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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 16:16

La culture de la grève n'est pas dans les habitudes du personnel hospitalier. C'est même très rare. Sauf que cette fois-ci, le personnel de la maison de retraite du domaine de Nazareth, à Pont-Sainte-Marie, a voulu crier haut et fort son ras-le-bol et son mal-être par un mouvement de grève. Intensification importante du travail liée à la rationalisation des effectifs, non-remplacement des congés maternité et maladie, rappels réguliers sur les jours de repos… les motifs ne manquaient pas et sont nombreux. Ce qui explique que le mouvement ait été suivi par quasiment l'intégralité des 188 salariés ratachés au centre hospitalier de Troyes.

Le gros point noir dénoncé par l'ensemble des grévistes, c'est le non-remplacement des congés maternité, maladie et des accidents du travail. Au total, huit postes ne seraient pas remplacés, ce qui fait un poste par service. Les semaines de 60 heures ne sont pas rares, l'enchaînement de trois, voire quatre jours de travail (à raison de 12 heures par jour) existe également, ce qui conduit à un épuisement physique du personnel. La dégradation de la prise en charge des patients est également pointée du doigt. Les agents dénoncent une politique du rendement.

Pour assurer le remplacement du personnel qui s'était déclaré gréviste, soit 96 % des 188 employés, la direction a réquisitionné 88 personnes sur deux jours (chiffre rendu possible par la présence d'équipes de jour et de nuit) et en repos, en envoyant des courriers pour les informer qu'ils pourraient être amenés à effectuer des remplacements du personnel gréviste en cas de besoin. Une grande première dans un secteur de la santé ou le nombre d'arrêts maladie est en progression constante.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 16:09

Après 3 jours de grève suivis par 90 % des salariés, ceux-ci ont décidé hier soir de suspendre leur mouvement. Susprendre et non arrêter.

Les NAO (négociations annuelles obligatoires) sur les salaires devant se dérouler courant avril, les salariés se réservent le droit de reprendre le mouvement de grève si celles-ci bloquent ou échouent.

Rappelons que la grève porte sur une augmentation de 10 % des salaires.

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 11:59

Manif-antigaz-de-schiste-mars-2012.jpgQuatre cents personnes le matin à Rozoy-Bellevalle pour protester contre l'extraction d'huile de schiste.
«Les pétroliers nous prennent pour des gens incultes et des demeurés. Ils n'ont aucun respect pour nous, notre cadre de vie, notre façon de vivre. […] Nous allons devoir supporter nuit et jour le trafic des poids lourds transportant leur matériel, leur sable, leurs produits chimiques, les milliers de tonnes d'eau dont ils ont besoin. Notre sous-sol doit être déclaré «patrimoine de l'humanité». Les seuls combats perdus d'avance sont ceux devant lesquels on se dérobe, soyons vigilants car la route est longue et prenons-nous en mains». «Les élus sont méprisés par cet état, on ne nous demande jamais notre avis. Le sud de l'Aisne est un paillasson pour le gouvernement parisien, tout ce dont on ne veut pas ailleurs, on vient le faire ici ! C'est inadmissible !».

Deux cents personnes l'après-midi à Château-Thierry pour la santé et l'école.
«L'hôpital castel sera dépouillé d'une partie de son activité, la chirurgie traumatologique. Cela entraînera la perte à court terme de toute l'offre de soins à caractère public. Il deviendra un établissement de convalescence doté d'une grosse infirmerie et d'un centre de tri qui dirigera les patients loin de leur foyer et de leurs proches !». «Quel avenir laissons-nous à nos enfants dans le sud de l'Aisne ? L'éducation, la santé, l'environnement tout est menacé !»
«On nous parle de France forte, mais ici, la France est morte !».

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 21:51

Les 150 salariés du site de Fismes de l’entreprise Campa, fabricant de radiateurs électriques, sont en arrêt total depuis hier, à l’appel de la CGT. Ils réclament une augmentation de 10% de leurs salaires. Aucun accord n’a été trouvé pour le moment avec la direction.

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 15:05

Après quatre jours de grève, le travail a repris hier matin chez T-Systems, plateforme téléphonique installée à Villers-Cotterêts, qui a perdu le marché avec Volkswagen France, qu'elle détenait depuis une dizaine d'années, au profit des sociétés Dekra et B2S.

Ce projet de reprise de l'activité de sous-traitance avait suscité une vive inquiétude parmi les 80 salariés et entraîné un mouvement de grève, dès jeudi dernier, à l'appel de toutes les organisations syndicales présentes sur le site.

Mardi soir, un accord a été signé entre la direction de T-Systems et le syndicat CFE-CGC, les autres organisations refusant de le faire, mais sans pour autant s'opposer à la reprise du travail qui est donc intervenue mercredi. La direction, après avoir d'abord et à maintes reprises, expliqué qu'elle ne pouvait rien proposer, a finalement concédé le versement d'une prime de transfert, même si, pour des raisons symboliques évidentes, elle refuse de lui donner ce nom. Son montant est, après d'âpres négociations, passé à 4 000 € bruts par personne. Elle a également octroyé, dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires), une deuxième augmentation de salaire de 50 € bruts mensuels, s'ajoutant aux 50 € déjà accordés en janvier.

FO et la CGT estiment que «les réponses apportées par Dekra, sans être totalement satisfaisantes, sont quand même suffisantes pour rassurer nos collègues. L'attitude générale de la direction de Dekra a également été plus respectueuse et plus ouverte […] Par contre, l'attitude de B2S, son refus initial de venir rencontrer les grévistes, puis la mise en avant scandaleuse de conditions visant à exclure des réunions les délégués syndicaux qui accompagnaient le mouvement, sont de nature à renforcer les craintes que nous avons pour l'avenir de nos collègues

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 20:25

En redressement judiciaire depuis le 31 janvier dernier, le Sernam (ex Service national de messagerie de la SNCF), fort de 1.600 emplois dont une quarantaine à Reims (en zone Farman)craint pour son devenir. En effet si Géodis, unique repreneur, a annoncé le 9 mars qu'il était d'accord pour reprendre le Sernam en réduisant les effectifs à 826 salariés et en fermant plusieurs sites, il conditionne cette reprise à la décision de la commission européenne de Bruxelles qui a été saisie d'une plainte, la Sernam présentant une dette évaluée à 642MEUR. S'il devait payer cette dette, il annulera sa proposition de reprise.

A Reims où une vingtaine d'emplois administratifs sont d'ores et déjà menacés, les salariés ont décidé de bouger pour soutenir l'action des responsables syndicaux CFDT, CGT et FO de Paris. Ils ont prévu d'organiser demain une opération escargot, avec peut-être le blocage d'un péage autoroutier et un rassemblement devant la gare centrale de Reims.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 12:55

Les 80 salariés de T-Systems, plateforme téléphonique pour la clientèle, sous-traitant de Volkswagen France, seront encore en grève ce lundi, après déjà deux journées de mobilisation, jeudi et vendredi. Ils craignent une dégradation de leurs acquis, à la suite de la perte du marché avec Volkswagen, au profit de B2S, société spécialisée dans le service client.

Les salariés dénoncent le transfert de leur contrat de travail vers la société B2S et réclament à T-Systems des possibilités de départs avec indemnités.

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 16:05

En grève depuis jeudi afin d'obtenir une prime de 46 à 47 euros promise lors de la création de l'entité Moët-Hennesy Champagne services, les salariés du champagne Cliquot-Ponsardin et Krug ont décidé de reprendre le travail lundi.

Au terme d'une rencontre ce matin avec leur DRH, ils ont finalement obtenu satisfaction et même plus. "Nous avons obtenu ce que nous réclamions il y a trois jours: une prime de cession à laquelle s'ajoute une prime de boisson (qui remplace la distribution de bouteilles d'eau et de soda) qui devient la prime MHCS. L'entreprise s'est engagée à verser aux salariés non cadres 19,54 euros de plus par mois en 2012, 39,08 euros en 2013 et 58,62 euros en 2014. S'ajoute une somme de 42 000 euros versée au comité d'entreprise qui la redistribuera aux salariés sous la forme d'un chèque vacances de l'ordre de 70 euros." À cela s'ajoute un bonus pour la grille de classification des salariés vignerons qui débutera avec 20 points supplémentaires (soit plus de 80 euros par mois) et l'octroi de dix points supplémentaire au bout d'un an. Sans oublier la prime sur dividende (découlant de la loi Sarkozy) qui devrait permettre aux salariés de ces maisons de champagne d'empocher en plus 700 euros chacun.

A noter que ce mouvement a été particulièrement suivi car en plus des cavistes, les ouvriers qui plantaient la vigne avaient cessé le travail de même que des administratifs ainsi que du personnel d'encadrement, une première paraît-il.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 13:06

Manoir IndustrieAprès deux nouveaux jours de grève et des «petites avancées», les salariés de Manoir Industries ont décidé de reprendre le travail ce matin.

Des revendications déjà d'actualité lors du mouvement de grève de décembre, qui avait duré sept jours. Les salariés avaient alors obtenu 800 €. Une somme qui avait permis la reprise du travail en attendant de «graver dans le marbre» cette revalorisation salariale que les grévistes voulaient annuelle et pérenne.

Après une première tentative de négociations avec la direction, les salariés ont demandé à leurs représentants syndicaux de quitter la table des négociations devant le peu d'avancées. Puis, la direction les a ensuite conviés à une assemblée générale en sa présence afin de faire des propositions aux salariés.

Finalement, si ceux-ci trouvent qu'ils sont encore loin du compte, ils ont décidé de reprendre le travail, vues les «petites avancées» dans les négociations. Mais, préviennent-ils : «La balle est dans le camp de la direction. On est dans l'attente de quelque chose de tangible de leur part. Le dialogue reste ouvert mais on est prêt à se remobiliser si les négociations n'aboutissent pas

En espérant, comme beaucoup de salariés le craignent aujourd'hui, que la direction ne préfère pas «pérenniser la lutte» plutôt que les primes des salariés…

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 14:35

Les Manoir industries de l'usine de Bar-sur-Aube ont entamé ce matin leur deuxième journée de grève dans le but d'obtenir notamment une revalorisation salariale. Les syndicats estiment que la mobilisation touche entre 80 et 90 % de l'effectif de l'entreprise.

On pensait éteint le conflit qui avait perturbé l'activité de Manoir Industries en fin d'année dernière. En fait, le feu couvait. Une première réunion le 23 janvier puis une seconde le 7 mars n'ont débouché sur rien. Alors que les Manoir avaient obtenu le versement de primes, ils pensaient pouvoir les pérenniser afin de gommer les inégalités entre les sites. Il n'en est rien.

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 14:01

Un accord a été trouvé hier entre direction et personnels grévistes de la fonderie Nicolas à Nouzonville. Le travail reprendra lundi. Une vingtaine de salariés de production avait débrayé mardi et le mouvement avait été reconduit depuis.

Les revendications portaient sur les salaires : la direction proposait une hausse de 2 %, les ouvriers en réclamaient 3. Finalement, un accord a été trouvé : +2,7 % et un coup de pouce «au mérite» de 0,3 % au 1er juillet.

Par ailleurs, la direction s'est engagée à faire un effort pour mieux entretenir les locaux (les salariés se plaignaient de conditions de travail et sanitaires dégradées).

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 16:04

bosal-20120214Depuis 11 jours précisément, l'usine qui travaille pour la sous-traitance automobile est au point mort, en raison de la négociation sous haute tension portant sur le plan social à venir et qui vise la suppression de 93 emplois sur 144 salariés de la firme.

Les salariés de Bosal de Beine-Nauroy viennent de voter, à 132 voix sur 134, la reprise du travail et l'indemnité supralégale de 25 000 euros par personne, proposée par la direction.

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