avons discuté avec l'une d'entre elles et tenté d'en tirer un bilan.

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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 08:59
Un peu d'humour

Trouvez la faute

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 12:45

Nom de code de l’opération : ACIER, pour Ardennes Complexe Interservices d’EntRaînement.

Les marchés sont lancés. Le chantier est imminent. La livraison est attendue pour le printemps 2017. Le coût, 1,5 million d’euros, est financé par le conseil départemental à 80 %, sur les crédits non utilisés par l’aire de franchissement de la Meuse, qui n’a pas vu le jour, avec une participation des Armées à hauteur de 10 %.

Cet équipement hypermoderne, installé sur les terrains militaires du Bois-Fortant à Charleville-Mézières, sera une plateforme de formation au combat en milieu urbain. Selon le département, «il pourra ainsi contribuer à la notoriété et au rayonnement du 3ème RG et des Ardennes». Une 4ème compagnie de combat du génie, qui fait partie du 3ème RG depuis le 4 avril 2016, a été créée dans le cadre de la montée en puissance de la force terrestre, suite aux décisions politiques prises après les attentats de 2015 (11 000 personnels pour ce renfort de force opérationnelle terrestre, étalés sur les années 2015 et 2016). La 4ème compagnie de combat du génie a pour mission essentielle l’appui aux unités de mêlées. Ainsi, elle apporte une aide à la progression en ouvrant les itinéraires, en déminant les zones à risques ou en construisant des ouvrages. Elle peut également aider à la contre mobilité par la construction ou la mise en place d’obstacles pour contraindre la progression ennemie.

Il est susceptible de répondre à des besoins d’entraînements spécifiques d’unités de la Défense ou des forces de sécurité publique, basées hors du département. Les équipes du RAID et du GIGN en bénéficieront.

Pour justifier «ce complexe polyvalent -réellement innovant sur le territoire métropolitain-», le département indique que «le SDIS pourra également y dispenser des formations aux secours, au profit du régiment ou d’autres publics. De plus, les installations seront ouvertes, dans le cadre de formations effectuées par le département d’IUT «Hygiène Sécurité Environnement» et le Lycée Professionnel Armand Malaise».

Or l'armée française a entrepris en 2004 la construction d'un centre interarmes d'instruction au combat en zones urbaines. Le CENZUB est le Centre d'entraînement aux actions en Zone Urbaine de l'armée de Terre Française. Il a été ouvert en 2006 dans le camp de Sissonne, dans le département de l'Aisne. Le coût de fabrication du CENZUB est estime à 80 millions d'euros.

Dans les compétences dévolues au département en matière de Secours et sécurité n’apparaît que le Service d'incendie et de secours (SDIS), l’armée, la police et la gendarmerie relevant des compétences de l’Etat (sauf la police municipale) …

Dans le même temps, face à la hausse des charges et dépenses obligatoires pour le compte de l’État, et à la baisse des dotations, le conseil départemental tire «la sonnette d’alarme», pour garantir ses missions, comme l’entretien des routes. «L'État nous doit 400 millions !».

Trouvez l’erreur.

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 10:55
La THT entre Reims et Charleville inaugurée

La ligne à 400 000 volts entre Charleville-Mézières et Reims, gérée par RTE, filiale d’EDF, a été inaugurée hier vendredi. Cette ligne est mise en fonction depuis le 2 septembre. Elle comporte 2 circuits, utile en cas de maintenance ou d'intervention technique sur l'un des circuits permettant de sécuriser l'arriver de l'alimentation électrique pour 300 000 foyers. 182 pylônes ont été nécessaires.

Cette ligne nouvellement réalisée a deux objectifs : d'une part renforcer la capacité électrique pour faire face au développement économique du secteur (sic) et d'autre part pour sécuriser l'alimentation régionale. Cette nouvelle ligne permettra d'accueillir de nouvelles énergies renouvelables telles que les éoliennes qui se multiplient dans le rethelois et le vouzinois, obligeant une modification du tracé initial.

En 2002, le CIRC (Centre International de Recherche contre le Cancer de l'OMS) a classé les champs magnétiques ELF (50-60 Hz) émis par les lignes HT et THT comme cancérogène possible (catégorie 2B) soit un niveau identique à celui du plomb et de l'essence.

Selon l'étude "Vivre avec une ligne THT ?" du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques, les animaux d'élevage exposés aux champs électromagnétiques de lignes à hautes tensions présentent des troubles du comportement : nervosité, agressivité, hésitation... qui se manifestent notamment par des traites inégales, des diminutions de poids, et un ralentissement de la croissance.

Sur le réseau de transport d’électricité, le gestionnaire RTE déclare un taux de pertes compris entre 2 % et 2,2 % depuis 2007. ERDF qui gère les lignes moyennes tensions déclare une perte de 6 %. Avec les pertes des transformateurs, et les autres pertes, ce serait officiellement environ 10 % de l’électricité produite qui serait perdue dans le transport.

A quand une production décentralisée ?

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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 07:54

Le conseil régional a voté, le 1er juillet, lors d’une réunion de sa commission permanente, une subvention de trois millions d’euros pour Vatry et Lorraine-Airport, à raison de 1,5 million chacun.

S’agissant de Vatry, dont la gestion vient d’être reprise en régie par le Département de la Marne, il s’agit d’un soutien à son fonctionnement, une possibilité rendue possible par des directives européennes. Cette année, il est par ailleurs prévu que le Département de la Marne et la communauté d’agglomérations de Châlons-en-Champagne participent respectivement à hauteur de 1 500 000 € et 500 000 €.

Donc un montant global de 3,5 millions d’euros. Pour quel résultat ? En termes de passagers, le nombre est passé de 100 857 en 2013 à 83 893 passagers en 2015. Et cela risque de se dégrader, vu les avatars qui se sont déroulés ces derniers temps (passagers bloqués pour cause de panne ou absence de pilotes). Pour le fret, vocation initiale de cet équipement, 4 585 tonnes de fret ont transité par Vatry alors que des perspectives optimistes évoquaient près de 150 000 tonnes.

Vatry, c'est avant tout un gouffre financier depuis son inauguration en 2000. Le coût total de l'aéroport marnais dépasse les 220 millions d'euros, soit le coût de la construction de 200 écoles primaires.

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 13:00
La facture du chantier titanesque de l'A304 augmente encore

Lors du débat d’orientations budgétaires, le Président du conseil départemental 08 déclarait : «Parmi nos principaux projets, il y a la fin du chantier de l’A304, dont on sait déjà qu’il y aura un dépassement du coût». Le coût prévisionnel (valeur en 2007) était de 330 M€ TTC. En 2013, son coût était estimé à 430 M€. L’autoroute, 31 km entre La Francheville et Rocroi, connaît une nouvelle inflation, avec un surcoût de 53 millions d’euros, soit un coût total de 483 millions. Cela fait cher du kilomètre (15,6 M€) !

La facture s’établit ainsi : 55 % pour l’État, 28,33 % pour la Région et 16,67 % pour le Département. A cela, il faudrait ajouter pour le département les 20 millions pour construire le barreau de raccordement de Charleville, les 22 millions pour le tronçon Rocroi – Gué-d’Hossus, et les 3,5 pour la portion entre Gué-d’Hossus et la Belgique. Soit un coût total pour le département des Ardennes de 126 M€. Et pour la région de 137 M€ (un emprunt de 100 M€ a été réalisé).

Les contribuables peuvent toujours se consoler avec une bonne nouvelle : l’autoroute sera livrée comme convenu fin 2017 !

En 2014, Christophe Dumont, alors élu écologiste au Conseil Régional, déclarait : “Ce qu’il est convenu d’appeler «la branche ouest du Y ardennais», soient les 31 kilomètres entre La Francheville et la frontière belge, destinés à l’origine à relier rien moins que la mer du nord à la méditerranée n’auront pas de continuité en Belgique, les 12 kilomètres du contournement de Couvin sont encore incertains, les 12 km de la sortie sud de Charleroi, s’ils étaient réalisés, ne le seraient qu’à 2X1 voie ; entre les deux, les 35 km de la nationale 5 entre le nord de Philippeville et Couvin, à 2X2 voies avec carrefours à niveau, sont dans un état déplorable et les finances de la région wallonne, comme celles des collectivités françaises sont au plus bas, rendant hypothétique leur réfection .

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 20:45
Manifestation à Mazagran contre des projets incohérents

Une centaine de personnes s'est donné rendez-vous à Mazagran afin de manifester leur mécontentement contre des projets locaux comme celui de la porcherie aux 7.000 porcs de Leffincourt mais aussi contre la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Ces agriculteurs entendent vouloir sauver l’agriculture paysanne en dénonçant des projets qu’ils estiment incohérents. L'endroit de cette manifestation n'a pas été choisi au hasard. C'est un passage obligé entre les départements de la Marne, la Meuse et les Ardennes.

Des membres de la Confédération paysanne et des associations de défense de la nature se sont donc retrouvés pour un pique-nique géant ce dimanche. Tous ces acteurs défendent également une autre idée de l'agriculture comme la défense des producteurs locaux.

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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 11:24
Non aux expulsions à Notre-Dame-des-Landes

Journée de mobilisations sur Nantes et ailleurs, le 9 janvier 2016

Le gouvernement trahit les accords obtenus par la lutte selon lesquels ni les travaux de l'aéroport ni les expulsions ne commenceraient avant l'épuisement des recours juridiques.

En effet, les habitants et paysans dits «historiques», qui étaient propriétaires ou locataires avant la déclaration d'utilité publique (DUP), ont été assignés en référé expulsion le 10 décembre. AGO-Vinci demandait l'expulsion immédiate des habitants, avec pour contrainte une astreinte financière de 200 à 1000 € par jour. Et mise sous séquestre des biens et cheptels.

Le moment était sans doute malvenu sur le plan politique : COP21 et élections régionales. Les deux avocats ont accepté la mise en suspens de la procédure, celui d'AGO-Vinci affirmant sa volonté de la relancer en janvier.

Après que les tentatives de vider la ZAD par les forces policières ont échoué en 2012, l’État essaie maintenant de le faire sous la pression financière sans même avoir à se risquer à venir sur le terrain.

Il n'est pas question de laisser l’État expulser une partie d'entre nous, ni même de laisser peser une telle menace sur l'ensemble des habitants de la zone. Notre perspective est l'abandon du projet, cependant notre force collective doit arracher immédiatement l'engagement de l’État à renoncer à toute procédure d'expulsion jusqu'à ce que tous les recours soient menés à leur fin.

Le 30 décembre, AGO-Vinci a relancé la procédure pour une audience contradictoire le mercredi 13 janvier.

Une AG le soir même a décidé d'avancer la mobilisation au samedi précédent.

Nous appelons donc à une forte mobilisation le 9 janvier sur le périphérique de Nantes, en convois de tracteurs, vélos, marcheurs, convergeant vers Cheviré, pour un grand banquet partagé au pied du pont, victuailles tirées des sacs.

Le tout dans une ambiance enthousiaste, conviviale et sereine, celle que nous avons su conserver pendant les huit jours de notre convoi «CAP sur la COP» malgré l'état d'urgence. L'action de cette journée autour de Nantes sera assumable par tous et toutes et gérée ensemble de bout en bout. Nous nous portons collectivement garants de son succès.

Nous ne laisserons jamais disparaître les terres de la zad et tous ceux qui la font vivre.

Nous appelons donc à nous rejoindre pour une mobilisation le 9 janvier 2016, que ce soit :

- à la tracto-vélo de Notre-Dame-des-Landes à 8h30, qui ira jusqu'au périphérique de Nantes

- si vous n'avez pas de vélo : à la manifestation piétonne (les deux se rejoindront)

et si vous êtes trop loin, à des manifestations, blocages, occupations et autres formes d'actions près de chez vous en solidarité contre les expulsions, (plutôt) le 9 ou le 16 janvier, selon possibilités locales appréciées par les comités de soutien... Rennes, Toulouse, d'autres villes... ont déjà annoncé des actions.

À l'appel des composantes de la lutte contre l'aéroport :

des membres de la Coordination (ACIPA, ADECA, Agissons Pour l’Avenir, ATTAC, CANVA, CéDpa, CELA, Confédération Paysanne 44, décroissanceS-MOC, GAB44, PG44, NPA, UD44 Solidaires, EELV, ENSEMBLE !, Nature-Avenir, Natur-Action, OBSLAB, Vertou Écologie Solidarité, Sèvre Propre 2015, Solidarités Écologie), le COPAIn, Naturalistes en lutte, des habitant-e-s de la ZAD, des comités de soutien...

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 19:59
THT Charleville-Reims et travailleurs détachés

Le réseau de transport d'électricité de la région est structuré autour d'un seul axe nord-sud reliant Charleville-Mézières à Troyes via Reims. La partie nord de cette ligne à 400 000 volts, reliant les postes de Lonny (Charleville-Mézières), Seuil (Rethel) à Vesle (Reims) va être reconstruite. Les travaux de cet investissement de 110 millions d'euros ont commencé début 2015 et se poursuivront jusque septembre 2016. Ce sont 182 nouveaux pylônes qui vont être levés sur les 80 kilomètres de ligne entre Charleville-Mézières et Reims. Ils seront plus robustes et pourront accueillir 6 faisceaux de câbles au lieu de 3 actuellement.

Ces travaux ont été confiés à cinq GIE principaux (Groupement d'Intérêt Economique) qui se répartissent les 80 km de ligne: Eiffage (basé à Launois-sur-Vence dans les Ardennes), Omexom et CTeam (basés à Sault-lès-Rethel dans les Ardennes), Ineo (basé à Pontfaverger-Moronvilliers dans la Marne) et Spie Fondations intervenant sur tout le tracé. Les entreprises locales sont des sous-traitants dans les domaines tels que le génie civil, les aménagements paysagers, le service de gardiennage, le recyclage de matériaux et les besoins en hébergement et restauration.

Un accord entre RTE et l'Etat français prévoit que 10% du budget global des travaux doit être affecté à des actions locales ou régionales. Ainsi, RTE consacre 8 millions d'euros à des projets locaux, dans les 31 communes traversées dans les Ardennes et dans la Marne. Des projets de développement économique, avec des actions en faveur de l'emploi, la valorisation du patrimoine naturel et culturel, la création de services ou d'éco-activités…, des projets de protection du milieu naturel comme l'installation de systèmes de protection d'espèces protégées, des mesures esthétiques améliorant l'insertion du nouvel ouvrage ou des mesures d'insertion d'autres ouvrages électriques dans le paysage

A Viel-Saint-Rémy dans les Ardennes, jusqu’en octobre, une trentaine de travailleurs portugais logent dans cette commune. «Ils travaillent à la reconstruction de la ligne électrique haute tension entre Charleville et Reims», chantier qui emploie 300 personnes actuellement. Ils seraient 56 au total.

«Pourquoi des Ardennais n’ont-ils pas été embauchés ?» «Nos accords avec RTE prévoient un volume d’activité annuelle qui ne peut être lissé et nous connaissons des pics d’activité», avance le responsable d’affaires pour Eiffage, pour justifier la présence de sous-traitants étrangers.

Selon les chiffres officiels de la Direction générale du travail, la France a accueilli 230 000 travailleurs détachés en 2014 contre… 7 500 en 2000 et 38 000 en 2006 ! Selon un rapport parlementaire de 2013, «220 000 à 300 000» travailleurs sont détachés illégalement en France chaque année.

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 16:21

La Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DREAL), en charge de la maîtrise d’ouvrage du projet, a donc déposé un nouveau dossier de demande d’autorisation des travaux, le 21 mars 2014.

Au terme de l’instruction du dossier, celui-ci a été présenté en enquête publique du 10 juin au 9 juillet 2014. A l’issue de la consultation du public, la Commission d’enquête a rendu ses conclusions et son rapport avec avis favorable sur le dossier, en date du 17 juillet 2014.

Le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST) consulté le 9 septembre 2014 sur le projet d’arrêté d’autorisation a rendu un avis favorable.

En conclusion de cette procédure, le préfet des Ardennes a signé le 11 septembre 2014 le nouvel arrêté d’autorisation des travaux de l’A 304 au titre de la loi sur l’eau.

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 22:18

Les péripéties autour de l’autoroute obligent le préfet des Ardennes à signer des arrêtés à la chaîne. Le 9 mai, il a paraphé le troisième en trois mois, ouvrant la voie à une nouvelle enquête publique, quatre ans après la première.

«La décision du tribunal administratif est claire : le chantier doit être arrêté. Notre seule marge de manœuvre, c’est que tous les travaux démarrés qui présentent un risque pour l’environnement, les biens ou les personnes, peuvent être terminés. Ce qui était reproché, à savoir la description des surfaces naturelles impactées par le chantier, et la description des mesures compensatoires, a été précisé».

La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de Champagne-Ardenne, maître d’ouvrage, a déposé le 21 mars un nouveau dossier de demande d’autorisation des travaux, complété le 28 avril. Les aspects environnementaux épinglés par la justice ont été «bétonnés».

L’enquête publique va se dérouler du 10 juin au 9 juillet. Les membres de la commission d’enquête, désignés par le tribunal administratif, tiendront des permanences dans les vingt communes traversées par les 31 kilomètres de l’A304.

L’État espère obtenir un nouvel arrêté d’autorisation fin septembre, début octobre. Cet automne, si tout va bien, le chantier dans son ensemble pourrait donc reprendre. Avec un retard d’environ sept mois, au cours desquels de nombreux travaux auront cependant pu être menés (ceux déjà entamés qui sont poursuivis, pour des raisons de sécurité - des ponts commencés, des cours d’eau déviés, des berges à stabiliser...-).

Mais qui indemnisera les entreprises mises au chômage forcé, total ou partiel ? Aucune décision n’est prise à ce jour. La Région et le Département renvoient la balle à l’État, qui envisage d’évoquer ce sujet sensible lors de la prochaine réunion des cofinanceurs, prévue durant la deuxième quinzaine de juin.

Achever les travaux en 2017 reste donc d’actualité.

Enquête publique relancée sur l’A304
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