Depuis Beyrouth, Salah Hamouri et Georges Ibrahim Abdallah échangent autour de leurs expériences carcérales respectives. Leur conversation est également l’occasion de revenir sur leurs conceptions et leurs analyses du mouvement national palestinien et sur la situation actuelle.
Dès les années 1960 et l’apparition des premiers foyers et baraquements, les résidents, souvent ouest-africains se sont regroupés pour demander à des connaissances, des femmes sans emploi, de leur préparer collectivement la cuisine. Les cantines solidaires ont commencé à voir le jour au sein des établissements. D’abord contre la volonté des gestionnaires, mais peu à peu des arrangements ont été trouvés. Pour les résidents, il s’agissait de mutualiser les dépenses de la survie en France, de les faire baisser au maximum possible, car l’essentiel de leur salaire était destiné à la famille au pays. Dans leurs lieux de résidence, les travailleurs immigrés rentrant exténués de la journée de travail pouvaient trouver un bon plat de thieb ou de mafé préparé comme au pays pour quelques pièces de monnaie. Ce système s’est étendu et a été toléré jusqu’à la fin des années 1990.
Les cuisines passaient en dessous des radars des inspections préfectorales, les normes d’hygiène n’étaient pas toujours respectées. Mais surtout, le grand problème était que les travailleurs, cuisinières, aide cuisinières, plongeurs et autres, étaient tous non déclarés, ne cotisaient à rien, ni chômage, ni retraite, ne payaient aucune assurance et travaillaient à leurs risques et périls.
Aujourd’hui, dans quelques lieux, ces restaurants ont été «régularisés» et ces problèmes résolus. Des associations ont pris en charge la gestion des lieux, ont signé des conventions avec le gestionnaire et, au mieux, avec le comité de résidents. Les prix restent modiques. Les plats sont abordables pour les travailleurs des foyers. Qui plus est, ces «restaurants solidaires» fournissent un service indispensable au quartier. De nombreux ouvriers des chantiers aux alentours, des familles et des individus aux revenus modestes, ou sans revenus, viennent se restaurer à un prix modique. La plupart des restaurants «régularisés» fonctionnent selon le principe de «l’entreprise d’insertion». Ils sont subventionnés pour faire revenir sur le marché de l’emploi des chômeurs de longue durée qui autrement auraient du mal à se stabiliser professionnellement. Ils sont donc un outil dans la lutte contre le chômage. Mais avec les projets de réhabilitation des foyers et leur transformation en «résidences sociales», la plupart des cuisines sont menacées de disparition.
Adoma (filiale de la caisse des dépôts et consignations), le plus grand gestionnaire et propriétaire de logements-foyers en France, a décidé en Conseil d’Administration de ne plus tolérer d’espaces de cuisine autres que privatifs et individuels dans ses nouveaux établissements et menace de faire disparaître cette activité.
Cependant, le nombre de personnes en situation de précarité ne cesse d’augmenter, la demande pour des repas chauds à bas prix ne cesse de grandir. Comment, dans un contexte pareil, peut-on fermer une cantine solidaire ?
Le mardi 18 février 2025, les ouvrier-e-s de l’entrepôt Géodis à Gennevilliers, ont commencé une grève reconductible pour les salaires et la dignité. Lors des négociations annuelles, la direction avait proposé des augmentations ridicules alors que Géodis, filiale privatisée de la SNCF, est le leader de la logistique en France et que ce secteur est en plein boom. Un lieu central pour la circulation des flux en Île-de-France. Le mardi 11 mars 2025, une grande fête de la victoire se tenait sur le piquet, au cœur du Port de Gennevilliers.
Dans l’émission de ce jour, nous entendrons l’entretien réalisé sur le piquet de grève début mars avec une salariée, qui nous parlera des motifs de cette grève et nous poursuivrons avec la soirée du 11 mars et la signature victorieuse de cette grève et les diverses prises de parole et interview réalisé ce même jour.
Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute d’une partie de la conférence-débat : Ukraine-Gaza, regards croisés.
Le mardi 3 décembre 2024, l’équipe du Crash (Centre de Réflexion sur l'Action et les Savoirs Humanitaires) a reçu Julia Grignon, Jean-François Corty et Rony Brauman pour une conférence-débat à l’occasion de la sortie du dernier numéro de la revue Alternatives Humanitaires : «Ukraine-Gaza, regards croisés» dans lequel praticiens et observateurs de l’humanitaire vont partager leurs analyses.
Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, est le plus vieux prisonnier politique d’Europe incarcéré en France. Il a été condamné en 1987 pour complicité d’assassinat de deux diplomates américain et israélien. Après huit demandes de libération conditionnelle, dont certaines ont été acceptées par le Tribunal d’application des peines en 2013, le gouvernement français maintient son refus de signer un arrêté d’expulsion qui conditionne sa libération et son retour vers le Liban.
Nous vous proposons a l‘écoute un documentaire signé Clémentine Méténier et réalisé par Sophie Janin : Georges Ibrahim Abdallah une perpétuité politique.
Suite aux nombreuses manifestations de révolte en Kanaky, l’État français envoie son armée pour réprimer toute contestation. La solidarité s’organise dans de nombreux coins de la planète. En France plusieurs manifestations et meeting s’organisent et ce fut le cas ce 24 mai 2024 à la bourse du travail de Paris et dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute d’une partie de ce meeting en soutien au peuple Kanak.
La Longue Marche internationaliste réclamant la liberté d’Ocalan, leader du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), était de passage à Reims le 12 février. Ocalan est en prison en Turquie depuis 25 ans et à l’isolement le plus complet depuis 3 ans.
Nous avons interviewé une militante kurde marcheuse, le responsable de la communauté kurde de Reims ainsi que la porte-parole du Collectif de Solidarité Kurdistan Champagne Ardenne.
Depuis le 7 octobre 2023, la lutte palestinienne est remise sur le devant de la scène médiatique. Rien ou très peu de choses sur le contexte politique au global, aussi bien en Israël qu’en Palestine. Encore moins sur les responsabilités occidentales d’une genèse coloniale qui s’applique aujourd’hui en Palestine.
Dans cette émission, nous vous diffusons donc un témoignage et une interview qui nous semblent nécessaires pour dessiner les contours d’un mouvement international de solidarité. Tout d’abord, nous diffusons le témoignage de Pierre Stambul, représentant de l’Union des Juifs Français pour la Paix, qui aurait du se trouver à Gaza début octobre, mais qui s’est trouvé bloqué en Egypte. Nous terminons avec l’interview de Guy Dardel, membre du Mouvement Immigration et des Banlieues, qui revient sur l’histoire des mobilisations de solidarité avec la Palestine depuis les années 90.
Le dimanche 18 juin 2023 avait lieu à Paris une manifestation nationale, à la veille de la journée internationale de soutiens aux prisonniers politiques, pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Plus vieux prisonnier politique en Europe. Dans cette émission, vous pourrez entendre son histoire et la lutte qui l’accompagne pour qu’enfin il puisse être libre. Également, figure une lecture d’une lettre de Georges Abdallah.
En seconde partie d’émission, vous entendrez une militante parler du Chili, des suites de la répression de 2019, mais aussi d’avant, affectant les prisonniers politiques (et non-politiques), dans un portrait rapide du pays.
Le lundi 1er mai 2023 est, comme tous les 1er mai depuis 1948, un jour férié. Il s’agit en effet de la Fête du Travail. En France, elle se confond avec la journée internationale des travailleurs. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’origine de cette fête n’est pas française, mais américaine. En Amérique du Nord, il existe une distinction entre fête du Travail et fête des Travailleurs : la fête du Travail (Labor Day), jour férié, est célébrée le premier lundi de septembre et la fête des Travailleurs, jour non férié, a lieu, quant à elle, le 1er mai.
Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de lancer leur action le 1er mai, date du moving day parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là, l'ouvrier devant déménager (d'où le terme de moving day) pour retrouver du travail.
La grève générale du , impulsée par les anarchistes, est largement suivie. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays. 200 000 travailleurs américains obteniennent la journée de huit heures, mais pas les autres, entraînant de grandes mobilisations partout dans le pays et de violents affrontements à Chicago. Trois ouvriers de la société McCormick Harvester sont tués le 3 mai. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. Une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait un mort dans les rangs de la police. Sept autres policiers sont tués dans la bagarre qui s’ensuit. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort (Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel, August Spies et Louis Lingg) ; quatre seront pendus le vendredi Lors du procès, le procureur Julius Grinnel déclare dans sa plaidoirie : «Nous savons que ces huit hommes ne sont pas plus coupables que les milliers de personnes qui les suivaient, mais ils ont été choisis parce qu'ils sont des meneurs ; Messieurs du jury, faites d'eux un exemple, faites-les pendre, et vous sauverez nos institutions et notre société.» En 1893, le gouverneur de l'Illinois John Peter Altgeld gracie les 3 syndicalistes encore détenus, en raison de la fragilité de l'enquête et du processus judiciaire. Il accuse également le chef de la police de Chicago d'avoir créé le violent climat de répression ayant conduit à cet attentat.
L’idée d’une journée annuelle de revendication est aussi apparue en Europe, et validée lors du Congrès de l’IIe Internationale socialiste en 1889, réunie à Paris à l’occasion du centenaire de la Révolution française et de l’exposition universelle. Sous l’impulsion de Jules Guesde et de son Parti Ouvrier (Guesde inventera le terme de «fêtes du Travail» en 1890) et sur une proposition de Raymond Lavigne, cette Internationale décide le
Le , à Fourmies, dans le Nord, la manifestation tourne au drame : la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts. Avec ce nouveau drame, le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Les militants épinglent une églantine écarlate (Rosa rubiginosa), fleur traditionnelle du Nord, en souvenir du sang versé et en référence à Fabre d'Églantine. Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
C'est avec la résolution suivante, prise dans l'été de 1885, par le Central Labor Union fondé à New York en mars 1882 que le 1er mai se changea en 1er lundi de septembre aux États-Unis. Alors que d’autres organisations syndicales avaient déjà voté et adopté une proposition visant à honorer le 1er mai 1886. «Considérant que différents jours de l'année sont consacrés par la loi comme jour de repos en mémoire d'événements importants, et considérant qu'il n'en est aucun qui se rapporte à une démonstration ouvrière, le Central Labor Union déclare le premier lundi de septembre de chaque année Labor Day et décide que ce jour sera observé comme jour de repos. Nous demandons à toutes les organisations centrales de travailleurs dans tous les États-Unis de s'unir à nous pour exécuter dans sa lettre et dans son esprit la présente résolution.»
Le 11 mai 1894, les ouvriers de Pullman Palace Car Company à Chicago protestent contre des réductions de salaire et le licenciement des représentants des syndicats. Ils cherchent l'appui de leur syndicat central mené par Eugene V. Debs. Le 26 juin, l'Union américaine des chemins de fer appelle à un boycott de toutes les voitures ferroviaires de Pullman. Dans les jours qui suivent, 50 000 ouvriers du rail se conforment à cette directive et la circulation ferroviaire à Chicago s’arrête. Le 4 juillet, le président américain Grover Cleveland envoie 12 000 hommes de troupe pour briser le mouvement, s'ensuivent des émeutes et des affrontements violents. Deux hommes sont tués au cours de ces affrontements, à Kensington, près de Chicago. La grève est déclarée terminée le .
En 1907, à Paris, le muguet remplace l'églantine en reprenant une ancienne coutume remontant à la Renaissance, à l'époque de Charles IX et qui consistait à offrir le muguet de mai. Le muguet est alors porté à la boutonnière avec un ruban rouge. À partir de ce début de XXe siècle, il devient donc habituel, à l'occasion du 1er mai, d'offrir ce brin de muguet, symbole du printemps en Île-de-France.
Le
La revendication de la réduction de la journée de travail à huit heures étant satisfaite lors de l'entre-deux-guerres dans la plupart des pays européens industrialisés, cette journée devient au XXe siècle une journée de lutte et de célébration des combats des salariés et du mouvement ouvrier.
Le 24 avril 1941, le Maréchal Pétain instaure officiellement par la loi Belin le 1er mai la"fête du Travail et de la concorde sociale". Pour rendre cette célébration populaire, l'ancien dirigeant français décide que cette journée sera chômée. Elle disparaîtra à la Libération puis sera réintroduite en 1946 et définitivement proclamée journée fériée, chômée et payée pour les salariés en 1948.
Aujourd’hui, la fête du Travail ou des Travailleurs est commémorée par un jour férié chômé le 1er mai dans la plupart des pays ayant institué une telle fête, comme la France.
Le local Camarade, ouvert en 2017, est un espace qui porte des positions et des propositions pour en finir avec la vie chère et le travail à vie, pour la solidarité et l’autodéfense de classe, pour les soulèvements, pour la révolution, contre la dissociation au sein des luttes et des mouvements, contre les catégories du pouvoir du bon et du mauvais manifestant, dans les mouvements de lutte à Toulouse et au-delà.
Serge en est un membre actif depuis son ouverture, ouverture initiée dans la continuité d’une histoire politique dont nombre d’entre nous faisions déjà partie à l’époque. Nous sommes de vieux camarades et amis qui se sont rencontrés dans les luttes qui ont perturbé le train-train quotidien de l’écrasement capitaliste ces quinze dernières années.
La ridicule opération de diabolisation de Serge a rapidement été étouffée par les dizaines de témoignages qui ont répondu à l’appel des camarades du S pour dire qui il est, et nous les en remercions chaleureusement. Il ne pouvait en être autrement.
Nous remercions également toutes les personnes qui ont pris soin de notre ami pendant que les militaires le regardaient mourir.
Nous remercions aussi toutes les personnes qui ont témoigné leur solidarité, par des mots, par des actes.
Nous reprendrons très vite les activités du local pour nous retrouver et continuer la lutte.
Nous en profitons pour rappeler à tous les politicards qui essaient de capitaliser sur la situation de Serge qu’il ne les aime pas.
Aujourd’hui comme hier, l’État nous fait la guerre. De Sainte-Soline au mouvement des retraites, à ceux passés et à venir, l’étau policier constitue sa seule et unique réponse. Derrière le carnage de Sainte-Soline, l’État a d’ailleurs concrètement signifié son intransigeance vis-à-vis de tout ce qui le remet et le remettra en question.
L’État ne peut réfléchir autrement qu’en identifiant un ennemi. Il construit une identité, ici «l’ultra-gauche». Il mène ensuite une opération de ciblage de cette identité, où les critères d’appartenance sont relativement flous (le ministre a réussi à y inclure la LDH), en espérant que les cercles les plus éloignés du point névralgique engagent un mouvement de retrait pour laisser la police faire son travail et écraser les récalcitrants. Tandis que l’État brandit la menace de l’ultra-gauche, c’est autre chose qu’il veut écraser.
Les groupes politiques qu’il cible ne sont pas le débordement. Le débordement, ce sont nous tous qui luttons contre l’État, contre l’exploitation, ici et maintenant.
Le débordement, c’est quand on ne peut se résoudre à arrêter une grève pendant que les puissants nous crachent à la gueule leur mépris de ce que nous sommes, avec ou sans réquisition.
Le débordement, c’est quand on ne peut pas accepter de rentrer chez soi après un onzième défilé encadré par les syndicats et leur instinct de défaite, la tête chargée de questions sur les thunes qu’on a perdues à faire grève sans y prendre une part active.
Le débordement, c’est quand, après un après-midi dans les gaz, sous les matraques et à portée de LBD, de grenades assourdissantes, de désencerclement et de G2ML, on se dit «plus jamais ça» et on décide de se protéger de ces assassins assermentés.
Ce débordement, c’est le moment où le mouvement prend une nouvelle dimension. A l’heure actuelle, de nombreuses composantes en sont là et basculent dans l’organisation pratique pour arracher des victoires. Parce que c’est ça l’objectif d’une lutte. Nous devons nous donner les moyens de gagner.
Au prétexte de la vague figure de l’ultragauche, l’État s’attaquera en réalité à nous tous, à toutes les pratiques qui cherchent la solidarité dans la lutte, pour tenir face à lui.
La première victoire, c’est l’unité dans la lutte, le refus de la division. Le débat stratégique sur l’unité se polarise entre deux positions. D’un côté on nous vante l’unité politique derrière la gauche, qui signifie l’extension de l’encadrement du mouvement, des partis et syndicats qui capitalisent sur nos luttes.
A cette unité dans la récupération, nous opposons l’unité dans la lutte, par l’extension du mouvement dans le temps et dans l’espace, par la construction d’un mouvement massif, révolutionnaire et autonome, pour que tout le monde vive bien.
C’est en ce sens que nous appelons à renforcer la solidarité dans les cortèges, entre les prolétaires, entre les secteurs, dans la grève comme sur les blocages et dans la rue et cela partout dans le monde, car la situation de Serge et du mouvement actuel contre le vieux monde parle et résonne dans d’autres contrées du globe. Nous rejoignons aussi l’appel à nous protéger des forces de police et de gendarmerie.
Force à Serge, vive le communisme & l’anarchie.
On continuera jusqu’à la victoire de la Révolution mondiale !
Le suivi des blessés engage des frais et nous sommes déterminés à ne pas être limités par l’argent pour soutenir nos camarades. Nous n’avons pour le moment pas pu mettre en place une organisation commune afin d’y répondre. C’est pour cette raison que nous présentons des cagnottes séparées, qui répondent aux besoins singuliers des proches des blessés. Merci d’avance pour votre solidarité !
Cagnotte pour le S
Voici un lien vers une cagnotte pour couvrir les frais logistiques à court et moyen termes pour le soutien au S (transports des camarades, logements, besoins matériels) mais aussi aux autres blessés que nous rencontrons sur le chemin. Une première cagnotte a atteint le plafond souhaité pour gérer les affaires dans l’immédiat. Nous relançons ici une nouvelle cagnotte pour permettre à tout le monde de donner, ne sachant pas les frais engendrés par la blessure de Serge. Si jamais nous n’utilisons pas l’argent à ces fins, nous nous engageons à le distribuer aux caisses de solidarité en charge des blessés et des enfermés de nos mouvements.