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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 19:18

C'était ce jeudi que la décision devait tomber. Finalement, ce serait le 17 avril prochain, selon les syndicats. D'ici là, l'activité se poursuivra, en attendant une amélioration de l'offre de reprise existante.

Winckelmans souhaite aujourd’hui racheter Lecico Sarreguemines. Elle a dévoilé un projet de reprise «inacceptable» aux yeux des syndicats et des salariés. «Ils veulent fabriquer 25 000 éviers de luxe par an, en ne conservant que 33 personnes sur 107. Ce n’est pas assez, c’est irréalisable. Selon un projet industriel sur lequel nous avions travaillé, il faudrait 44 personnes».

«Il n’offre que 50  000 euros, alors qu’il est estimé à 6 millions d’euros. Ils volent notre travail de plusieurs années. C’est du foutage de gueule».

Si aujourd’hui, une seule offre de reprise est entre les mains du tribunal de commerce, c’est parce que le manager de transition de Lecico Sarregumeines depuis mai 2013 a retiré la sienne. «J’avais un plan de continuation avec 45 employés pour maintenir une production de produits haut de gamme». Les négociations avec le propriétaire de l’emprise immobilière du site de production n’ont pas abouti.

Les murs et le terrain appartiennent toujours à FSDV (Faïencerie de Sarreguemines, Digoin et Vitry-le-François) qui a cédé l’activité industrielle en 2003. Aujourd’hui, cet ancien exploitant réclamerait un million d’euros pour l’ensemble immobilier. Étant donné la pollution à l’amiante du site, ce montant serait surévalué.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 18:48

La plus ancienne société de prêt-à-porter française compte actuellement 70 collaborateurs à Paris, près de 150  salariés dans sa quarantaine de boutiques et 55  travailleurs à Laon.

Sur les huit salariés qui ont quitté l’atelier laonnois l’an dernier, deux sont partis en retraite anticipée et une ouvrière a accepté de devenir vendeuse. Les boutiques de Metz, Troyes et Talenge ont également été fermées, ainsi que l’un des magasin parisien.

Weill est implanté à Laon depuis les années 1950. Le site a compté jusqu’à 200  salariés au cours de la décennie 1970.

Le directeur général de l’entreprise familiale Weill, a tenu à souligner hier sa «volonté de maintenir le site laonnois. Il n’y a pas de perspective à court terme de fermeture. Même si les affaires sont difficiles, nous avons l’intention d’aller de l’avant».

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 18:38

Le placement en redressement judiciaire de Tecsom avait été vécu comme une bouffée d’oxygène pour les salariés et les syndicats du fabricant de moquette de Glaire. En plus de geler les dettes de l’entreprise, cette mesure a permis à son administrateur judiciaire d’annoncer officiellement un appel d’offres de reprise.

Alors que le dépôt de candidatures de reprise a pris fin aujourd’hui à midi, aucune offre n’a été faite au mandataire judiciaire de l’entreprise. Les quatre repreneurs pressentis, dont le groupe belge Beaulieu, se sont retirés. Une piste saoudienne est désormais évoquée par le Conseil général des Ardennes.

Mercredi 26 mars, un comité d’entreprise extraordinaire et le CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de Tecsom étaient prévus pour examiner les offres de reprise.

Les dossiers devaient passer dès le lendemain devant le tribunal de commerce de Sedan.

«Ce qui nous importe, c’est la sauvegarde des 120 emplois.»

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 18:24

Après un contentieux avec l'entreprise PTPM, spécialisée en équipement automobile, les salariés obtiennent des dommages et intérêts qu'ils doivent rembourser aujourd'hui suite à une décision judiciaire. L'entreprise a fermé son site à Aÿ en 2010.

Les anciens salariés de PTPM, à Aÿ, pensaient en avoir terminé avec leur ancien employeur, le groupe Trèves. Mais depuis vendredi, ils reçoivent des courriers d’huissiers les mettant en demeure de rembourser une partie des sommes qu’ils ont obtenues au conseil des Prud’hommes, validées en appel, mais annulées en partie par la cour de cassation.

Les sommes réclamées varient de 2 000 à plus de 5 000 euros. Ils ont huit jours pour mettre en place les modalités de remboursement.

Geste de désespoir pour cette ex-salariée de l'entreprise PTPM. Elle s'est constituée prisonnière et demande à être incarcérée car elle ne peut payer ce que lui réclame son ancien employeur.

Mais faire de la prison ne remboursera pas les indemnités pour préjudices moral que son ex-employeur lui a versées en 2012.

Au chômage depuis son licenciement, l'ex-salariée est dans l'incapacité totale de restituer les sommes demandées.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 10:37

Un dossier parmi d’autres. Une affaire de requalification de contrat. Situation plutôt classique pour laquelle le Conseil de prud’hommes est régulièrement saisi. Sauf que cette fois, la demande concerne une intérimaire, en mission dans l’entreprise de parfumerie et de cosmétiques Soprocos, à Gauchy.

Le représentant l’ancienne intérimaire accuse un employeur «doublement fautif». Pour avoir, selon ce dernier, qualifié d’intérimaire une mission qui s’est avérée permanente pendant plus de 18 mois – «dépassant les 18 mois de mission temporaire établie selon la loi» – et pour avoir refusé l’entrée de la salariée intérimaire alors que celle-ci se rendait au travail le lendemain de la date de fin de son contrat d’intérim.

En réponse à sa candidature, celle-ci «s’est vue reprocher son manque de diplôme, alors que jusque-là, elle était jugée comme assez qualifiée». Dans ce cadre, l’intérimaire réclame sa réintégration dans l’entreprise, la requalification de son statut et le versement de dommages et intérêts, dont 9 000 euros pour salaires non payés.

À ce jour, elle n’a pas retrouvé de travail. Le jugement sera rendu le 19 mai.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 10:27

la posteLes mouvements de grève au sein de l’établissement chaunois sont plutôt rares. «Mais là, trop c’est trop», indiquent les facteurs. Ce mercredi matin, 22 tournées sur 35 n’ont pas été assurées. Les préposés à la distribution du courrier dans les communes du Chaunois ont décidé d’exprimer et de montrer leur mécontentement après «quelques déboires».

Le dernier en date concerne la suppression de l’indemnité liée à la distribution des plis électoraux «sous prétexte qu’il y aune baisse du trafic courrier», déplorent les grévistes.«Or, tout travail mérite salaire. Pour nous, ce n’est pas justifié d’autant plus qu’il y a des activités qui fonctionnent bien au sein de La Poste, mais ça, la direction n’en parle pas.» Le manque à gagner correspond, en fonction des tournées, à environ 20 heures supplémentaires.«C’est une vraie perte financière en sachant qu’à La Poste, on n’a pas de gros salaires.»

D’une manière générale, les facteurs se plaignent de leurs conditions de travail. «On est en train de perdre l’amour du métier». Les réorganisations «qui ont lieu tous les trois ans» – la prochaine est attendue pour septembre/octobre –, «le manque de considération de notre hiérarchie», les «propos blessants de notre directeur», ou encore les difficultés rencontrées «pour poser nos congés d’été» passent mal. «A force, ça finit par décourager tout le monde. Face à la pression qui est exercée, il y a même des employés qui pleurent ; ce n’est pas normal».

Quatre des six facteurs revinois sont en grève, depuis lundi matin, et entendent bien poursuivre le mouvement, faute d’avoir été reçus par leur direction. « Aucun dialogue », regrettent-ils, dans le conflit qui les oppose. En cause, une prime, « de 150 euros en moyenne », d’habitude promise à chaque facteur face à la surchage de travail pour distribuer les plis électoraux, supprimée cette année. Ils seront à nouveau en grève ce mercredi, et ce jusqu’à nouvel ordre.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 18:55

Nouvelle audience devant le conseil des prud’hommes de Troyes et nouvelle déception pour les salariés de Sodimédical. Sans surprise, l’audience de conciliation a échoué et tout le monde est renvoyé devant le bureau de jugement le 29 septembre prochain.

Ils sont désormais 43 salariés à poursuivre leur ancien employeur, à savoir la société Sodimédical, aujourd’hui en liquidation, et le groupe Lohmann&Rauscher en qualité de coemployeur. Du moins, c’est cette qualité que veulent faire reconnaître les salariés par le conseil des prud’hommes. Les autres salariés – ils étaient 52 – ont accepté les transactions qui leur ont été proposées.

Sodimédical, une usine de conditionnement de kits chirurgicaux, avait fermé ses portes au terme d’un bras de fer juridique qui avait duré deux ans. La société avait été finalement liquidée en septembre 2012.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 18:47

L'alerte d'un incendie dans le bâtiment 5 "aluminium",un îlot de noyautage, a été donné lundi vers 22 h par les services internes de PSA et le personnel. 159 employés ont été évacués des lieux et mis en sécurité. 5 personnes ont été incommodées par les fumées dont 3 ont été transportées à l'hôpital.

2 140 salariés travaillent dans cette usine dont 1 737 ouvriers. 140 tonnes de pièces en aluminium sont produites chaque jour.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 18:39

Cette fois, ça y est. Les quelque 430 salariés d’Electrolux, après de longs mois d’incertitudes, sauront bientôt ce que l’avenir leur réserve. À commencer par les contours exacts du projet de reprise par Selni, dans les tuyaux depuis septembre dernier.

Peu de chances que tous les doutes soient levés à cette occasion, mais les protagonistes sauront à quoi s’en tenir : les grandes lignes du projet de reprise devraient être présentées aux délégués du personnel, mercredi prochain, 26 mars, en comité d’entreprise.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 21:22

Le comité directeur de l'entreprise a déposé ce lundi 17 mars 2014 une offre de cession à la société Raydelon General Aviation Company, domiciliée à Hong Kong.

Ce rachat par Raydelon General Aviation Company pemettrait de "pérenniser une activité de constructeur aéronautique complet en Champagne-Ardenne". 47 emplois hautement qualifiés seraient sauvegardés sur les 61 qui existent actuellement dans l'entreprise. La production et la commercialisation d'avion redémarrerait grâce à l'apport de plusieurs millions d'euros (3 millions de capital et 5,5 millions de ligne de crédit).

La société resterait par ailleurs immatriculée au registre du commerce de Reims, et disposerait d'une direction française. L'organisation industrielle serait basée sur une chaîne d'approvisionnement qui partirait des Etats-Unis et qui alimenterait une ligne d'assemblage sur l'aérodrome de Reims-Prunay (Marne), autrement dit sur le site actuel de l'entreprise. Objectif : repartir à la conquête des marchés chinois et américains.

Le repreneur de l'usine Plysorol dans la Marne et ASI Innovation (une start-up de Reims composée d'anciens de Reims Aviation) sont aussi sur les rangs pour reprendre l'avionneur. Un autre groupe chinois, Aviation Industry Corporation of China, a également déposé une offre.

Ces trois autres dossiers ne prévoient pour le moment de ne reprendre qu'une vingtaine de salariés.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 21:18

En fin d’après-midi, les représentants des salariés et la direction de Manoir Aerospace se sont quittés sans être parvenus à un accord sur les augmentations de salaires. Demain matin les ouvriers entameront leur sixième jour de grève.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 21:06

Les traditionnelles professions de foi risquent de se faire attendre dans les boîtes aux lettres. La CGT et SUD ont déposé un préavis de grève valable à partir d’aujourd’hui et toute la semaine dans la région de Champagne-Ardenne et le département de la Meuse.

En cause, la suppression par la direction régionale de la prime allouée aux postiers en charge du tri et de la distribution des plis électoraux. Le dédommagement s’élevait en moyenne à 12 euros, rétribuant l’heure de travail supplémentaire que représente la distribution de 100 enveloppes (selon le poids).

Autre point soulevé par les syndicats, le rallongement des tournées que devront effectuer les facteurs. «Nous faisons déjà des rallongements de tournée sur 15 à 16 semaines, là ce serait 10 semaines supplémentaires, ce qui représente 20 % de travail supplémentaire à tous les niveaux (…). Les facteurs sont au bout du rouleau, accumulant une grande fatigue psychologique et physique».

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