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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 17:56

Hier matin, les FOCAST et les Baxi ont bloqué la N31. L'après-midi, ils manifestaient devant la sous-préfecture de Soissons.

Environ une centaine de manifestants de la société FOCAST était de nouveau dans la rue ce matin, pour protester contre l'éventuelle fermeture de la fonderie.

130 salariés pourraient en effet rester sur le carreau.

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 10:42

La Poste aurait prévu de passer le bureau situé place d'Erlon à une automatisation quasi complète. Mais ce ne serait pas tout puisque le bureau de Poste-Congrès, situé tout en bas de la rue de Vesle, serait lui carrément menacé de fermeture.

La Poste de la place d'Erlon ainsi que le bureau Congrès n'ont carrément pas hier ouvert leurs portes de la journée. 100 % de grévistes sur les deux bureaux.

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 16:24

Toute la matinée, la ville de Rethel aHopital-Rethel-11-oct-2012.jpg assisté au défilé de plus de 200 salariés de l'hôpital de Rethel. Fait rare : des médecins faisaient partie du cortège. Le personnel soignant et administratif s'inquiète de l'avenir du groupement Hospitalier Sud-Ardennes (GHSA) qui regroupe les établissements de Vouziers et de Rethel.

Première source d'inquiétude des salariés : la fermeture de la maternité en 2010 de Vouziers. L'hôpital connaîtrait de grosses difficultés financières. Les employés redoutent désormais l'arrêt du bloc chirurgical de Rethel, équipement pourtant flambant neuf.

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 09:16

Visteon.jpgLe 4 mai dernier, à la veille du second tour des élections présidentielles, le président du conseil régional jetait un sacré froid en préambule d'une réunion tenue à Sedan, en annonçant «Une énième mauvaise nouvelle pour les Ardennes». En l'occurrence : la suppression d'une centaine d'emplois au sein de l'entreprise carolomacérienne, Ardennes Visteon Industries, via des départs négociés. Information aussitôt démentie.

Quatre mois plus tard, ce projet de dégraissage a bel et bien été officialisé par le second employeur du département au cours d'un comité d'entreprise extraordinaire tenu, hier, sur le site de l'avenue de l'Industrie. L'élu avait donc raison : ce conséquent plan de départs volontaires a, en effet, été présenté par les dirigeants de Visteon.

L'effectif actuel (747 salariés plus 140 intérimaires) étant trop important par rapport au futur volume d'activité, le fabricant d'appareils de climatisation pour l'automobile entend se séparer de 112 personnes, afin d'être plus compétitif à l'avenir. Une coupe qui passera soit par des départs volontaires négociés avec des enveloppes financières à la clé - 1 000 euros par an avec un plafond de 10.000 euros en plus de l'indemnité légale de licenciement - pour les candidats éventuels, soit par le non-remplacement de départs naturels. 77 opérateurs des ateliers aluminium et plastique et 35 employés indirects sont d'ores et déjà ciblés par cette mesure drastique.

Seule note positive au cours des trois heures de réunion, l'annonce d'un plan d'investissement sur trois ans de 15 à 18 millions d'euros, destiné à former le personnel et à moderniser un outil de travail devenu trop vétuste. Ce qui débouchait sur certains dysfonctionnements fâcheux et à des rebuts. La crise que traverse le secteur automobile, la forte concurrence régnant entre les sites automobiles pour décrocher des marchés et le non-renouvellement de produits de la gamme Ford jusqu'alors fabriqués à Charleville-Mézières (comme par exemple la Mondeo CD3 X) semblent être à l'origine de cette très mauvaise nouvelle pour l'économie ardennaise, laquelle pourrait d'ailleurs connaître d'autres feux de détresse au cours des prochaines semaines.

Actuellement, les salariés de Visteon fabriques des appareils de climatisation pour la Fiesta, la Focus, l’ancienne formule Mondeo et le Cmax. Soit 84 % de porudction consacrés à la gamme Ford. Pour le reste, ils travaillent aussi pour Nissan, Volvo, Jaguar et Land Rover. Mais l’avenir reste incertain au cours d’une période sensible marquant le renouvellement des marchés.

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 11:57

Plysorol 2012Moins de 24 heures après l'annonce de la liquidation de l'ex-leader européen du contreplaqué par le tribunal de commerce de Lisieux, aucun des 94 salariés ne manquait à l'appel.

«On ne se laissera pas piller !  Il faut protéger notre outil de travail. Pas question de laisser sortir les stocks sans l'accord des salariés !».

A l'unanimité, les ex-salariés de Plysorol votent l'occupation de l'usine.

Catégorique, l'élue du CCE affirme : «Actuellement, nous avons pour 1 million d'euros de produits finis en stock. On occupera l'usine jusqu'à sa reprise».

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 15:31

Le conflit qui oppose les maîtres-nageurs sauveteurs du centre nautique de Ham à la société Equalia et à la communauté de communes du pays hamois se poursuit.

«Nous sommes payés aujourd'hui 1 345 € net et cela depuis 3 ans et demi. Nous n'avons jamais eu de primes, pas de 13e mois. Nous réclamons donc, depuis cinq semaines de grève, une augmentation de 11,5 % pour un salaire de 1 500 € net par mois conformément à la convention collective nationale du sport. Mercredi dernier, nous avons rencontré le patron d'Equalia, qui nous a fait savoir qu'il ne fallait pas compter sur une prime en fin d'année, étant donné la chute de chiffre d'affaire depuis le début du conflit. Et bien sûr, pas d'augmentation de salaires».

Les quatre maîtres-nageurs sauveteurs du centre aquatique sont donc déterminés à poursuivre le conflit. «Nous ne sommes pas très optimistes pour les semaines à venir. On ne veut pas lâcher le mouvement. Le Pdg vient rencontrer toute l'équipe le 7 mai. Alors, nous verrons après. Nous comptons aussi sur la communauté de communes du pays hamois».

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 09:22

Un mouvement de grève - le premier dans cette tuilerie de Signy-l'Abbaye - a été déclenché hier à l'appel de la CGT au sein de l'usine Monier. Deux équipes de production ont interrompu leur travail pour protester contre le non-alignement des salaires dans les différentes tuileries du groupe.

Leader mondial des solutions de toitures respectueuses de l'environnement, le groupe Monier possède 151 sites de production dans 42 pays. Dont celui de Signy-l'Abbaye, lancé en 2006 et qui emploie aujourd'hui quelque 90 salariés. Ce site a la particularité d'héberger le plus grand four d'Europe. Long de 200 mètres, celui-ci est capable de recevoir jusqu'à 31 wagons, soit l'équivalent de 120 000 tuiles. C'est dans la carrière de Signy-l'Abbaye, située à côté de l'usine, que Monier extrait une argile aux qualités plastiques exceptionnelles (les 100 hectares de terrain offrent à Monier une exploitation sur plusieurs dizaines d'années), cet approvisionnement local étant toutefois complété par l'apport de terres issues d'autres carrières, afin d'obtenir un mélange le plus performant possible.

Les grévistes n'ont pas empêché les autres salariés (notamment les syndiqués de FO) d'entrer dans l'usine, ni les intérimaires, et ont entamé des négociations à 9 heures avec la direction, entrevue qui était suivie d'une réunion prévue du comité d'entreprise.

Les grévistes semblaient déterminés à poursuivre l'action dans les jours à venir si les négociations salariales devaient être interrompues.

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 09:20

La négociation annuelle sur les salaires ne se passe bien aux transports Ducros Express basés à Reims.

Alors que les salariés avaient proposé une augmentation mensuelle de 60 € le 3 avril dernier, la direction a refusé. Lors d'une seconde réunion les salariés ont proposé qu'une augmentation de 45 € soit faite pour ceux qui touchaient moins de 2 000 € mensuels et de 35 € pour ceux dont les salaires sont compris entre 2 000 et 2 500 € mensuels. Unilatéralement la direction aurait décidé d'accorder 18 € d'augmentation à ceux qui gagnaient moins de 2 000 €.

Hier matin, une trentaine des 72 salariés que compte l'entreprise à Reims a cessé le travail et organisé un piquet de grève pour empêcher toute entrée ou sortie dans l'enceinte de la firme.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 09:30

Hier matin, la Caisse d'allocations familiales (Caf) de Reims a connu un mouvement de grève. À l'appel de l'intersyndicale, une centaine de salariés (sur un total d'environ 260) ont cessé le travail pendant une petite heure et sont descendus sur le trottoir rue des Capucins pour exprimer leur mécontentement. Une permanence a toutefois été assurée permettant l'accueil des usagers.

La motivation des grévistes ? L'intention de la direction de remettre en cause «des avantages locaux, par exemple une heure de liberté pour un parent d'enfants de 6 à 11 ans à la rentrée des classes. Ce serait le début de la fin de tous les acquis que nous avons obtenus en nous battant», commente-t-on dans les rangs, en ajoutant que ce rabotage de petits cadeaux est particulièrement mal venu «dans un contexte où on nous demande déjà des efforts supplémentaires avec une charge de travail qui augmente, du fait du non-remplacement de tous les départs»

Du côté de la direction, on utilise le même argument mais pour aboutir… à la conclusion opposée : «Comme la charge de travail s'est alourdie, on ne peut plus se permettre de conserver ces usages locaux, qui ne sont pas réellement formalisés, ne correspondant ni au code du travail, ni aux conventions collectives». Et concernant l'heure de rentrée scolaire par exemple, cette même direction explique que «les horaires de travail sont désormais très souples et ne justifient plus cette heure d'absence rémunérée».

Comme les syndicats ont annoncé une grève reconductible, il faut s'attendre à d'autres perturbations dans les jours à venir.

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 14:54

Comme ils le font chaque jeudi depuis la fin du mois de janvier, les guichetiers du bureau de poste de la Rue Poincaré dans le quartier Orgeval de Reims observeront une journée de grève demain toute la journée.

Contestant une nouvelle organisation du travail «qui ne respecte pas un équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle», réclamant plus de moyens «pour assurer la charge de travail dans ce quartier en zone sensible», ils ne se présenteront pas au travail.

«La mise en place d'automates dans le bureau n'a guère amélioré significativement le travail des guichetiers . Pour preuve, nous sommes souvent obligés de confirmer aux clients les éléments d'information qu'ils ont pourtant obtenus sur les écrans».

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 12:45

les-marcheurs-de-l-acier.jpgLa marche de l'acier se poursuit en Champagne. La vingtaine d'ouvriers de l'usine ArcelorMittal de Florange, partis mercredi du site lorrain, continuent leur périple vers la capitale et sont entrés hier dans la Marne.

Ces ouvriers de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) protestent contre la menace de fermeture de leur usine. La marche vers Paris est une initiative des syndicats FO et CGT.

«Nous marchons dans l’espoir de pouvoir sauver les 5 000 emplois de Florange en expliquant aux populations la situation de notre usine».

Arrivés hier soir à Sainte-Ménéhould, ils seront ce soir à Fagnières, demain soir à Epernay, à Château-Thierry lundi, avant leur arrivée vendredi au Trocadéro, où un concert de Zebda et Philippe Lavilliers se tiendra en leur honneur.

Il s’agit de la deuxième “montée” à Paris des protestataires d’ArcelorMittal en moins de deux semaines.

Le 15 mars, ils avaient tenté de se rendre au QG de campagne du président candidat UMP, Nicolas Sarkozy, dans le XVe arrondissement, où des échauffourées avec les forces de l’ordre avaient éclaté.

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 10:08

Près de 96 % des salariés sur trois jours (deux équipes de nuit et une équipe de jour) se sont déclarés grévistes. Des familles de résidents (277) étaient plusieurs à se joindre au personnel et à lui apporter leur soutien au moment du regroupement, mardi, à 14 h, devant l'entrée de l'établissement à Pont-Sainte-Marie.

L'objectif de ce mouvement était d'alerter le directeur de l'hôpital, ainsi que l'Agence régionale de santé et le président du conseil général de l'Aube, sur les conditions de travail et le mal-être des employés. Objectif atteint puisqu'hier après-midi le personnel était dans l'attente de réponse après le rendez-vous qu'il a sollicité auprès des destinataires du courrier.

Reste à savoir si des moyens supplémentaires seront engagés pour remplacer les congés maladie longue durée et l'achat de matériel (gants de toilettes et couches qui manquent en effet à certaines périodes de l'année). Les salariés attendent également des informations plus précises concernant la mise en place et l'utilisation d'un automate chargé de la distribution des médicaments. La mise en place de cette machine pourrait entraîner la suppression de trois postes.

S'ils n'obtiennent pas un minimum de satisfaction, un second mouvement de grève n'est pas à exclure.

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