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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 07:33

pole emploi 2Fin janvier 2014, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 71 556 en Champagne-Ardenne. Ce nombre diminue de 0,2 % par rapport à la fin décembre 2013 (- 157). Sur un an, il est en hausse de 2,4 %.

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 107 891, fin janvier 2014. Ce nombre diminue de 0,1 % (- 84) au mois de janvier. Sur un an, il croît de 3,7%/

S’agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en janvier 2014 par rapport à fin décembre 2013 entre - 1,4 % et + 1,0 % : Ardennes (- 1,4 %), Aube (+ 1,0 %), Marne (- 0,2 %), Haute-Marne (- 0,5 %).

S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en janvier 2014 par rapport à fin décembre 2013 entre - 0,8 % et + 1,0 % : Ardennes (- 0,1 %), Aube (+ 1,0 %), Marne (- 0,8 %), Haute-Marne (+ 0,4 %).

En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A reste stable en janvier 2014 pour les hommes (+ 1,6 % sur un an) et diminue de 0,4 % pour les femmes (+ 3,4 % sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A de moins de 25 ans diminue de 1,5 % en janvier (- 3,7 % sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans augmente de 0,1 % (+ 1,8 % sur un an) et le nombre de ceux âgés de 50 ans et plus diminue de 0,2 % (+ 9,6 % sur un an).

Parmi l'ensemble des demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C, le nombre d'hommes diminue de 0,3 % en janvier (+ 3,9 % en un an) et le nombre de femmes augmente de 0,1 % (+ 3,5 % sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C de moins de 25 ans diminue de 0,7 % en janvier (- 1,9 % sur un an). Le nombre de ceux de 25 à 49 ans diminue de 0,2 % (+ 3,2 % sur un an) et celui des 50 ans et plus augmente de 0,8 % (+ 10,5 % sur un an).

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B, C depuis un an ou plus augmente de 12,7 % sur un an. Le nombre d'inscrits depuis moins d'un an diminue de 2,4 % sur un an.

Les entrées à Pôle emploi en catégorie A, B, C diminuent au cours des trois derniers mois de 3,0 % par rapport aux trois mois précédents. L'évolution des motifs d'entrée sur la même période est très variable : fins de contrats à durée déterminée (- 5,3 %), fins de mission d'intérim (- 13,0 %), licenciements économiques (- 9,8 %), autres licenciements (- 1,3 %), démissions (- 5,2 %), premières entrées (+ 10,4 %), reprises d'activité (+ 2,4 %) et autres motifs (- 3,5 %).

Parallèlement, les sorties de catégorie A, B, C diminuent en Champagne-Ardenne au cours des trois derniers mois de 2,0 % par rapport aux trois mois précédents. L'évolution des motifs de sorties sur la même période fluctue : reprises d'emploi déclarées (+ 5,3 %), entrées en stage (- 4,5 %), arrêts de recherche (- 0,5 %), cessation d'inscription pour défaut d'actualisation (- 10,4 %), radiations administratives (+ 7,6 %) et autres cas (+ 12,2 %).

Le nombre de demandeurs inscrits en catégorie A et ayant un droit payable au Revenu de Solidarité Active (RSA) est de 18 079 (soit 23,8 % des demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, données brutes). Au mois de janvier 2014, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C et ayant un droit payable au RSA est de 21 482 (soit 19,5 % des demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C, données brutes). Les entrées à Pôle emploi en catégorie A, B, C des bénéficiaires ayant un droit payable au RSA sont de 2 321 au mois de janvier 2014 (soit 20,4 % des entrées en catégorie A, B, C, données brutes). Les sorties de Pôle emploi en catégorie A, B, C des bénéficiaires ayant un droit payable au RSA sont de 2 007 (soit 19,8 % des sorties en catégorie A, B, C, données brutes).

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 12:31

Les représentants du personnel au comité d’entreprise de la société Sandvik (33 licenciements en cours), à Chauny, évoquent le compte rendu, lundi après-midi, de l’expertise sociale du cabinet Secafi, et surtout ce qu’ils ont pu retirer de la visite, vendredi, du PDG de la holding Sandvik France.

«Il est venu relancer les négociations qui étaient dans l’impasse, parler des conditions de reclassement et de la prime supra-légale...»

Les salariés ont appris que s’il y avait un repreneur potentiel, travaillant dans la mécanique, apportant son activité dans la finition de pièces détachées avec un contrat de 3 ans de fourniture exclusive de pièces, l’entreprise Sandvik était prête à déménager. «Avec ce désengagement annoncé sur l’immobilier, on voit que rien n’est pérenne pour ceux qui restent. On pense que c’est mort pour eux, du fait aussi d’un chiffre d’affaires décroissant sur l’activité restante des pièces détachées pour des machines anciennes en fonction en Europe ou en Afrique du Nord. Au fur et à mesure, ces machines disparaîtront…»

Le PDG de Sandvik France donne 5 à 6 ans de garantie pour la cellule restant à Chauny. «Il ne s’engage pas plus, et encore, rien n’est véritablement acté !»

Le carnet de commandes assure de l’activité jusque fin avril.

«Nous craignons que cela soit pour ceux qui restent exactement comme ce que nous avons vécu depuis 2008, où l’on voyait notre travail diminuer, nos machines n’étant délibérément pas mises en avant par la société. Nous n’étions plus qu’une roue de secours...»

L’expertise économique avait pointé les incohérences - pour ne pas dire le cynisme - d’un groupe, prompt à fermer une usine qui fait des bénéfices, dans une logique qui tend, dans la bouche des représentants du personnel, à «réserver 100 % de la production aux pays émergents, Chine, Inde ou l’Ukraine !»

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 10:40

decomep-20140109.jpgDébut décembre, la société DECOMEP à Chalindrey spécialisée dans les plastiques automobiles (essentiellement des coques de rétroviseurs) a été placée en redressement judiciaire pour un déficit de plusieurs millions d'euros.

Les salariés ont fait circuler fin décembre une pétition pour demander le départ de leurs dirigeants.

Jeudi 09 janvier dernier, ils ont manifesté devant leur usine pour exprimer leur colère mais également pour convaincre un repreneur de relancer l'activité de leur entreprise.

Cette entreprise créée il y a plus de 25 ans, est aujourd'hui le deuxième employeur à Chalindrey, après la SNCF, avec 120 salariés.

Dernière nouvelle : 67 des 127 salariés vont être licenciés

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 19:09

bosal-20140225.jpgLa liquidation judiciaire de la branche galeries de toits de Bosal Le Rapide a été prononcée par le tribunal de commerce. Les salariés de l'usine de Beine-Nauroy (Marne) ne sont pas surpris par cette décision qui était attendue, même s'ils espéraient que l'entreprise perdure.

Les 58 salariés (en chômage partiel) continuent d'occuper le site depuis jeudi dernier pour obtenir une indemnité de départ de 25 000€ que la direction du groupe n'est pas disposée à donner. Ils réclament une égalité de traitement après avoir déjà connu la liquidation de la branche attelages. Par ailleurs, la question de l'avenir des machines reste posée.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 17:28

150 257 fonctionnaires ou assimilés en Picardie (42 000 dans l’Aisne), soit 22,4 % de l’emploi total. C’est deux points de plus que la moyenne nationale (20,4 %), notre région pointant au 6e rang des régions de France dans ce domaine.

Pourtant, et même si cela peut sembler contradictoire, le taux d’administration régional (78 emplois pour 1 000 habitants) est l’un des plus faible du pays, du fait de la faible offre globale d’emplois localisée en Picardie, qui ne couvre pas les besoins de la population et oblige 20 % des travailleurs à exercer dans les régions voisines.

La fonction publique d’État (préfecture, services déconcentrés des ministères) est la plus importante de ce contingent avec 60 200 agents. L’Éducation nationale (57 % du total) y joue un rôle prépondérant.

49 800 Picards travaillent dans la fonction publique territoriale (services administratifs et techniques des collectivités locales). Un chiffre important en raison de la part croissante prise par les communautés de communes et syndicats intercommunaux, là où les petites communes de secteur rural leur ont transféré et mutualisé cette compétence.

La fonction publique hospitalière (hôpitaux et maisons de retraites) emploie 40 300 personnes et prend une part plus importante que dans les autres régions. Elle prend un part prépondérante dans la forte féminisation de la fonction publique picarde, plus accentuée que sur le plan national. En effet, 77 % du personnel hospitalier est féminin, tout comme 70 % des enseignants.

La fonction publique picarde (73 % de titulaires) se caractérise également par sa jeunesse. 28,1% de ses effectifs ont plus de 50 ans.

Entre 2010 et 2011, le nombre d’employés du secteur public a diminué de 1%, perdant 1 600 postes, surtout des contrats aidés (900). Les effectifs ont en revanche progressé dans les deux autres composantes, hospitalière et territoriale.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 17:15

Chauny-emplois.jpgLa zone d’emploi Chauny-Coucy-Tergnier-La Fère connaît l’un des taux de chômage les plus forts du département (16,3 % au 3e trimestre 2013). Une zone répartie seulement sur 600km2. Historiquement, Chauny s’est développée autour de l’industrie depuis le XIXe siècle, Tergnier avec le nœud ferroviaire et La Fère bénéficiant d’une garnison militaire. Mais toutes ont connu ces dernières années des pertes d’emplois dans leur secteur privilégié respectif.

Au 31 décembre 2013, le bassin chaunois comptabilisait 6 398 demandeurs d’emploi (toutes catégories confondues). Soit une augmentation de 4,5 % en l’espace d’un an, contre 5,1 % pour l’Aisne et 5,2 % pour l’ensemble de la Picardie. La zone d’emploi pourrait donc presque sembler épargnée. Si ce n’est que la «relativité» de l’augmentation peut s’expliquer par un bassin déjà largement touché ces dernières années.

Déjà marquée par les fermetures d’Essex et Nexans, respectivement en 2008 et 2009, Chauny fait aujourd’hui face à l’arrêt des activités d’Arkema et celui programmé de Sandvik. Soit une centaine d’emplois en moins. Certaines entreprises ont également revu leurs effectifs à la baisse, comme Rohm et Haas (Dow) à Chauny, début 2010, avec la suppression de 20 emplois. Chez Magnetto Wheels (MW) France, à Tergnier, cela concernait 46postes en 2009... Au total, depuis 2008, le secteur a perdu plus de 450 emplois industriels.

Les rumeurs régulières d’une privatisation éventuelle du Technicentre de Tergnier inquiètent également. En effet, la SNCF, l’un des plus gros employeurs sur le territoire, a déjà largement réduit ses effectifs. Récemment encore, les syndicats cheminots rappelaient que le nombre d’agents rattachés au site de Tergnier est passé de 921 à 595 en dix ans.

La Fère, quant à elle, a déjà payé un lourd tribut lorsque l’armée a quitté la ville, il y a près de 20 ans. Si elle a réussi le pari de la reconversion des casernes en logements, les 1000 emplois militaires n’ont pas été compensés.

En chiffres

6 398 demandeurs d’emploi au 31 décembre 2013. Soit une augmentation de 4,5% sur une année.

242 établissements industriels (hors secteur de la construction) représentent 7,8 % des entreprises et sociétés.

2 825 salariés dans l’industrie, soit 20,4 % de l’emploi salarié total.

67 : les créations de commerces/réparations automobiles en 2013.

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 14:34

Pole Emploi 2La courbe du chômage s’est inversée en 2013 en Argonne. Les chiffres publiés en février par le Service public de l’emploi local (SPEL) concernant l’année dernière sont bons dans la région.

Ainsi, les chiffres précisent une baisse de 2,1 % du chômage dans la catégorie A qui recense les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’un travail. Un chiffre d’autant plus appréciable lorsqu’on sait que le nombre de demandeurs d’emploi, dans la même tranche, a augmenté de 4,9 % dans le département.

Autre résultat très encourageant, la baisse de 19,4 % des chômeurs de moins de 26 ans de niveaux V (formation inférieure au BEP-CAP) alors qu’elle n’est «que» de 2,8 % dans la Marne.

Dernier chiffre à signaler, la baisse de 6 % des demandeurs d’emploi handicapés quand leur nombre a, dans le même temps, augmenté de 13,5 % au niveau départemental.

Le préfet, de passage à Sainte-Ménehould dans le cadre de la signature de 7 emplois avenir, a rappelé que «la baisse du chômage dans la région de Sainte-Ménehould était plus importante que dans le reste du département. C’est un point extrêmement positif pour les jeunes et pour la vitalité du territoire».

Albéa a annoncé publiquement la création de 50 à 80 emplois supplémentaires à court et moyen terme.

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 16:47

Le tribunal de commerce de Sedan vient de prononcer la mise en redressement judiciaire de Tecsom, l'entreprise de moquette de Glaire. Les éventuels repreneurs ont jusqu'au 20 mars pour se faire connaître. Les offres seront ensuite examinées par le tribunal de commerce de Sedan le 27 mars.

En plus du groupe belge Beaulieu international, son concurrent, la société Valta, serait aussi intéressé. Salariés et représentants syndicaux se sont dits «rassurés» par cette décision de justice. Ils espèrent que la concurrence entre les éventuels repreneurs permettra de réduire «au maximum la casse sociale

Le mois dernier, le tribunal avait accordé un sursis à l’entreprise après qu’un repreneur potentiel ait fait connaître ses intentions.

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 16:32

Contrôleur du travail n’est pas un métier de tout repos. Une femme qui exerçait ses fonctions l’a appris à ses dépens mardi lors d’une visite chez un agriculteur d’Herpont, dans l’arrondissement de Sainte-Ménehould.

Selon la CGT de l’Inspection du travail de Champagne-Ardenne : «Quelques minutes après le début de son contrôle, l’employeur et sa famille ont commencé à s’en prendre violemment à l’agent (jet d’un cube en bois, hurlements, cris). La collègue, venue simplement exercer sa mission consistant à vérifier l’application de la réglementation du travail, a réussi à s’extraire de cette situation».

Un geste inadmissible que le syndicat «condamne avec la plus grande fermeté», avant d’apporter lui aussi «son soutien le plus total à (s)a collègue. Cet acte grave de délinquance patronale s’ajoute aux trop nombreuses agressions et violences auxquelles ont à faire face les agents de l’Inspection du travail».

Le responsable d’unité territoriale de l’Inspection du travail dans la Marne, a tenu hier à affirmer son «soutien sans réserve à notre agent, sachant que les faits semblent incontestables. Je suivrai bien entendu les suites qui seront données à cette affaire. Il n’y a pas eu de contacts physiques entre la femme et l’exploitant agricole, poursuit-il, mais c’est nécessairement un choc d’être agressé dans l’exercice de ses fonctions. Il n’y avait pas de raison de penser que ça ne se passerait pas bien. Heureusement que ce genre d’événement n’arrive pas souvent, c’est ce qui fait que c’est d’autant plus choquant».

Ce contrôle faisait suite à un accident du travail survenu en août 2013 sur l’exploitation agricole.

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 16:22

bosal 20140220Les anciens salariés de Bosal se sont donnés rendez-vous ce matin devant l'usine de Beine-Nauroy pour manifester jusqu'au tribunal de Commerce de Reims. L'audience du tribunal devait se prononcer sur la liquidation ou non de l'entreprise.

Le tribunal a acté qu'il n'y avait pas de repreneur pour la société. Une nouvelle audience est fixée au 25 février à 14 heures.

Les salariés ont décidé d'occuper l'entreprise.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 18:29

ls n’ont plus guère d’espoir, les 58 salariés de Bosal Le Rapide. Ils sont d’ores et déjà convaincus que ce jeudi 20 février, le tribunal de commerce de Reims prononcera la liquidation de leur entreprise de fabrication de galeries de toit basée à Beine-Nauroy, en redressement judiciaire depuis le 24 septembre 2013.

Et ce n’est pas l’existence d’un repreneur potentiel, le groupe américain AIAC, qui changera, d’après eux, la donne. Car au terme des trois semaines de sursis accordées par la justice à l’entreprise pour négocier avec le candidat, aucun dossier digne de ce nom n’a été déposé. «Ce repreneur n’est pas sérieux . Depuis le 23 janvier, rien ne se passe. Les administrateurs n’ont aucun contact avec lui. Nous n’avons aucune nouvelle. Ça s’annonce très mal».

Demain matin, ils quitteront en cortège de voitures Beine-Nauroy pour rejoindre le tribunal de commerce de Reims où le couperet tombera à 10 h 30. «On travaille au ralenti. J’y étais préparé depuis un bout de temps. Tous les gens s’attendent à la liquidation». Ils réfléchissent d’ores et déjà aux prochaines actions. Car la bataille des indemnités ne fera que commencer.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 19:01

Les facteurs de Saint-Quentin (basilique) et ceux de Ribemont vont être transférés au parc des Autoroutes.

Les facteurs n’iront finalement pas dans la friche Feu vert, comme l’idée avait été évoquée. L’économie sur le coût du loyer y serait insignifiante. Ils resteront donc dans le parc immobilier existant de La Poste. Direction le centre de tri, parc des Autoroutes, où ils rejoindront la soixantaine de facteurs qui y sont présents depuis 2009.

Les déménagements se tiendront le 8 mars pour la «quarantaine» de facteurs travaillant au bureau de poste de la basilique, rue de Lyon, et en juin pour «la quinzaine» d’autres situés à Ribemont. Ceux-là mêmes qui avaient débrayé la semaine dernière pour déplorer leurs futures conditions de travail.

Outre «l’amélioration des conditions de travail et la réduction des émissions de CO2», La Poste s’assurera une économie conséquente dans ses frais de logement.

Et si, selon La Poste, la mairie de Ribemont s’était montrée intéressée «pour préempter le bâtiment», la Ville de Saint-Quentin, elle, «ne préemptera pas. On souhaite voir émerger un projet d’intérêt pour le centre-ville. On y travaille en tout cas avec La Poste.»

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