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17 octobre 2023 2 17 /10 /octobre /2023 13:22
20231016 Les violences policières en question

Le 7 juillet 2023, la marche pour la vérité et la justice et la justice organisée depuis 7 ans à Persan Beaumont par le comité Adama était interdite par la préfecture suite aux révoltes qui ont eu lieu après la mort de Nahel lors d’un contrôle routier à Nanterre. En réponse à cette interdiction, le comité Adama a appelé à se réunir le 8 juillet 2023 sur la place de la République, rassemblement qui a lui même était interdit et maintenu par le comité. Vous entendrez donc dans la première partie de cette émission le reportage que nous avons réalisé lors de ce rassemblement avec les prises de parole du Comité et un interview de Mahamadou Camara, frère de Gaye Camara, tué par la police en janvier 2018 d’une balle dans la tête alors qu’il était au volant de sa voiture.

Ensuite, dans une deuxième partie d’émission nous reviendrons avec Emilie du collectif stop violence policières de St Denis, sur la lutte contre les violences d’état, l’article l435-1 qui accorde le permis de tuer à la police et sur les activités du collectif au quotidien mais aussi lors des nuits de révoltes qui se sont déroulés à St Denis.

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29 mars 2023 3 29 /03 /mars /2023 09:47
Soutiens aux blessé•es Rassemblements devant les (sous) Préfectures Jeudi 30 mars 19h

En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.

La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.

Face à l’inaction climatique du gouvernement, à son soutien intangible à des lobbys industriels écocidaires et à l’aggravation flagrante de la crise écologique, le mouvement contre les méga-bassines a, ces derniers mois, offert une prise. Si le peuple de l’eau, plus nombreux que jamais à braver les interdictions préfectorales, est allé de nouveau jusqu’au chantier de la bassine de Sainte-Soline le 25 mars ce n’était pas par goût inconsidéré du risque. Tout ce qui a été dit sur les soi-disantes motivations obscures des manifestant·es par Darmanin et consorts avant et après la mobilisation est à cet égard une profonde insulte à l’engagement des 30 000 personnes qui se sont rassemblées samedi. Si depuis un an et demi, ces foules grandissantes ne se contentent plus de défiler mais recherchent des gestes ad hoc pour freiner concrètement certains chantiers, pour empêcher le pillage de l’eau ou des terres, c’est bien parce qu’il y a une urgence vitale à agir. Et ce sentiment d’urgence ne fera qu’augmenter tant que l’on continuera à construire dans ce pays des infrastructures dont les conséquences sont telles qu’elles incarnent une violence écologique et sociale qui n’est plus aujourd’hui tolérable.

Cet élan vital, E. Macron l’a accueilli samedi avec une pluie de grenades létales, 4000 en 2h. Alors que 30 000 personnes s’approchaient d’un trou grillagé que l’État avait transformé en symbole de son autorité, 200 personnes ont été percées d’éclats dans leurs chairs, 40 gravement. L’une a perdu l’oeil, d’autres se sont faits arracher la mâchoire ou risquent de perdre le pied. Deux sont toujours aujourd’hui dans le coma, entre la vie et la mort. Comme à Malville face à la déferlante anti-nucléaire en 77 ou à Sivens en 2014 face à l’éclosion des zads en divers endroits du pays, l’État français a choisi délibérément le 25 mars de se donner sciemment la possibilité de tuer.

Ce 25 mars, le gouvernement Macron a tenté de faire taire un espoir politique par la mutilation de masse.

Il a ainsi affirmé brutalement que la montée en puissance du mouvement de défense de l’eau ne pouvait qu’être considérée comme un affront intolérable à son égard. Depuis des années, ce mouvement réitère pourtant les demandes d’ouverture d’un réel dialogue avec les habitant·es des territoires, les paysan·nes, les associations environnementales. La seule réponse gouvernementale à ces issues au conflit aura été est la terreur. Cette violence sourde face au mouvement écologiste est la même que le gouvernement Macron a déployé pour mater les gilets jaunes en 2019 et aujourd’hui contre le peuple qui persiste à refuser sa réforme injuste des retraites. C’est aujourd’hui cette réduction du champ politique à la grenade, ces cowboys en roue libre en quad ou en moto qui vont jusqu’à inquiéter les institutions internationales. A cette violence de rue, Darmanin ajoute aujourd’hui la persécution légale des mouvements organisateurs avec l’engagement d’une procédure de dissolution à l’encontre des Soulèvements de la terre.

De Sainte-Soline, ce week-end nous retenons heureusement aussi les tracteurs paysans qui déjouent les escortes de police, le camp qui surgit des champs au milieu du dispositif, les camarades des 4 continents, les animaux géants et les danses, la foule de tout âge qui serpente les champs à l’infini, son courage, sa solidarité inouïe face à l’adversité. Toute cette force est encore en nous et nous la retrouverons. Mais elle est aujourd’hui profondément entachée par les chairs mutilées, par ces vies encore en suspens. C’est pour nos blessé·es, pour leur rendre hommage, appui, pour que cela cesse qu’il y a un impératif à se retrouver de nouveau dans la rue. Non pas concentrés sur une même prairie cette fois. Mais partout dans le pays, devant les préfectures. Bien plus nombreux et nombreuses encore.

Alors que nous continuons à manifester contre la réforme des retraites, alors que nous continuerons à converger pour arrêter les méga-bassines, nous appelons à nous rassembler : jeudi à 19h devant toutes les (sous)-préfectures. En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessées de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières, pour la dissolution de la brav-m et l’interdiction des grenades GM2L.

Pour que celles et ceux qui étaient là de toute la France puissent dire et témoigner. Parce que le gouvernement est triplement coupable : d’avoir lancé des grenades létales, de l’avoir prémédité, et d’avoir ensuite obstrué l’arrivée des secours. Montrons leur massivement jeudi que nous ne les laisserons pas étouffer l’espoir à coup de grenades. Que nous sommes là. Toujours.

Confédération Paysanne - Bassines Non Merci - Les Soulèvements de la terre, les organisateurs de la mobilisation du 25 mars à Sainte-Soline et toutes les organisations sociales, syndicales, et associations qui souhaiterons s’y associer

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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 13:09
20191202 Préparation du 05 décembre

Préparation des mobilisations du 5 décembre avec des extraits des rencontres à la bourse du travail de Saint-Denis (93).retranscrits par L’actualité des luttes sur FPP.

Nous ferons un petit rappel sur Décembre 1995.

Cette émission se terminera par un extrait d’un documentaire sonore de Marine VLAHOVIC sur la difficulté de vivre son absence de croyance, voire son athéisme dans les pays du Maghreb, en l’occurrence ici en Algérie.

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 08:51
Comment justifier l’usage des LBD

Qui a déclaré "S'il n'y avait pas de violence, il n'y aurait pas de blessés chez les manifestants, ni chez les forces de l'ordre. S'il n'y avait pas de casseurs, s'il n'y avait pas d'agresseurs, il n'y aurait aucun tir de LBD*" ? C’est Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait le 7 mars 2019 devant les sénateurs à l'occasion de l'examen d'une proposition de loi du groupe CRCE (à majorité communiste) demandant l'interdiction de l'usage des LBD dans les manifestations.

"Au total depuis le début du mouvement dit "les gilets jaunes", on compte environ 2 200 blessés parmi les manifestants, et 83 enquêtes en cours à l'IGPN et à l'IGGN impliquant des faits concernant des tirs de LBD. Il y a eu 13 095 tirs de LBD depuis le début du mouvement", a-t-il déclaré. "Depuis le 17 novembre, il y a eu près de 1.500 blessés parmi les forces de l'ordre, qu'il s'agisse de policiers, de gendarmes et même de pompiers", a précisé M. Nuñez, faisant également état de "près de 80 dégradations majeures sur des bâtiments publics".

De son côté, la présidente du groupe CRCE, Eliane Assassi, a avancé les chiffres de "206 blessures à la tête dont plusieurs dizaines liées à des tirs de LBD", et "22 personnes éborgnées par ces tirs".

"Le LBD répond à la multiplication des situations où les forces de l'ordre se trouvent aux limites de la légitime défense. Si nous supprimions le LBD, il ne resterait dans bien des cas que le corps à corps ou les armes de service", a plaidé Laurent Nuñez.

 

* Le LBD est un lanceur de balle de défense, une arme sub-létale. Le LBD 40 remplace la marque la plus connue, Flash-Ball.

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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 10:43

Lors du conseil municipal de septembre 2016, le maire de Reims, Arnaud Robinet, annonçait l’armement des policiers municipaux. Depuis ce mardi 20 juin, ce sont 46 policiers municipaux rémois, soit la moitié des effectifs, qui sont équipés de revolvers, des Manurhin MR73. Progressivement et consécutivement à une formation adaptée, l’ensemble des policiers rémois recevra une telle arme. Tous les policiers municipaux de la ville de Reims ont reçu ou vont recevoir d’ici 2018, une formation suivie d’un test, dispensée par le CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale).

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13 mai 2017 6 13 /05 /mai /2017 17:01

L'armement des policiers municipaux est il à la hauteur ? L 'Etat doit-il reprendre davantage la main sur la sécurité ?

Le conseil municipal de Romilly-sur-Seine a voté il y a quelques jours un investissement de 4 700 euros pour acheter de nouvelles armes, (des Beretta). En cause : certains revolvers jusqu'ici prêtés par l'Etat qui se sont révélés défectueux.

La police municipale de Romilly-sur-Seine (8 policiers) est armée depuis avril 2016. Elle a bénéficié jusqu'ici du prêt par l'Etat de revolvers Manurhin.

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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 13:29

Deux policiers de la BAC de Reims ont été condamnés, hier mardi, à des peines de prison avec sursis ainsi qu’à des interdictions d’exercer pour avoir falsifié des procès-verbaux lors d’une enquête.

Sursis et 3 mois d’interdiction d’exercer ont été requis à l’encontre d’un policier rémois accusé d’avoir frappé en cellule un gardé à vue sous l’œil de la caméra.

De nombreux policiers étaient venus soutenir leurs collègues.

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14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 09:36
Le peloton d’intervention interrégional de gendarmerie officiellement présenté

Début janvier 2016, sous couvert de lutte contre le terrorisme, le ministre de l’intérieur crée 4 nouveaux pelotons d’intervention de la gendarmerie. «Dans le combat que nous menons contre le terrorisme, la gendarmerie joue un rôle fondamental grâce à son maillage territorial, à sa capacité d'analyse et de recueil du renseignement, à ses compétences en matière judiciaire et d'intervention, à son organisation spécifique placée sous un commandement unique qui lui permet de monter rapidement en puissance en cas d'attaque terroriste».

» de la gendarmerie dans la lutte contre le terrorisme, selon le ministre.le rôle fondamentalAvec Nantes et Tours, Reims a été choisie pour accueillir une nouvelle antenne du GIGN. Ces trois pelotons d’intervention interrégionaux de gendarmerie (PI2G) viendront renforcer «

Pour résumer, il prépare le terrain en vue de l’intervention.En cas d’attaque terroriste ou de forcené retranché, le rôle du PI2G, en tant qu’unité régionale de premier rideau, est de geler les lieux, de sécuriser le site, en attendant l’arrivée des spécialistes du GIGN». explique un officier de gendarmerie. «, »Il ne faut pas confondre les deux. Le PI2G n’a pas vocation à remplacer le GIGN. Son spectre d’intervention est différentCes hommes sont formés par le GIGN mais n’en font pas tout à fait partie. «

», indique une source proche du ministère. Un positionnement à Reims permet à la fois la couverture de la frontière belge et luxembourgeoise. Reims est très bien placée. Historiquement c’est la voie des invasions. C’est aussi celle des exfiltrationsCela conduit à s’interroger sur le choix de Reims. Cette antenne aura vocation à intervenir dans toute la région Grand Est. Une implantation à Nancy ou Metz aurait été géographiquement plus logique. «

Le PI2G s'est installée à Reims en toute discrétion au mois d'avril. Avec 27 hommes opérationnels aujourd'hui, l'effectif n'est pas encore au complet. Cinq hommes supplémentaires vont intégrer d'ici les prochains mois cette unité d'intervention régionale. Installée dans une caserne de la gendarmerie à Reims, cette unité d'élite a déjà mené plusieurs interventions dans tout l'Est de la France. Elle a été officiellement présentée hier.

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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 13:47

Un homme a porté plainte pour diffamation après l’audition, le 15 janvier, de son fils de 9 ans par la gendarmerie de Villers-Cotterêts parce qu’il aurait crié «Allah akbar, vive le Coran» pendant une minute de silence en hommage à Charlie Hebdo.

L’enfant avait été entendu le 15 janvier par la gendarmerie de Villers-Cotterêts, en présence de son père, dans le cadre d’une enquête pour apologie du terrorisme.

Les soupçons pesant sur l’enfant «sont, sur le plan de la matérialité des faits, totalement infondés. On est dans une cantine municipale qui accueille plusieurs écoles, pendant la minute de silence, il n’y a aucun témoin qui entend ce garçon de 9 ans venir dire Allah akbar, vive le Coran.  C’est un autre enfant qui vient (le) dire après coup à sa mère qui est l’une des employées de la cantine, qui le dit à la personne qui encadre la cantine, un signalement est rédigé, (…) on prévient la brigade de gendarmerie», a affirmé le procureur de Soissons.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 17:13

Déjà classé en zone urbaine sensible, zone franche urbaine et zone de revitalisation urbaine, le quartier du Vert-Bois à Saint Dizier est donc une nouvelle priorité du gouvernement.

Ce quartier sensible fait partie des 49 zones de sécurité prioritaires retenues par le ministère de l'Intérieur.

Principalement composé d'habitat collectif (HLM), il concentre une population jeune (36% des habitants ont moins de 25 ans) et peu diplômée. Le taux de chômage atteint les 25%. Depuis une dizaine d'années, le quartier du Vert-Bois connaît des phénomènes de violences urbaines.

Cette zone de sécurité prioritaire, qui devrait être opérationnelle en 2013, s'est fixée comme objectif de combattre la délinquance.

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