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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 06:22
20240422 Que se passe-t-il à Emmaüs ?

C’est une affaire qui entache la réputation du mouvement fondé par l’abbé Pierre. A Tourcoing, Nieppe, Grande-Synthe, des dizaines de compagnons se sont mis en grève pour dénoncer leurs conditions de travail.

Ils demandent d’être reconnus comme des travailleurs à part entière et d’être régularisés par les services de la préfecture.

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11 septembre 2023 1 11 /09 /septembre /2023 18:57
20230911 Grèves des salarié-e-s sans papiers de NTI

NTI, est une entreprise opérant dans les secteurs du bâtiment, de la propreté et du traitement de déchets. Cette société sous-traitante de grands groupes qui gèrent, au titre de délégations de service public, des sites de traitement et de tri des déchets,  notamment pour : Veolia, Suez, Paprec, Urbaser, etc. Le lundi 28 août, 11 salarié-e-s de la société NTI soutenu-e-s par la CGT VEOLIA, ont décidé de se mettre en grève pour exiger leurs droits. Le mercredi 30 aout 2023, un rassemblement de soutien se tenait devant le centre de tri de collecte sélective du 15ᵉ arrondissement de Paris. Dans ce reportage, nous entendrons le témoignage de deux salariés qui nous parlent de leurs situations et un point sur les négociations avec VEOLIA.

Suivi par Les vendanges de la colère. Le vignoble du Var est, lui aussi, la proie d’investisseurs qui font flamber le prix du foncier et placent l’avenir du territoire sous la mainmise de grands groupes. Le dimanche 28 août 2022 au matin – à l’appel des Soulèvements de la Terre et de la Confédération Paysanne – 300 personnes ont investi dans le Var une parcelle de vignes de #ChateaudEsclans accaparée par le groupe @LVMH dirigé par le milliardaire Bernard Arnault. Reportage réalisé par radio Zinzine à Forcalquier.

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 13:03

«On ne nous écoute pas, on ne nous lit pas non plus». Le décor est planté, les mots et les maux sont posés : «dépressions, harcèlements, climats dégradés». Un agent municipal qualifie de «cocotte-minute» certains services où les personnels seraient atteints de «dépression mordante».

Les deux divisions les plus touchées seraient la propreté urbaine et la police municipale d’après la CGT des communaux. D’autres services, comme l’état civil, ne passeraient pas au travers de ce mal des temps modernes qui gagnerait du terrain à la mairie. Après les premiers mails, qui datent de 2012, pour interpeller les élus, quelques cas individuels ont pu être gérés au mieux. Depuis le sentiment que rien ne bouge, malgré les alertes, prédomine.

Certains encadrants monteraient les agents les uns contre les autres en demandant, des témoignages écrits par exemple. La tactique du «diviser pour mieux régner» ? Des employés se sentent surveillés sur leurs lieux de travail. Des contrôles, par des assurances privées, pendant les arrêts de travail sont aussi évoqués.

Le mardi 11 février, le bureau de la police municipale a fermé ses portes à 14 heures. Sur quinze agents, onze étaient en arrêt. Le malaise d’un cadre a été reconnu comme accident de travail pour cause de stress professionnel.

Les employés communaux souhaiteraient que soit mis en place «une cellule d’écoute neutre et former les encadrants à la gestion des personnels. Guérir c’est bien, prévenir c’est mieux». Les méthodes de management sont remises en cause.

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 15:12

Selon deux études publiées par l'Insee il y a quelques semaines, les écarts de salaires entre hommes et femmes restent toujours marqués, même s'ils ont tendance à diminuer depuis la crise. Ainsi, si dans le secteur privé les écarts de salaires entre hommes et femmes sont passés de 34 % à 32 % de 1995 à 2008, depuis la crise économique, cet écart s'est contracté pour atteindre 28 % en 2010. «Si on enlève les différences dues aux temps partiels, l'écart n'est plus que de 17 %. On tombe à 14 % si on occulte les différences dues aux heures supplémentaires, majoritairement effectuées par les hommes. Et à 9 % si l'on supprime l'écart dû aux compléments de salaires et aux primes. Entre les salaires des hommes et des femmes, il y a donc un écart de 9 % que l'on ne sait pas expliquer».

Selon les secteurs, les écarts ne sont pas identiques. Ainsi, dans l'ensemble du tertiaire, le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 27,5 % à celui des hommes, tandis que dans le secteur industriel, cette différence n'est que de 18,8 %, et dans le public, de 18 %.

Les inégalités ne concernent pas seulement le revenu salarial. La répartition des femmes, à l'intérieur des secteurs, et selon leur catégorie socioprofessionnelle interpelle également. «Sur 87 familles professionnelles, la moitié des femmes se cantonnent à seulement douze familles. Beaucoup de femmes pensent qu'elles ne peuvent pas être maçonnes. Or, une caissière soulève entre 800 et 1 000 kg de produits par heure».

En Champagne-Ardenne, la part des ouvrières est plus élevée qu'en France de province (12,3 % contre 9,9 %). Moins diplômées du supérieur, les Champardennaises exercent moins souvent des fonctions d'encadrement. La part des cadres et professions intellectuelles supérieures dans l'ensemble des emplois occupés par les femmes de la région se situe en dessous de la moyenne de province, 9 % contre 10,5 %. «Il y a un conditionnement de la société, pour que la femme reste cloisonnée à certains métiers. Si l'on veut plus d'égalité, il faut que les femmes osent davantage, et qu'elles laissent les hommes s'occuper de la famille».

Si l'égalité professionnelle n'est pas acquise, c'est aussi parce que des différences persistent dans d'autres domaines. «Les tâches domestiques incombent encore majoritairement aux femmes : 3 h 52 pour les unes. Et 2 h 24 pour les autres».

Ainsi, le recours au temps partiel est très majoritairement féminin. En 2009, 81,6 % des postes à temps partiel dans la région sont en effet occupés par des femmes. Selon cette logique, ce sont aussi les femmes qui s'occupent des enfants. Si 85 % des Champardennaises ayant deux enfants et vivant en couple travaillent, les femmes ayant trois enfants ne sont plus que 70 % à travailler. Ce chiffre tombe à 47 % lorsque la maman a quatre enfants et plus. Évidemment, ce sont encore très majoritairement les femmes qui prennent le congé parental.

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 12:06

Cet été, le conseil de prud'hommes a condamné Cora Villers-Semeuse (qui est, avec 450 salariés, le 6e plus gros Cora de France) pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. La justice prud'homale n'a pas retenu la notion de «discrimination syndicale». Pour autant, elle vient d'estimer non fondés les licenciements en 2009 de deux salariés de l'hypermarché Cora, connus pour leur engagement au sein du syndicat FO nouvellement implanté. Les prud'hommes ont estimé les licenciements sans cause réelle et sérieuse, réfutant la notion de «faute grave» invoquée par la direction de Cora. Leur était reproché, entre autres, d'avoir échangé quelques mots avec des amis pendant une ronde, d'avoir pris une pause de trop ou d'avoir été négligents en surveillant des camions de livraison.

Même si la direction a décidé de faire appel, ce jugement «est une première victoire», pour le délégué syndical FO au sein de l'établissement. Car au-delà de ces licenciements de 2009 qui font donc l'objet toujours d'une procédure devant les tribunaux, il raconte volontiers à quel point il n'est pas aisé d'assumer son mandat syndical. Il a ainsi été contraint d'alerter l'Inspection du travail qui, dans son rapport, a affectivement noté que les panneaux d'affichage laissés à disposition du syndicat n'étaient pas conformes. Et pour cause : «Ils ont été installés sciemment au fond d'un couloir et du coup, personne ne peut les voir», note le délégué.

Quant au local laissé à disposition de FO, l'inspectrice s'est émue qu'il jouxte ceux de la direction (ce qui n'incite guère les employés à venir frapper à la porte). Pis, les baies vitrées ont été recouvertes de vinyle blanc, ce qui empêche la lumière naturelle de pénétrer… Et l'Inspection du travail de demander une négociation pour remédier à ces soucis.

Et d'énumérer encore une note de service interdisant «les meetings dans les salles de pause» (sic) sans compter l'intervention immédiate des cadres dès que le syndicaliste s'entretient avec un salarié !

Bref, autant de faits accumulés qui ont fini par inciter le délégué à agir publiquement et à faire savoir que dans cet hypermarché, une vraie sérénité dans le dialogue social ne nuirait pas à la bonne marche de l'entreprise…

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 15:43

Force est de constater  que cette usine - tristement à la Une de l'actualité à la fin des années 1990 à cause de la contamination de tout le village au plomb - recrute. Sur son site internet, un appel est même lancé aux futurs collaborateurs.

Et depuis que la cellule de reclassement Altédia recherche de l'emploi pour les anciens Porcher, Métal-Blanc à Bourg-Fidèle prend des allures d'un partenaire de rêve. Altédia a déjà placé quatre anciens Porcher chez Métal-Blanc. Tous pour des postes d'opérateurs en atelier. Tous des hommes. Tous en CDI.

Une ancienne opératrice de la défunte usine Idéal Standard (Porcher), assure qu'elle était prête à travailler à Métal-Blanc à Bourg-Fidèle. Toutefois, la direction des ressources humaines de l'usine lui aurait signifié que les femmes sont trop sensibles au plomb, et que pour cette raison, elles ne seraient pas les bienvenues dans les ateliers du recycleur de batteries usagées. «Le directeur des ressources humaines m'a certifiée au téléphone que l'usine ne recrutait pas de femmes dans les ateliers. En effet, le taux de plomb des femmes se révèle plus élevé que celui des hommes dans les bilans sanguins. J'ai donc laissé tomber, ils ne prennent pas de femmes alors pourquoi persister…»

Actuellement, l'usine de Bourg-Fidèle emploie une cinquantaine de personnes dont une dizaine de femmes, assure la direction de l'entreprise.

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