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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 17:29

Les psychiatres de l’établissement public de santé mentale départemental (EPSMD) de l’Aisne, basé à Prémontré, ont lancé un appel à la grève pour ce mercredi 29 avril de 9 à 17 heures.

Ils entendent ainsi dénoncer les «menaces d’interdiction d’exercice et de non-renouvellement de cartes de séjour» de trois de leurs collègues, l’une originaire du Vietnam, les deux autres de Côte d’Ivoire et du Sénégal.

La première, qui est en charge des pavillons des enfants et des adolescents a, le 22 avril, reçu un courrier de la préfecture lui signifiant le non-renouvellement de son titre de séjour.

Les médecins redoutent que les autorités prennent la même décision s’agissant des deux autres praticiens.

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 20:27

AUJOURD'HUI DANS LA RUE...

Il aura donc fallu attendre le 9 avril pour que les centrales syndicales daignent nous convoquer dans la rue pour témoigner de notre opposition à «l'austérité » selon leur propre terme. Et encore, il s'agit, sauf pour de rares exceptions locales, d'une manifestation centralisée, excluant ainsi l’immense majorité des travailleur.se.s en lutte, les désarmant en affaiblissant leurs capacités de se mettre en grève et en empêchant la possibilité de rencontres, de discussions, voire la tenue d'assemblées. Il ne faudrait pas que les manifestant-e-s de Jeudi s'imaginent participer à un mouvement social mais remplissent paisiblement leurs rôles de chair à syndicats en permettant à ces derniers d'accéder à la table des négociations. Enfin, espérons au moins qu'il fasse soleil...

Certes il est facile de râler sur l'attitude des bureaucraties syndicales, il semble cependant plus intéressant d'interroger nos propres responsabilités. La somme des attaques sociales réalisées par la gauche au cours de ces trois dernières années aurait dû nous faire réagir depuis bien longtemps car ce qui est train d'être réalisé par ce gouvernement n'est pas seulement le programme du Medef, c'est un recul historique et une adaptation silencieuse aux nouvelles normes d'exploitation du 21ème siècle.

Le gouvernement français tente d'imposer ce que les salarié-e-s allemand-e-s ont subi sous le gouvernement social-démocrate Schröder avec la réforme Hartz 4, en clair une dégradation et une précarisation sans précédents des conditions d'existence ; au nom de la rentabilité financière exigée par Bruxelles, Hollande-Valls veulent briser une fois pour toutes la résistance sociale qui avait fait reculer Chirac-Juppé en décembre 95.

En vrac nous pouvons relever l'entrée en de la nouvelle convention Unedic, l'accord national interprofessionnel (ANI), le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), le travail du dimanche, la stagnation des salaires, les réductions drastiques des budgets alloués à la Santé et au Social, les fermetures d’hôpitaux, de classes, d’usines, la réforme de l’assurance chômage,...

On a voulu faire de la loi Croissance, activité et égalité des chances économiques, dite loi Macron, le symbole de la politique gouvernementale. Tant sur la forme, adoption de manière autoritaire par le 49-3, que sur le fond, fin du contrat de travail, cette loi en est emblématique. En effet, le contrat de travail était considéré par la loi comme un «lien de subordination permanent», entre deux parties inégales : l’employeur qui dicte les règles, le salarié qui n’a pas d’autre choix que de les accepter pour se nourrir. La loi Macron transforme ce principe en un contrat civil où la relation entre salarié et employeur sera considérée comme une soumission librement consentie, avec toutes les conséquences induites en cas de résistance.

C'est donc bien l'exploitation qui est au coeur de la politique de Hollande et de Valls et les attendus sont clairs: nous faire accepter des boulots de merde, payés des miettes...et ce sans moufter. Car la répression contre les résistances sociales et l'accroissement du flicage instauré par les gouvernements de droite comme de gauche ces dernières années, l'impunité de cette même police, tant dans la rue que dans les tribunaux, renforcent notre sentiment d'impuissance et de colère. Et l'on risque désormais son intégrité physique, voire sa vie même, lorsque l'on participe à des manifestations.

Alors oui! Il faut refuser ce recul historique qu'on veut nous imposer pour pouvoir augmenter toujours plus les dividendes des actionnaires, les bonus des patrons et des hauts fonctionnaires (de plus en plus interchangeables, comme Macron...).

Pour cela il va nous falloir sortir de l'isolement, reprendre confiance en nos capacités, en notre force, retrouver le goût du collectif pour résister à ces mesures soi-disant inéluctables qui ne sont que la conséquence de notre attentisme et de notre désarroi.

Brisons ce consensus social hypocrite, cette union nationale qui ne sert qu'a conforter l'ordre des puissants et diviser ceux et celles qui auraient tout intérêt à s'unir, sabotons leur «réforme» et reprenons le chemin de la lutte...

Autant dire qu'il va nous falloir un peu plus qu'une simple journée d'action...

...DEMAIN ON CONTINUE ?

Organisation Communiste Libertaire

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 11:58

Selon une enquête de 60 Millions de consommateurs sur 150 principales villes de France, l’eau est précieuse partout, mais encore plus à Évreux, Saint-Quentin et Laon. Dans ces trois villes, le mètre cube d’eau coûtait plus de 5 € au 1er janvier 2014. Autrement dit, une famille de 4 personnes dont la consommation moyenne est évaluée à 120 m3 d’eau débourse chaque année plus de 600 € !

Les prix de l’eau ont augmenté en moyenne de 6,3 % depuis 2011, pour une inflation de 4 %. Dans 85 % des grandes villes françaises, le prix de l’eau a augmenté plus vite que l’inflation. Et, dans une ville sur deux, la hausse est même deux fois supérieure.

Evreux cumule la première place des villes où le prix est le plus élevé (5,17 euros le mètre cube) et la plus forte augmentation depuis 2011 (+ 37 %). Derrière Evreux les deux villes qui payent l’eau le plus cher sont dans l’Aisne : Saint-Quentin (5,16 euros) et Laon (5,06 euros). Antibes a enregistré la plus forte baisse (- 56 %) et est la ville où le mètre cube d’eau est le moins cher (1,50 euro), bien en dessous de la moyenne nationale de 3,55 euros pour l’ensemble des 150 grandes villes étudiées. En 2014, le mètre cube d’eau à Reims coûtait plus de 3,05 € en 2014 (3,36 € en 2009).

Dans les régions agricoles ou fortement industrielles, l’eau doit subir des traitements de dépollution plus complexes. Il faut moderniser des installations parfois anciennes. C’est le cas d’Evreux, qui a réalisé deux investissements importants pour 87 millions d’euros ces dernières années (construction d’une usine de traitement de l’eau et d’une station d’épuration ; changement des branchements en plomb ; remplacement de nombreux compteurs ; installation de la télérelève...). En amont de la chaîne, dans certaines régions où les nappes phréatiques sont de moins bonne qualité, l’eau nécessite plus de pré-traitements avant d’être distribuée.

Les villes mettent aussi en avant l’augmentation de la TVA sur la partie assainissement, qui est passée de 5,5 % à 10 % entre 2011 à 2014, ou encore les différentes redevances perçues par les agences de l’eau. La part du prix correspondant à ces taxes et redevances a ainsi augmenté de 14,5 % entre 2011 et 2014.

Certaines villes, comme Antibes, ont pu réduire leur prix en renégociant les contrats passés avec les gestionnaires, notamment dans le cas de délégation de service public.

Dans une enquête réalisée par la CLCV en 2009, le prix de l’eau dans les communes du secteur rémois variait de 2,22 € à 4,20 € soit 89 % d'écart. En cause, les montants de l’abonnement et du traitement des eaux usées dûs à la gestion (régie municipale ou affermage).

Et comme le système français fonctionne sur la règle de «l’eau paye l’eau», toute dépense est directement répercutée sur le prix de l’eau vendue aux consommateurs.

Dans certaines villes, une personne seule paie le mètre cube d’eau 40 % plus cher qu’une famille de 4 personnes ! Le montant de l’abonnement est parfois tellement élevé et prend une part tellement importante dans la facture totale que réduire sa consommation ou l’augmenter de quelques mètres cube par an ne se voit presque pas sur la facture...

Face à ces disparités, France Libertés, qui a mené l’enquête avec 60 Millions de consommateurs, plaide pour la définition au niveau national d’«un nouveau système du service public de l’eau», regrettant qu’il n’y ait «pas d’ambition pour une péréquation sur le prix de l’eau», comme pour le gaz ou l’électricité, où les tarifs réglementés sont les mêmes pour tous sur l’ensemble du territoire.

Pour rappel, les coupures d’eau de la part de leur opérateur pour récupérer des impayés sont une pratique illégale depuis un article de la loi Brottes de 2013, entré en application en 2014.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 21:04

Les Ardennes et l’Aisne figurent parmi les dix départements les plus pauvres de France, selon une étude de l’Insee.

L’enquête se fonde sur le «taux de pauvreté», c’est-à-dire «la proportion d’individus dont le niveau de vie est inférieur pour une année au seuil de pauvreté», actuellement 987 euros par mois. Le niveau de vie équivaut au revenu disponible par foyer : salaires, pensions, prestations sociales… après une éventuelle déduction d’impôts.

Sur le nombre total de Français vivant sous le seuil de pauvreté, 5 % reconnaissent souffrir de «privations matérielles sévères» qui ne leur permettent pas de payer leurs factures ou de se chauffer.

Les Ardennes et l'Aisne parmi les départements les plus pauvres
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 11:34

Vendredi 20 février près de 90 sapeurs-pompiers professionnels et quelques administratifs et techniques se sont rassemblés devant la direction départementale pour dénoncer la baisse des effectifs de nuit (environ 15 %) et exprimer leur désaccord sur les orientations du Règlement Opérationnel (R.O.)

Lors des deux derniers comités techniques, les représentants du personnel ont largement voté contre le projet du R.O., qui est à la fois rétrograde et dangereux pour les intervenants. La Commission Administrative et Technique des Services d’Incendie et de Secours a elle aussi émis un avis défavorable à une très large majorité, et cela pour les mêmes raisons.

Une réunion a lieu à la préfecture ce lundi. En tant que responsable des opérations de secours Marnais, le préfet n’a pas donné son accord, rien n’est applicable dans ce projet de R.O.

Suite à la demande des trois organisations syndicales représentatives du SDIS, une réunion préparatoire de CHSCT se tiendra bientôt pour évoquer les résultats et conclusions de l’enquête sur les risques psycho-sociaux. Cette étude devra mettre en avant les souffrances dues aux dysfonctionnements, en identifier les sources, trouver des réponses adaptées et les mettre rapidement en place.

Les sapeurs-pompiers volontaires sont également très inquiets sur le niveau des formations qu’on leur propose, ainsi que les possibilités de départ en intervention avec des chefs d’agrès (pompier responsable de la planification et de la gestion des activités du personnel armant son véhicule) n’ayant pas le niveau de compétences requis, situation aggravée par un sous-effectif de pompiers dans les véhicules.

Le SDIS de la Marne est non seulement le plus pauvre de sa catégorie, mais en plus il est devenu certainement le plus mauvais dans le domaine de la sécurité.

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 10:27

Jeudi 19 février, une épaisse fumée a noirci le ciel, devant les bâtiments de Cités en Champagne, le siège de la communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne.

Près de 150 agents territoriaux de la CAC, de la Ville et du CCAS s’étaient réunis à l’appel de la CGT. Ils ont manifesté et fait part de leur large inquiétude après la remise en cause d’un certain nombre de leurs acquis sociaux : une prime de fin d’année lissée, des départs à la retraite non remplacés, la suppression d’un indice de bonification pour les agents de maîtrise…«La lutte va démarrer: Les économies, c’est sur notre dos qu’ils vont les faire».

Dans la foulée, des comités techniques paritaires devaient se réunir. Faute de quorum, ceux du CCAS et de la Ville n’ont pas pu se tenir et sont reportés après les vacances scolaires. Celui de la CAC s’est en revanche tenu comme prévu. Les agents sont une nouvelle fois invités à se mobiliser en marge du conseil municipal de Châlons-en-Champagne, le 26 février.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:14

Le tribunal de grande instance de Charleville-Mézières a prononcé aujourd’hui mercredi la liquidation judiciaire du centre social Torcy-Cités.

La structure, située dans un quartier sensible de Sedan, était en procédure de sauvegarde depuis le 20 novembre. Il était en grande difficulté financière avec près de 200.000 euros de déficit.

17 salariés vont se retrouver sur le carreau.

La fermeture du centre social est un coup dur pour les habitants du quartier de Torcy à Sedan fortement touché par le chômage. Plus qu'une structure d'accueil, elle représente un véritable outil de cohésion sociale.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 19:01

Élus et habitants de quinze communes du canton de Bouilly appellent à une manifestation, samedi matin, devant le bureau de poste du chef-lieu.

En cause, une modification des horaires d’ouverture et le sentiment de Jeugny à Sommeval, de Roncenay à Souligny, et de Crésantignes à Villery, qu’après les commerces et les entreprises, c’est le service public qui délaisse désormais les campagnes.

«Le bureau de poste était ouvert quelques heures tous les jours. En juin, malgré notre désaccord, la direction a décidé de le fermer le lundi et tous les après-midi !. Le notaire, les professionnels et les gens qui travaillent ne peuvent pas fonctionner comme ça. Nous réclamons une ouverture chaque jour jusqu’à 18 h. La Poste s’est engagée à renforcer la qualité du service public en signant avec l’État et l’Association des maires de France un contrat de présence postale territoriale. Qu’elle le respecte pour les 4 300 personnes concernées dans le secteur».

La loi prévoit que 90 % de la population doit se trouver à moins de 5 km ou vingt minutes en voiture d’un point de contact postal. Pour La Poste, c’est le cas pour 90,6 % des Aubois. «Le bureau de Bouilly a connu une baisse d’activité de 18 % ces deux dernières années. Nous tenons compte de cette diminution et des conditions de travail de nos salariés pour définir les horaires des bureaux».

De nouveaux horaires doivent, néanmoins, être mis en place au mois de mars. Mais l’ouverture du lundi n’est pas au programme. Et le bureau devrait fermer à 17 h 30…

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:15
Près de 600 manifestants dans les rues de Romilly

À l’appel de la Maison des jeunes et de la culture, du RS10 et de l’Office municipal des sports, 600 personnes ont défilé samedi matin en centre-ville de Romilly-sur-Seine.

Ils dénoncent les mesures drastiques du maire qui s’apprête à diminuer de 20 % les subventions aux associations locales sur les deux prochaines années.

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 20:36
Les agents des crèches toujours mobilisés

La grève des agents des crèches Jean-Jacques Rousseau et Maison-Blanche se poursuivait pour le quatrième jour.

Les agents des deux crèches gérées par le CCAS sont en grève reconductible depuis ce jeudi.

Ils réclament le remplacement par un éducateur de jeunes enfants à temps plein de la responsable de la structure Jean-Jacques Rousseau qui part en congé maternité puis en congé parental.

Ils réclament aussi la création d’un pool de remplaçants titulaires car les agents remplaçants non titulaires sont exploités dans des conditions honteuses et il y a de toute façon des besoins permanents en matière de personnel du fait d’un sous-effectif criant.

Et ils expriment leur opposition aux velléités de privatisation dans le milieu associatif de la municipalité concernant leurs 2 structures. La municipalité a beau tenter de minimiser le problème dans la presse locale, les menaces ont été faites.

La direction du CCAS et la municipalité tentent par tout moyen de briser la grève en essayant de mettre en place un service minimum avec des contractuels. Cela ne manque pas de culot lorsque l’on sait comment sont déconsidérés les contractuels en temps normal…

Le tout sous le prétexte ridicule de rendre un service aux parents alors même que c’est la municipalité qui est la responsable de la situation. Si la municipalité se souciait vraiment des parents, elle mettrait les moyens nécessaires.

D’après les syndicats CGT du CCAS, de la Ville de Reims et de Reims Métropole

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 18:01

Le directeur du centre hospitalier de Soissons depuis novembre 2013 a été nommé directeur par intérim de l’établissement public de santé mentale départemental (EPSMD) de l’Aisne, à Prémontré, par l’Agence régionale de santé (ARS) de Picardie. Il assure cette fonction depuis le 5 janvier dans un contexte particulier.

Le dernier trimestre 2014 a, en effet, été marqué par plusieurs manifestations du personnel de l’hôpital, y compris les psychiatres, qui ont exprimé leurs vives inquiétudes quant aux conséquences du plan de retour à l’équilibre financier. Ce jeudi, lors des vœux, il n’a pas caché qu’«il y a bien un problème financier important» mais a exprimé son souhait de «renouer le dialogue» avec les organisations syndicales.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 17:36
Des puéricultrices manifestent à Reims

A Reims, 2 crèches sont gérées par le CCAS. Faute de moyen, la municipalité évoque une éventuelle privatisation.

Une trentaine de puéricultrices ont manifesté leur inquiétude ce jeudi ce matin à Reims. Elles se disent surchargées, en sous-effectif.

Pour l'heure, les négociations avec la municipalité n'ont pas abouti.

Les deux crèches pourraient rester fermées jusqu'à samedi prochain inclus.

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