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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 20:29

La direction de l’entreprise Tarkett vient de retirer la plainte qu’elle avait déposée vendredi soit contre le délégué Force ouvrière de Tecsom suite au blocage de son usine par une partie des salariés de Tecsom. Il devait comparaître cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières. Le blocage de Tarkett par une partie des salariés de Tecsom a été levé vendredi soir.

FO et la CGT de Tecsom ont participé ce matin à l’assemblée général de la CGT cheminots à Charleville-Mézières. Les deux organisations syndicales du fabricant de moquette de Glaire ont également décidé de rejoindre les actions des cégétistes cheminots. Une façon de leur renvoyer l’ascenseur : vendredi dernier, la CGT cheminots et la CGT de Tarkett avaient aidé les Tecsom à distribuer des tracts.

Les membres CFDT de Tecsom se sont réunis ce lundi à Sedan en présence des représentants de leur union régionale. L’ensemble des représentations syndicales de Tecsom a été ensuite conviée par la CFDT dans la salle commune de la Maison des syndicats.

La CFDT propose à FO et à la CGT de créer une intersyndicale, mais «uniquement» sur la base de ses propres revendications.

Par ailleurs, le représentant du personnel de Tecsom et délégué CFDT, invite l’ensemble des salariés à manifester demain à 13 heures devant les bureaux de la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) à Charleville-Mézières.

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 12:51

Le délégué force ouvrière, le syndicat à la tête du mouvement de colère des Tecsom avec la CGT, est assigné à comparaître devant le tribunal de grande instance de Charleville-Mézières, lundi, avec mise en demeure de lever le blocus chez Tarkett.

Les salariés ont obtempéré hier aux alentours de 20 h 30.

Les Tecsom sont conviés à l’assemblée de la CGT cheminots, lundi matin. Ils décideront ensemble des actions à mener la semaine prochaine dans le centre-ville de Sedan.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 21:06

Les délégués FO et CGT sont actuellement en réunion avec le nouveau directeur de l’usine et par téléconférence avec le gérant de G Groupe X et repreneur de Tecsom. FO et la CGT ont demandé à ce que la CFDT n’assiste pas à cette réunion. Le fossé se creuse toujours un peu plus entre d’un côté FO et la CGT et de l’autre, le syndicat majoritaire CFDT et la CFE-CGC. FO et la CGT reprochent à la CFDT d’être «trop proche» de l’ancien directeur de Tecsom.

Pendant ce temps, une partie des salariés continue de brûler le stock de moquette et l’usine Tarkett est toujours bloquée. Le CGT de Tarkett a d’ailleurs envoyé un tract de soutien à FO et la CGT.

Seule petite éclaircie : les 36 salariés identifiés par le plan de reprise ont reçu leur salaire de la fin mai.

La sous-préfecture vient d’annoncer qu’elle allait organiser une nouvelle de réunion de médiation ce vendredi après-midi dès 15 heures. «Tous les syndicats sont conviés», insiste de sous-préfet de Sedan. Pourtant d’après FO et la CGT, «les discussions avec l’État sont au point mort». «À chaque fois, je convie l’ensemble des syndicats aux réunions. CFDT et la CFE-CGC y participent. Si FO et la CGT ne veulent pas venir, c’est leur problème» Le sous-préfet assure continuer de dialoguer avec G Groupe X, le repreneur de Tecsom : «L’État discute avec tout le monde. Par ailleurs, l’État est très vigilant aux actions de FO et de la CGT. Nous veillons au respect de l’ordre public».

Une autre réunion est prévue le dimanche pour préparer l’accompagnement des 53 salariés de Tecsom qui vont être licenciées.

En fin d’après-midi, une partie des salariés Tecsom, emmenés par FO et la CGT et rejoints par la CGT cheminots et la CGT Tarkett, se dirige vers le centre commercial Leclerc. Ils vont y distribuer des tracts. Les manifestants ont installé un barrage filtrant.

Vers 18 h, le barrage filtrant est levé. D'autres actions sont envisagées, sans lieu ni date pour le moment.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 09:44

Plusieurs salariés de Tecsom bloquaient jeudi soir les accès à l'usine Tarkett de Glaire. Une dizaine de camions de marchandises étaient bloqués dans l'enceinte de l'usine. Le mot d'ordre était de ne laisser entrer ni sortir aucun véhicule.

Depuis 6 heures ce vendredi matin, une partie des salariés de Tecsom ont commencé à brûler le stock de moquettes et de tapis de leur entreprise. Ils continuent de bloquer depuis jeudi soir, l'accès au parking et à l'enceinte de l'usine Tarkett. 

FO et la CGT menacent toujours de bloquer la ligne de TGV qui passe derrière l'usine Tecsom.

Tecsom : les stocks brulent
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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 19:00

Mardi, le syndicat SDU (Syndicat démocratique unitaire) collectivités territoriales, qui fédère 130 des 350 employés de la Ville de Sedan, lance un préavis de grève illimitée qui aurait dû frapper les restaurants scolaires dès aujourd’hui.

En cause : les conséquences de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires sur les conditions de travail des employés communaux dans les écoles maternelles. Depuis un an, de nombreuses réunions de travail avaient été organisées, réunissant élus et représentants du personnel pour dessiner les contours de la nouvelle organisation. «On nous a remis un document en comité technique paritaire (CTP) le 6 juin qui ne tenait pas compte de tout ce travail. On n’a pas compris».

C’est le sort de deux catégories d’agents qui a ému le syndicat : les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem), qui accompagnent les enfants tout au long de la journée, et les agents de restauration chargés de faire fonctionner les cantines.

Selon le syndicat, dans le scénario présenté le 6 juin, les Atsem assuraient désormais des journées continues, comprenant la prise en charge des enfants durant les repas et les nouvelles activités périscolaires. Ceux-ci démarraient leur journée à 8 h 15. «Impossible. Les enfants arrivent à 8 h 20. Ça ne laisserait que cinq minutes pour préparer les classes». Et pendant les vacances, ils étaient amenés à intervenir dans les crèches et les accueils de loisirs. Une aberration aux yeux du SDU. «C’est comme demander à un maçon de faire de la plomberie».

Même constat pour les agents de restauration, qui héritaient des tâches de ménages des salles de classe, dont on aurait délesté les Atsem. «Il fallait pour ça réduire le temps en cuisine. Ça revient à considérer qu’ils peuvent faire autant en moins de temps»/

Hier, le dossier devait à nouveau être évoqué lors de deux réunions : l’une le matin avec les Atsem, l’autre l’après-midi avec les syndicats et les agents de restauration. Des rencontres placées sous la menace d’un mouvement de grève pour le lendemain. «Nous n’étions pas conviés à la première, mais nous nous y sommes invités». Présence acceptée par les représentants de la municipalité.

Et les échanges ont été fructueux, puisque dans l’après-midi, le préavis de grève était levé.

Si la journée continue des Atsem reste d’actualité, avec une pause, ces derniers commenceront leur journée à 8 heures et non 8 h 15. Ils ne devraient finalement pas être amenés à travailler dans les crèches et les centres de loisirs durant les vacances scolaires. En ce qui concerne les agents de restauration, selon le syndicat, il ne serait plus question de leur faire faire le ménage des classes.

«Tout cela sera acté lors du prochain CTP, le 30 juin».

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 18:21

Comme dans de nombreuses villes de nos régions, les cheminots grévistes de Reims, réunis en assemblée générale, ont décidé la poursuite de leur mouvement. Sébastien, un des secrétaires régionaux CGT-Cheminots de Champagne-Ardenne, et Stéphane, secrétaire adjoint de Sud-Rail Champagne-Ardenne, détaillent les raisons de cette grève, débutée mardi soir.

Tout part d'un projet de loi de «réforme ferroviaire», discuté en première lecture à l'Assemblée les 17, 18, 19 et 24 juin. Le but de ce texte est de stopper les couacs et les dérives financières entre la SNCF et RFF. Scindées en 1997, les deux activités, circulation et infrastructures, vont à nouveau être réunies au sein d'une même entité. Enfin, plus exactement trois : la SNCF, société mère, chapeautera la SNCF Réseau, chargée des infrastructures (comme RFF), et la SNCF Mobilité, qui exploitera les installations. «Actuellement, la SNCF est divisée en cinq activités et cela fonctionne mal en interne ! Après, cela fonctionne mal entre la SNCF et RFF. Demain, avec trois entités, cela fonctionnera encore plus mal. Et le service rendu aux voyageurs sera moins bon !».

L'autre but de cette réforme est de «stabiliser progressivement la dette.  Ces 40 milliards d'euros, ce sont les cheminots et les voyageurs qui vont la payer !». «On nous rétorque que nous tenons des raisonnements simplistes et réducteurs. Face aux propos alambiqués de notre direction, c'est normal...»

Cette réforme ferroviaire porte aussi la volonté gouvernementale de créer «un cadre social commun à tous les travailleurs de la branche ferroviaire». Actuellement, à côté des 160 000 salariés de la SNCF, «3 000 cheminots travaillent dans des entreprises privées en France. Et nous sentons la volonté d'aligner tout le monde vers le moins-disant socialement». «Les salaires, les 35 heures, les suppressions de postes qui vont s'accentuer, cette réforme recèle un gros volet social qui va mettre en danger notre statut».

«Il faut revoir complètement le projet de loi, que l'on en débatte en interne, avec les représentants, avec les associations d'usagers, avec la direction, avant d'envoyer le texte au Parlement».

SNCF : grève reconduite
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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 10:24

Les représentants des syndicats FO et CGT du fabricant de moquette Tecsom ont rendez-vous cet après-midi à 15 heures avec le procureur de la République. Pour le délégué FO, cette réunion sera l’occasion de faire valoir leurs revendications concernant notamment la prime supralégale mais surtout d’alerter le procureur sur la conduite du dossier. Il dénonce un manque de transparence dans l’attitude de l’administrateur judiciaire et n’hésite pas à parler de «mascarade».

Alors qu'une nouvelle audience est prévue au tribunal de commerce jeudi, le piquet de grève est maintenu à l'usine. 

Fo et CGT assurent par ailleurs que, contrairement à ce qu’avait précisé le sous-préfet de Sedan, l’inspection du travail n’a toujours pas reçu de nouvelle version du plan de sauvegarde de l’emploi.

G Groupe X n’a pas encore versé le salaire entre le 27 et 31 mai pour les 67 employés restants. «Si vous n’avez rien en fin de semaine, vous pouvez penser à exercer votre droit de retrait», a expliqué hier leur avocat. Une solution apportée aux salariés conservés, mais démissionnaires.

FO et la CGT de Tecsom chez le procureur
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 16:27

A une semaine de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de réforme ferroviaire, quatre syndicats de cheminots appellent à une grève nationale reconductible, à partir de ce mardi 10 juin au soir, pour obtenir des améliorations au texte de loi.

La SNCF s'attend à d'importantes perturbations ce mercredi.

En Champagne-Ardenne, 2 TGV sur 5 devraient rouler et 3 intercités sur 10 en moyenne seraient maintenus. Au niveau des TER, les perturbations seront non négligeables : 2 trains sur 5 seront maintenus en moyenne.

En Picardie, une moyenne de 4 trains sur 10 en circulation (TER, Intercités et TGV) est annoncé.

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 16:20

Ce mardi matin, Aurélie Filippetti était en visite au Familistère de Guise dans l’Aisne.

A sa sortie du site peu après 12 heures, une surprise l’attendait  : une trentaine d’artistes et acrobates venus de Châlons-en-Champagne dans la Marne lui avaient réservé un «spectacle» original  : des pyramides d’hommes et de femmes totalement dénudés. Une façon de dénoncer le dénuement dans lequel la réforme de leur statut risque de les plonger.

Interpellée, la ministre de la Culture a expliqué que le dossier était entre les mains d’un médiateur et qu’aucune décision ne serait prise avant une quinzaine de jours. Elle a par ailleurs annoncé la visite prochaine, dans la région, de la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu.

Colère des intermittents : manif dénudée
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 16:06

Le festival Furies à Châlons-en-Champagne célèbre cette année ses 25 ans d’existence. Un anniversaire qui s'annonce mouvementé. Plusieurs spectacles ont d'ores et déjà été annulés en raison de la grève des intermittents du spectacle.

"Le festival est solidaire avec les artistes et techniciens du spectacle et Furies se déclare en lutte à partir d'aujourd'hui", a précisé le directeur artistique du festival.

Les intermittents présents sur le festival doivent se prononcer mardi en fin de journée sur la suite à donner au mouvement. Un point sur la programmation sera fait "au jour le jour".

Le communiqué du festival, à retrouver sur le site officiel : 

10 juin – Festival en lutte
Furies, Festival en lutte

Le Festival Furies tient à exprimer sa solidarité avec les professionnels artistes et techniciens du spectacle vivant qui dénoncent les derniers accords de l’UNEDIC.
Cet accord national interprofessionnel relatif à l’indemnisation du chômage du 22 mars 2014 signé par le MEDEF/CGPME/UPA et la CFDT/CFTC/FO, est le prolongement redouté de celui de 2003. Il n’est donc pas adapté aux pratiques d’emploi discontinu.
En solidarité avec toutes les manifestations culturelles qui se sont engagées depuis la fin du mois de mai dans un mouvement radical de contestation, Furies se déclare en lutte à partir de ce jour.
Cette décision fait suite à diverses rencontres entre les salariés permanents et intermittents de Furies et résulte de concertation avec l’ensemble des artistes et compagnies présents pour y jouer.
Le festival se met à la disposition des artistes et techniciens intermittents pour soutenir leurs actions et revendications, il assure le chantier de mise en place des représentations en préconisant certains débrayages.
L’ensemble des salariés de Furies demande solennellement à Monsieur François Rebsamen Ministre du travail de ne pas agréer cet accord du 22 mars.

Châlons en Champagne
10 juin 2014

Si vous souhaitez signer la pétition «Non à l’agrément de l’accord UNEDIC signé dans la nuit du vendredi 21 mars», rendez-vous sur ce site :
http://www.change.org/petitions/monsieur-le-ministre-du-travail-non-à-l-agrément-de-l-accord-unedic-signé-dans-la-nuit-du-vendredi-21-mars


Une surprise pour la Ministre

Mardi matin, les intermittents des Furies ont fait le déplacement dans l'Aisne pour interpeller la Ministre de la Culture Aurélie Filipetti, qui visitait le Familistère de Guise. Une trentaine d'artistes lui a réservé une surprise sous la forme d'un spectacle original : des pyramides d'hommes et de femmes totalement nus. Une manière de dénoncer le dénuement dans lequel la réforme de leur statut risque de les entraîner.

 
 
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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 18:29

C’est une sanction contre un salarié de Krug qui a déclenché l’ire du personnel : une mise à pied conservatoire, première étape vers le licenciement pour faute. Cette décision, jugée abusive par les syndicats, intervient alors qu’une expertise aurait révélé des souffrances au travail.

La grève a débuté hier après-midi, elle concerne toute la société de production de champagne Veuve Clicquot-Krug. Il concerne les pôles production, administratif et la partie vignobles. En tout, plus de 300 salariés ont quitté leur poste de travail.

Deux autres employés pourraient faire l’objet de telles mesures : l’un fait partie du CHSCT, l’autre du CE.

Si le conflit s’enlise, le mouvement pourrait s’étendre aux autres sociétés du groupe.

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 09:40

20131025-Mission-locale.jpgHier matin et ce matin, les salariés de la Mission Locale pour la Jeunesse de Reims sont en grève.

Ils dénoncent la méthode retenue pour préparer le regroupement des trois structures : Mission Locale pour la Jeunesse / Centre régional d’information jeunesse / Maison de l’Emploi et en particuliers :
- un calendrier intenable compte tenu de la surcharge de travail.
- le manque de transparence sur les objectifs de travail, avec l’obligation d’une «production» pour le 15 décembre 2013.
- l’absence de concertation préalable avec les salariés des deux autres structures concernées.
- l’absence de représentation de certains services indispensables à la mission d’accompagnement des jeunes : le social, le logement, la santé, le support administratif.

"Par cette action, nous exprimons notre inquiétude quant à notre avenir et notre mal être au travail. Nous n’acceptons plus le mépris dont nous faisons l’objet. Nous n’acceptons plus la dégradation «programmée» du Service rendu aux jeunes."

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