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24 juin 2017 6 24 /06 /juin /2017 16:19

Plusieurs associations (ACCUS, ADULT et CDIU) appellent les usagers du TER Vallée de la Marne à débuter une grève de présentation des titres de transport du lundi 26 juin au vendredi 30 juin. C’est à cette date que ces associations rencontreront la SNCF et le Conseil Régional. Les usagers de la ligne seront en règle et en possession d’un titre valide mais refuseront de le montrer au contrôleur.

«Vous, usagers vivez un cauchemar depuis plus de 3 semaines : Incidents majeurs (arbres sur les voies, feux aux abords des voies, trains en panne) engendrant des retards conséquents. Vous souffrez également des suppressions de train, des mises en place tardives des locomotives, d’une prise en charge en situation perturbée et d’informations voyageurs chaotiques voire inexistantes…»

Ces associations réclament auprès de la SNCF et du Conseil Régional, en plus d’un service de qualité sur la ligne, «une indemnisation rapide et conséquente» ainsi que «des mesures fortes et immédiates pour que des enseignements soient tirés de ce que l’on vit actuellement notamment en termes de prises en charge voyageurs et communications au regard du prix de l’abonnement sur notre ligne (TGV, BUS, TAXIS)».

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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 13:37

Que l’on soit jeune, adulte ou senior, prendre le bus peut parfois coûter du simple au double, selon les villes.

Une chose est sure, il faut éviter d’acheter un ticket à l’unité.

Dans certaines villes, l’abonnement peut être annuel et vous ne payer alors que 10 mois au lieu de 12 (Chaumont et Saint-Dizier)

 

 

Tarifs 2017

Prix ticket

Abonnement

Unité

Par 10

Jeunes

Adultes

Seniors

Laon

1,10

0,99

23,00

28,00

23,00

Soissons

1,20

0,74

12,90

21,20

49,00*

Charleville

1,20

0,65

5,50**

26,00

5,50**

Sedan

1,20

0,65

5,50**

26,00

5,50**

Troyes

1,35

1,10

20,00

40,00

20,00

Epernay

1,10

0,80

13,00

23,00

12,00

Châlons

1,10

0,86***

17,95

25,70

12,85

Reims

1,60

1,25

28,90

37,50

30,20

Chaumont

1,20

0,815

15,30

32,50

21,30

Saint-Dizier

1,00

0,59

9,30

17,00

20,00

* et ** Abonnement mensuel sauf Charleville et Sedan pour les jeunes et seniors (**) où sont vendus des carnets de 10 tickets et à Soissons pour les seniors (*) ou l’abonnement est annuel.

*** A Châlons, carnet de 12 tickets

A Reims, on est jeunes si on a moins de 18 ans, à Charleville et Sedans moins de 26 ans et pour les autres villes moins de 25 ans.

A Epernay et Chaumont, on est senior à partir de 60 ans et dans les autres villes à partir de 65 ans.

Il existe dans certaines villes, il existe des tickets Groupe (A Reims, 5,60 € pour au maximum 7 personnes et à Charleville et Sedan 3,20 € pour au maximum 5 personnes). Il peut exister aussi des tarifs 24 h.

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5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 12:03
Convention d’exploitation 2017 – 2024 entre la Région Grand Est et SNCF Mobilités

Le 19 décembre 2016, le Président de la Région Grand Est, le Directeur régional TER Grand Est – SNCF Mobilités, et le Directeur général TER pour SNCF Mobilités, ont signé la nouvelle convention d’exploitation 2017 – 2024, relative à l’organisation et au financement du service public de transport régional de voyageurs entre la Région Grand Est et SNCF Mobilités.

200 trains de plus par jour

1 676 trains chaque jour en semaine circuleront sur le réseau de transport régional en 2017, dont 200 trains de plus par jour à coût constant en 2017, grâce au cadencement du réseau, mis en oeuvre ou amélioré successivement en Lorraine, sur le triangle marnais (Reims, Châlons-en-Champagne, Epernay) et sur le TER 200 en Alsace, ainsi que la reprise des Trains d’Équilibre des Territoires Metz – Hirson et Reims – Dijon, parcourant environ 30,2 millions de km/an. A cela s’ajoutent 450 cars régionaux. 165 000 voyageurs sont transportés par jour à l’échelle régionale.

La Région et SNCF Mobilités souhaitent conforter les relations régionales «moyenne – grande distance» positionnées sur les artères Est-Ouest, avec le renforcement progressif, à compter de 2018, des lignes Paris – Troyes – Belfort et Vallée de la Marne – Nancy – Strasbourg.

Contribution financière régionale

La contribution financière régionale nécessaire à l’équilibre du compte conventionnel 2017 s’élève ainsi à 431,5 M€ TTC. Elle couvre environ 75 % du coût global du service, qui s’élève à 577,9 M€ ; le reste provient des recettes des titres de transport, évaluées à 146,4 M€. Cela permet d’améliorer le bilan financier du TER pour la Région Grand Est de près de 7,5 M€ (1,5 M€ de dépenses en moins et 6 M€ de recettes nouvelles). 70 M€ seront dédiés au renouvellement et à la modernisation des matériels roulants en 2017, 17 M€ consacrés à l’amélioration des lignes du réseau ferré régional en 2017, 10 M€ attribués à l’aménagement des gares du Grand Est en 2017.

Vers une nouvelle tarification

Une nouvelle tarification, harmonisée pour les TER à l’échelle du Grand Est à l’horizon 2017 sera valable sur l’ensemble du périmètre de la Région Grand Est. Elle s’appliquera sur des parcours plus longs et anciennement inter-régionaux, où les usagers pourront désormais bénéficier de tarifs bien plus avantageux que les tarifs nationaux. Elle visera également à rendre le TER encore plus attractif et accessible à tous, notamment les jeunes.

Dans l’attente de la mise en oeuvre de cette nouvelle gamme tarifaire, envisagée en septembre 2017, les gammes tarifaires actuelles des trois anciennes Régions (Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine) sont encore en place au début de la convention. Un avenant à la convention précisera en 2017 les modalités de mise en oeuvre de cette nouvelle gamme tarifaire harmonisée.

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18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 11:13
Transfert de 3 lignes TET à la région Grand Est

L'État a entamé une concertation avec les régions sur le transfert de certaines lignes TET (Trains d'équilibre du territoire), c'est-à-dire les grandes lignes hors TGV.

Trois lignes de trains Intercités vont être transférées à la région Grand Est, après la conclusion d'accords avec l'État. L'accord principal concerne la ligne 4 Paris-Troyes-Belfort, mais aussi les lignes Metz-Hirson et Reims-Dijon.

Le déficit annuel s'élève actuellement à 30 millions d'euros pour la ligne 4, et à une dizaine de millions d'euros pour les 2 autres lignes (en cumulé).

Ce transfert ne concerne pas seulement la région Grand Est, mais aussi les régions Bourgogne-Franche-Comté, Ile-de-France et Hauts de France.

Que prévoit cet accord qui entrera en vigueur le 1er janvier 2018 ?  En ce qui concerne la ligne 4, l'État financera 19 rames neuves et prendra à sa charge 13 millions d'euros de déficit par an. Celui-ci sera également compensé à hauteur de trois millions d'euros par les régions Bourgogne-Franche-Comté et Ile-de-France - également traversées par cette ligne. Comme seules 15 rames neuves sont nécessaires, les 4 autres seront déployées sur la ligne Vallée de la Marne (débat du 18 novembre 2016 au Conseil régional).

Par ailleurs, dans le cadre des contrats de plan entre l'État et les régions Ile-de-France et Grand Est, la ligne Paris-Belfort sera électrifiée entre Paris et Troyes (électrification jusqu’à Nogent-sur-Seine au 31 décembre 2020, et jusqu’à Troyes courant 2022), pour 320 millions d'euros.

"Nous pensons améliorer considérablement la rentabilité de cette ligne (...) en augmentant de façon considérable (sa) fréquentation, en offrant de meilleurs services, en offrant des dessertes mieux conçues en fonction des horaires, et en organisant l'articulation avec les TER sur l'ensemble du trajet", assure le président de Grand Est, qui évoque un gain potentiel d'efficacité "de l'ordre de 10 millions d'euros" en trois ou quatre ans.

Les conseillers régionaux ont adopté ce 18 novembre le «protocole d’accord Etat-Région pour le transfert des lignes de Trains d’Équilibre du Territoire du Grand Est».

L’électrification de la ligne Paris-Troyes en chiffres

Montant total des travaux : 320 millions d’euros

1 tunnel à démolir, 41 ouvrages d’art à mettre au gabarit électrique, 6 000 poteaux caténaires à planter, 320 km de fil caténaires à dérouler, 2 sous stations électriques à créer ou adapter, 11 postes de redressement de courant, 160 km de câbles de signalisation à poser, 1 poste de signalisation à construire

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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 10:25

Depuis lundi et jusqu’à la fin de la semaine, le trafic Sncf sur la ligne Paris-Troyes-Belfort restera perturbé. Une situation dégradée pour les voyageurs en raison, selon la SNCF, de difficultés au niveau du matériel et du parc limité de locomotives.

Quatre trains par jour, circulant habituellement sur la ligne Paris-Troyes-Belfort, ont ainsi été supprimés tout au long de la semaine. La raison invoquée pour cette perturbation de dernière minute ? Six motrices diesels de type CC 72 000 sont actuellement en maintenance. «Des feuilles mortes sont tombées en masse le week-end dernier sur les voies. Du coup les motrices ont tendance à patiner et les roues se bloquent».

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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 09:29
Grève et manif de soutien au Poma

Le Poma, est un système de transport guidé léger automatique sur pneus de type transport hectométrique, dérivé de la technologie du funiculaire. Depuis 1989, ce moyen de transport est opérationnel dans la ville de Laon pour relier le quartier de la gare et la ville-haute. L'exploitation est assurée par la Compagnie de transports urbains du pays de Laon (CTPL), exploitant des Transports urbains laonnois (TUL). La CTPL est contrôlé par RATP Dev, filiale du Groupe RATP et Comag, filale de Pomagalski (le concepteur).

La communauté d'agglomération estime que l'équipement est aujourd'hui trop cher, peu adapté et de moins en moins utilisé (400 000 passagers par an), ce que réfutent les salariés. Selon elle, pas moins de 15 millions d'€ HT de travaux seraient nécessaires pour rénover ce système de transport atypique qui, en 1 500 m et moins de dix minutes, permet de relier la ville basse à la ville haute. Les pistes pour obtenir des subventions sont minces, l'Etat ayant déjà participé à hauteur de 70 % à un chantier de 3 millions HT il y a quelques mois. Une grande part des travaux serait donc à la charge des contribuables. Une hausse des impôts de 35 % est évoquée.

Son coû annuel de fonctionnement s'èlèverait à 700 000 euros.

Environ 90 personnes ont participé hier à une manifestation de soutien devant la gare de Laon. Par ailleurs, 92 % des employés des bus et Poma étaient en grève. Le délégué du personnel (sans étiquette) voulait interpeller sur la dimension humaine du dossier, «dont les élus n’ont pas l’air d’avoir pris conscience». Si le Poma fermait ses portes, ce sont onze salariés qui seraient sur la sellette.

Le sort du Poma devrait être scellé le 7 juillet prochain par les conseillers communautaires.

Grève et manif de soutien au Poma
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4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 08:07

Les «petites» lignes ferroviaires, dites lignes capillaires destinées au transport du fret, vont-elles enfin être rénovées ? C’est ce qui ressort de l’accord passé entre l’État, SNCF Réseau, des collectivités locales et des chargeurs.

Quatre années de travaux seront nécessaires pour la remise en état de huit lignes avec remplacement de traverses, reprise de ballast et débroussaillage. Ces lignes relient : Troyes-Vitry-le-François, Saint-Julien-Bouilly-Roncenay, Coolus-Charmont-Luyères, Oiry-Sézanne-Esternay, Pont-Maugis-Mouzon, Amagne-Lucquy-Alland’Huy, Bricon-Orges, Voie mère de Reims-Saint-Léonard. Toutes sont des lignes à voie unique essentiellement utilisées par des sociétés transportant des céréales ou des produits sidérurgiques. Réunies, elles accueillent chaque année près de 1 650 trains.

Trois autres lignes, non définies comme prioritaires, voient leur avenir encore menacé : Troyes-Villeneuve-l’Archevêque, Alland’Huy-Challerange, Orges-Veuxhaulles.

Les travaux – d’une hauteur de 21 millions d’euros – seront financés par l’État (6,6 millions d’euros), SNCF Réseau (6,5 millions) et les collectivités locales (7,9 millions). À noter que les chargeurs, parmi lesquels Soufflet, Vivescia et Cristal Union, vont participer à un programme annuel de maintenance pour 1,8 million d’euros.

Les lignes non définies comme prioritaires seraient-elles considérées comme non rentables ? Combien de camions en plus sur les routes si on ne les rénove pas ?

La France est le seul pays d’Europe occidentale où le transport ferroviaire se soit ainsi effondré en une quinzaine d’années. Entre 2000 et 2013, le trafic a chuté de plus de 42 % en tonnes/kilomètres (dans l’économie du transport, une tonne transportée sur 100 km, par exemple, est égale à 100 tonnes/km). Malgré les annonces du Grenelle de l’environnement, on a continué à démanteler les services et les outils qu’on avait laissés s’étioler afin de privilégier les seules liaisons rentables. On a donc laissé perdre la majorité de la clientèle et on a abandonné commercialement et opérationnellement de nombreux territoires.

Aujourd’hui, près de 90 % de transport de marchandises en France passe par la route.

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 19:42

D'après SNCF réseau, l'état de la ligne entre Fismes et La Ferté Milon ne permet plus d'assurer la circulation des trains de voyageurs à bonne vitesse et en sécurité. Sa fermeture au trafic des voyageurs a été décidée pour le 3 avril.

Si beaucoup d'usagers semblent se résigner à cette perspective, les élus, en revanche, s'activent pour tenter de sauver la desserte marchandises qui est maintenue pour le moment. Cette semaine le député de l'Aisne Jacques Krabal a interpellé le gouvernement à ce sujet.

De son côté, la Région serait disposée à étudier et participer à la rénovation de la ligne si l'Etat et les autres collectivités s'y engagent également.

Après la suppression (temporaire ?) de trains entre Charleville et Hirson et entre Charleville et Givet pour compenser in manque de conducteurs en région parisienne, une suppression (définitive ?) pour cause du très mauvais état des voies… On voit où mène la politique du tout TGV !

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 21:17
Jamais deux sans trois.

Pour la troisième fois depuis le début du mois un train est sorti des voies ferrées aux environs de la commune de Suippes dans la Marne.

Il s’agit d’un train militaire qui a déraillé sur quelques centimètres aux alentours de 15h30. C’est une nouvelle fois, au niveau du passage à niveau de la route qui conduit à Somme-Suippe que l’accident s’est produit. Aucune personne n’a été blessée. L’état des rails est mis en cause.

Suite à ces accidents à répétition, les autorités et les élus s’attendent à de nouveaux cas dans la journée de demain. Un nombre important de trains doit emprunter cette portion de voies, le risque de sorties de voies est donc élevé.

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 13:24

La Région a fait savoir qu’«en Champagne-Ardenne, suite à l’intervention du président Richert auprès de Guillaume Pepy, le nombre de trains supprimés quotidiennement d’avril à juin 2016, du fait de la pénurie nationale de conducteurs, a été révisé à la baisse par la SNCF, de six à quatre trains».

Et de révéler les lignes concernées : «Deux trains seront supprimés sur l’axe Charleville-Givet et deux entre Charleville et Hirson. Des dessertes routières de substitution et un report sur les circulations encadrantes seront proposés pour ces TER, qui transportent moins de 50 voyageurs».

Ces chiffres sont valables jusqu’en juillet 2016, «la SNCF poursuivant son travail pour atténuer les impacts pour notre région».

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 12:53
«TET d’Avenir» , c'est quoi ?

«Maillon faible» entre TGV et TER, les TET (trains d’équilibre du territoire), appelés Intercités par la SNCF, ont été négligées depuis de nombreuses années. La qualité de service, la régularité, le temps de parcours se sont progressivement dégradés, du fait notamment du manque d’investissement dans l’infrastructure et dans le matériel roulant. Depuis le 13 décembre 2010, l’État est l’autorité organisatrice de ces trains nommés «trains d’équilibre du territoire», mais n’a pas su jouer son rôle d’autorité organisatrice, et l’opérateur historique est de fait resté le maître du jeu.

(...)

«TET d’Avenir», c’est en fait un moyen de restructurer la SNCF, en la dépeçant par morceaux. Les trains de nuit supprimés vont être ouverts à la concurrence. De même, transférer certaines lignes aux Régions, c’est aussi ouvrir à la concurrence, car les Régions vont pouvoir choisir les exploitants des TER. Tout cela va entraîner une diminution de salariés à la SNCF… Dans tout ce qui est présenté dans ce projet, on ne parle jamais de remise en état des infrastructures (vétustes). Cela promet pour l’avenir…

L'article complet en pièce jointe.

«TET d’Avenir» , c'est quoi ?
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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 09:10

Les usagers du TER Vallée de la Marne, qui relie Paris à Château-Thierry, Dormans, Épernay, Châlons-en-Champagne, appellent à une grève du billet de train à partir de lundi.

Des tickets factices vont être distribués dans les wagons. Ils seront à présenter au contrôleur à la place du titre de transport qui restera dans la poche.

Les usagers entendent ainsi dénoncer "les discriminations entre les abonnés de l’Aisne et ceux de la Marne. Les premiers obtiennent des indemnisations quand la ligne est perturbée tandis que ceux de la Marne qui prennent le même train n’obtiennent rien" .

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