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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 10:35

En retard par rapport aux autres salariés des autres sites du groupe Manoir, les Baralbins veulent rattraper les primes jamais obtenues.

Parmi les revendications, les salariés réclament des embauches. Selon la CGT, l'entreprise emploie actuellement 207 salariés. Sur les mois de septembre et octobre, 3 600 heures supplémentaires ont été demandées. «Ici, il y a des gens qui ont des enfants au chômage. Ils font des heures supplémentaires pour les nourrir alors qu'ils pourraient eux-mêmes travailler !»

Une journée pour rien. C'est en résumé l'amer constat qui pouvait être tiré hier soir à l'issue de la quatrième journée de grève qui paralyse l'usine Manoir Industries de Bar-sur-Aube. Une table ronde avait pourtant été organisée à la sous-préfecture en début d'après-midi.

Seuls les représentants du personnel ont fait des déclarations à l'issue, s'estimant satisfaits d'avoir été écoutés «de façon sérieuse». Revenus sur site avec une proposition, ils ont dû faire face à la détermination des personnels. L'offre était pourtant simple : les grévistes débloquent l'accès à l'usine lorsque la direction accepte de reprendre les négociations afin de satisfaire les demandes. Donnant-donnant.

De fait, les grévistes ont décidé de maintenir leur blocus jusqu'à ce que leurs revendications aboutissent. Les négociations vont-elles pour autant pouvoir s'ouvrir ?

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 10:57

La deuxième journée de grève des salariés de Manoir Industries n'a abouti à aucun accord avec la direction. Grève qui se poursuit encore aujourd'hui puisque les négociations n'ont toujours pas abouti.

La réunion de négociations annuelles obligatoires (NAO) organisée en urgence à Paris a permis aux salariés de tout le groupe, dont plusieurs sites étaient en grève, d'obtenir une augmentation générale des salaires de 2 % en janvier et de 0,5 % en juin. Un accord qui a stoppé le mouvement de grève entamé dans plusieurs usines du groupe mais pas à Bar-sur-Aube.

Car cet accord ne réglait toujours pas la question pour les salariés baralbins qui demandent depuis le début un rattrapage par rapport aux autres usines du groupe, qui ont parfois un treizième mois ou encore une prime de Saint-Éloi ou bien des primes vacances plus importantes que les Baralbins.

La direction avait proposé en NAO de verser une prime de 100 € aux salariés baralbins qui, la jugeant insuffisante, ont voté le début du mouvement de grève entamé mercredi. La direction a alors proposé 400 € à condition qu'ils reprennent le travail.

Ce qu'ont refusé catégoriquement les grévistes qui demandaient hier une prime annuelle d'au minimum le triple de cette somme, soit 1 200 €, pour reprendre le travail et poursuivre les négociations.

Les salariés insistent aussi sur le fait que l'autre objectif du mouvement est une demande «d'investissements en hommes et en outils» pour éviter les retards dans les commandes, satisfaire les clients et assurer la pérennité de l'entreprise.

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:35

Mc-Cain-Matougues.jpgSixième jour de grève pour 90 % d'employés de chez McCain. Depuis dimanche soir en effet, à l'appel de trois syndicats, FO, CGT, CFTC, les salariés en colère demandent une augmentation de salaire, des primes, et des améliorations des conditions de travail. Depuis dimanche, les palettes s'accumulent sur le site de Matougues en des feux de joie dispersant autant de flammèches que de points de divergence avec la direction.

«Outre une augmentation de salaires et des primes représentant une enveloppe de 2,7 % par rapport à 2011, la direction a consenti à des avancées importantes depuis lundi. Notamment, une revalorisation de la prime de froid, comme le demandaient les syndicats ; une anticipation de la négociation des salaires de 2013 au 1er octobre 2012 ; l'ouverture des négociations concernant différents points relatifs aux conditions de travail», explique le boss des ressources humaines de l'entreprise. La direction du site précise également qu'elle a présenté aux délégués un plan de formation. Ce plan, qui se déroulerait entre janvier et juin, permettrait aux salariés d'être polyvalents, «donc de valoriser leurs compétences, et par là même leurs salaires».

Des propositions qui ont été rejetées mardi par les trois syndicats. L'enveloppe de 2,7 % avancée par la direction ? : «De la poudre aux yeux, car en fait, il s'agit de 1,6 % d'augmentation générale. Le reste ne concerne pas tout le monde. C'est au mérite». La prime de froid non plus ne concerne pas tout le monde.

«On tient le coup, On tourne 24 heures sur 24, par équipe».

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 10:47

Hier, comme il y a six mois, une partie des salariés a débrayé tout au long de la journée. L'objectif était, une fois encore, de dénoncer les conditions de salaires et de travail au sein de cette entreprise qui compte près de 250 personnes. Durant toute la journée, suivant leurs plannings horaires, les employés ont tenu le piquet de grève à l'entrée du site.

Pour chacun il était nécessaire de marquer le coup, une nouvelle fois. «Nous travaillons pour le Smic et nos conditions de travail sont très difficiles. Aujourd'hui, certains n'ont pas fait grève car ils ont subi des pressions de la part de leurs supérieurs et puis nous avons pas mal de CDD et aujourd'hui, certains ne veulent pas perdre leur contrat et on les comprend, la situation est tellement difficile».

«Puisque l'Etat a décidé de revaloriser le Smic (+2,1 %) au 1er décembre, notre direction a décidé de ne rien faire de plus alors que nous avions proposé 5 % d'augmentation.» Une décision qui passe mal au sein des salariés.

L'argent restant le nerf de la guerre et les emplois étant particulièrement rares sur le territoire, les employés font avec des conditions pas toujours drôles. «Le management est basé sur la peur et sur les menaces. L'inspection du travail est à l'écoute mais ça semble difficile de faire plus

Sans illusions, comme la grève du mois de juin, celle d'hier ne devrait pas changer grand-chose mais elle a le mérite de pointer du doigt une entreprise d'où visiblement les salariés déguerpiraient s'ils avaient le choix, malheureusement ils ne l'ont pas et certains en profitent.

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 09:32

Andeva St Quentin 15 octobre 2011A l'appel de de l'association national de défense des victimes de l'amiante (Andeva), entre 3 000 et 4 000 victimes de l'amiante et leurs famille ont manifesté à Saint-Quentin, ville du ministre de la santé.

Il faut bien reconnaître que le parcours choisi par les autorités permettait d'éviter soigneusement tous les axes principaux privilégiant les petites rues étroites, et surtout le cortège est passé bien loin de la maison du ministre.

Depuis 2004, il y aurait eu en France, 25 360 morts imputables à l'amiante. «Chaque jour, l'amiante fait 10 morts et on estime que 100 000 personnes vont décéder sur les deux prochaines décennies, ajoute le président Pierre Pluta. Nous avons travaillé pour gagner notre vie pas pour la perdre. On demande à Xavier Bertrand de réfléchir et de revenir sur les décisions qu'il a prises

«On reproche au ministre Xavier Bertrand de vouloir modifier la gérance du FIVA (Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante) en rendant minoritaire l'influence des associations de victimes au sein du conseil d'administration au profit du médef, explique Pierre Pluta, le président national de l'Andeva. Et puis, on lui reproche aussi au ministre de ne pas pénaliser les patrons délinquants. Les propriétaires de locaux remplis d'amiante avaient jusqu'au 1er janvier de l'année dernière pour tout désamianter. Ceux qui sont aujourd'hui en infraction, au lieu de les pénaliser, on les protège. Ils ne sont plus soumis à un délai pour faire les travaux !» Une décision incomprise, révoltante pour les malades et leurs familles.

La manifestation a duré près de trois heures.

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 20:31

Isabelle BANNY est décédée le 30 avril 2011, à la veille du 1er mai.

Ouvrière à J.V.C., chômeuse, puis auxiliaire de vie pour les personnes âgées, secrétaire générale de l’Union Locale CGT du Bassin de Longwy de 1997 à 2009, elle avait été de tous les Combats, classe contre classe, pendant des années : J.V.C., Panasonic, Train à Fil, etc.

Elle avait animé avec une grande détermination les luttes de Deawoo, à Mont-Saint-martin et Villers La Montagne. Elle luttait pour un Monde Différent, plus libre et plus solidaire.

Elle a été emportée par les conditions mêmes de cette Société qu’elle combattait, ce système où l’on voudrait nous faire vivre chacun pour soi, sans repères collectifs et le désarroi au cœur. Elle avait 46 ans.

SALUT ISA !

Ses camarades et ami(e)s

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