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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 13:47

Un homme a porté plainte pour diffamation après l’audition, le 15 janvier, de son fils de 9 ans par la gendarmerie de Villers-Cotterêts parce qu’il aurait crié «Allah akbar, vive le Coran» pendant une minute de silence en hommage à Charlie Hebdo.

L’enfant avait été entendu le 15 janvier par la gendarmerie de Villers-Cotterêts, en présence de son père, dans le cadre d’une enquête pour apologie du terrorisme.

Les soupçons pesant sur l’enfant «sont, sur le plan de la matérialité des faits, totalement infondés. On est dans une cantine municipale qui accueille plusieurs écoles, pendant la minute de silence, il n’y a aucun témoin qui entend ce garçon de 9 ans venir dire Allah akbar, vive le Coran.  C’est un autre enfant qui vient (le) dire après coup à sa mère qui est l’une des employées de la cantine, qui le dit à la personne qui encadre la cantine, un signalement est rédigé, (…) on prévient la brigade de gendarmerie», a affirmé le procureur de Soissons.

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 08:02

Selon l'ordonnance de référé datant du 25 septembre, le tribunal d'instance de Soissons a condamné la Lyonnaise des Eaux, filiale de Suez Environnement, à indemniser la victime et les deux associations à hauteur de 8.680 euros.

La Lyonnaise des Eaux avait coupé l'eau à une mère de deux enfants entre le 28 juillet dernier et le 16 septembre pour un impayé de 646 euros.

La loi du 15 avril 2013, dont le décret d'application date du 27 février 2014, interdit désormais à un distributeur de couper l'alimentation en eau dans une résidence principale en cas d'impayé, sauf lorsque la mauvaise foi du client a pu être clairement établie.

Dans le cas de cette mère de famille, le tribunal a établi que "la Lyonnaise des Eaux n'allègue ni ne prouve aucun élément qui serait susceptible d'établir sa mauvaise foi", étant donné que cette femme a respecté l'échéancier de paiement que les deux parties avaient négocié.

Il est également "incontestable que (la victime) se trouve dans une situation économique et sociale comportant des difficultés financières particulières", précise le jugement.

Pour les associations France Libertés et Coordination Eau-Ile-de-France, ce jugement est une première depuis l'entrée en vigueur du décret, et elles affirment, dans un communiqué, avoir reçu "plus d'une centaine de témoignages de coupure d'eau".

Elles dénoncent ainsi l'action des distributeurs privés d'eau, qui "contournent, voire se jouent de la loi en vigueur"."Quand on est une multinationale et qu'on remplit une mission de service public, il faut s'intéresser à ce que signifie le service public".

La Lyonnaise des Eaux avance "des erreurs d'appréciation et des dysfonctionnements qui expliquent la durée exceptionnelle de cette coupure" et dit "regrett(er) cette situation". "Nos procédures en matière de coupure sont rigoureuses et prennent en compte la situation sociale des clients", assure l'entreprise qui affirme avoir "pris toutes les mesures pour que cette situation ne se reproduise pas".

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 13:16

Avis de tempête sur l’hôtel de ville bognysien ! Jeudi, le parquet de Charleville-Mézières a enregistré la plainte d’un entrepreneur de BTP qui s’estime injustement écarté des marchés de travaux publics passés par la commune depuis plusieurs années. Ce dépôt de plainte, opéré par un vocat, fait suite à un contrôle de la répression des fraudes mené le vendredi 6 juin en mairie. Au cours de l’opération, qui a duré près de trois heures, les fonctionnaires de la DGCCRF ont saisi de nombreux documents visant à vérifier que les procédures imposées par le code des marchés publics avaient été respectées. Les contrôleurs ont ciblé des commandes bien particulières sur des chantiers remportés par une entreprise de BTP bognysienne.

L’administration chargée du contrôle des marchés publics, qui n’a pas encore finalisé son rapport, pourrait à son tour saisir le procureur de la République dans les prochains jours.

Invoquant l’article 432-14 du code pénal, l’avocat carolomacérien vise pour l’heure la responsabilité de la commune de Bogny-sur-Meuse pour délit de favoritisme. «Il semble que des marchés publics ont été attribués par bons de commande et sans mise en concurrence préalable, toujours à la même société et sans que la nature des chantiers ne revête un caractère d’urgence».

Après la DGCCRF, l’avocat espère que le procureur de la République ainsi que la Chambre régionale des comptes ouvriront une enquête pour déterminer l’origine du dysfonctionnement, si toutefois les irrégularités devaient se confirmer. L’entreprise plaignante affirme que sa concurrente réalise l’essentiel des travaux de BTP sur la commune sans que ses concurrentes ne soient informées des chantiers. L’entreprise dénoncée comme favorisée aurait ainsi capté 700 000 euros de commandes publiques l’an dernier.

De son côté, le maire de Bogny-sur-Meuse, ne paraît pas spécialement inquiet : «Deux inspecteurs sont effectivement venus et ont demandé des documents de commandes publiques qu’ils ont photocopiés. Depuis, nous n’avons pas eu de retour ni d’informations. Nous ne savons pas ce qui nous est reproché. Délit de favoritisme ? Cela peut par exemple concerner des délais non respectés. Il y a sûrement de la rivalité entre deux sociétés de BTP, mais ce n’est pas à nous de mettre notre nez dans leurs affaires»

À la justice de trancher.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 09:42

Un ancien président du conseil de prud’hommes de Soissons (représentant les employeurs)  a été condamné pour «faux en écriture publique ou authentique».

Il a été reconnu coupable d’avoir modifié des jugements définitifs. «La rédaction de ces documents avait été confiée à monsieur B. Il s’est avéré que les jugements étaient différents des feuilles de délibération».

Quatre dossiers ont été analysés concernant des faits qui se sont déroulés entre le 25 mars 2009 et 18 décembre 2012, concernant 7 personnes.

Il a été condamné à 3 000 euros d’amende, ainsi qu’à l’interdiction d’exercer à vie. La partie civile de l’affaire sera jugée le 8 avril prochain.

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 18:25

logement insalubreA la faveur d'un contrôle de routine dans un bar de Soissons le 28 mars dernier, les fonctionnaires de police découvrent les conditions de vie de six locataires, à l'arrière de l'établissement.

Il est inculpé pour soumission de plusieurs personnes vulnérables à des conditions d'hébergement indignes. Il demande un délai d'un mois, comme la loi l'y autorise, pour préparer sa défense avec son avocat.

La loi du 29 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion définit le logement indigne (pour ne pas dire insalubre) en ces termes : «Les locaux ou les installations utilisés aux fins d'habitation et impropres par nature à cet usage, ainsi que les logements dont l'état ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés expose les occupants à des risques manifestes pouvant porter atteinte à leur sécurité physique ou à leur santé».

Aujourd'hui, il a été a été condamné à une peine de deux années d'emprisonnement assorties d'un sursis avec mise à l'épreuve et 5 000 euros d'amende.

Il devra, en outre, verser à chacun des deux locataires qui s'étaient constitués partie civile la somme de 1 000 euros. Le parquet avait requis deux ans de prison dont la moitié ferme.

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 16:25

Le 19 avril dernier, le maire de Saint-Léger-sous-Brienne a été mis en examen pour violence avec arme. Alors qu'il travaille dans un de ses champs, l'agriculteur croise la route d'une femme de 65 ans, membre d'une famille de gens du voyage sédentarisée à Brienne depuis 9 ans. Une altercation va alors éclater. Selon le procureur de la République de Troyes, l'élu va menacer la sexagénaire avec un fusil de chasse et tirer un coup de feu en l'air. Invalide, la femme s'enfuit au volant de sa voiturette. C'est alors que le maire la percute avec son véhicule. Une plainte a été aussitôt déposée par cette habitante. La maire s'est alors présenté au poste de gendarmerie de Brienne-le-Château. En état d'ébriété, il a d'abord été mis en cellule de dégrisement avant d'être placé sous le régime de la garde à vue...

Le premier magistrat a été jugé selon la procédure du plaider-coupable ce matin. Il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis, d'une mise à l'épreuve de 18 mois et d'une interdiction de détenir une arme. Il est également dans l'obligation d'indemniser les victimes.

Le plaider-coupable désigne un mode de traitement des infractions qui consiste, au terme d’une procédure allégée, à proposer au prévenu une peine inférieure à celle encourue en échange de la reconnaissance de sa culpabilité. Or, cette procédure n'est pas applicable pour les violences, les menaces, les agressions sexuelles et les atteintes involontaires à l’intégrité de la personne, pour lesquelles une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure ou égale à 5 ans est encourue.

Les violences commises par ce maire entraient-elles ou non dans ce cadre ?

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 10:28

Le 24 avril 2012, la direction des Ateliers des Janves déposait une plainte au Parquet de Charleville-Mézières. En interne, venait d'être repéré un détournement portant sur au moins 100 000 euros.

La section du SRPJ spécialisée dans la délinquance financière a trouvé que la fraude était d'une ampleur bien plus grande qu'initialement estimée.

Depuis 2007, environ 1,2 million d'euros aurait été détourné. Le comptable de la holding qui réunit les Ateliers des Janves, fleuron de l'industrie ardennaise basé à Bogny-sur-Meuse, et Ardennes machining industries (Ami), localisé à Vouziers, a été placé en garde à vue et longuement entendu par les enquêteurs. L'examen approfondi de ses comptes bancaires s'est révélé accablant : 930 000 euros auraient transité sur deux de ses comptes. Par ailleurs, il aurait également omis volontairement de payer plusieurs fournisseurs. Lorsque ceux-ci en venaient à protester de manière trop répétée, il se résignait alors à payer, tout en s'excusant de cet «oubli».

Il n'est cependant pas le seul mis en cause dans ce dossier. Un de ses amis proches, gérant d'une salle de sport carolomacérienne, l'aurait grandement aidé. Sur les 930 000 euros passés sur les comptes du comptable, au moins 60 000 ont ensuite transité sur ceux de ce «coach sportif» devenu complice.
L'instruction judiciaire, pour l'instant encore en cours, devrait être clôturée au cours des prochains mois. Un procès aura ensuite lieu, sans doute pas avant la fin de l'année.

En attendant l'épilogue judiciaire de cet abus de confiance, une certitude demeure : pour les Ateliers des Janves et Ami, le préjudice est d'ores et déjà considérable, surtout en temps de crise. En 2010, l'entreprise de forge-estampage avait réalisé 65,7 millions de chiffre d'affaires.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 11:11

Par jugement rendu mardi en délibéré, le tribunal correctionnel de Reims a relaxé l'auteur du blog l'onion, très critique envers le quotidien l'union , et débouté les requérants de leurs demandes de dommages-intérêts.

Reprenant l'une après l'autre les allégations constitutives de la plainte pour «diffamation publique commise au préjudice de l'union […] et de Jacques Tillier», le tribunal considère qu'elles restent «vagues», ne comportant aucune imputation d'un fait précis. Ces allégations «ne dépassent pas le cadre de la liberté de discussion et d'expression du prévenu», et «constituent de simples manifestations d'une opinion exprimée dans le cadre de l'exercice du droit de libre critique du mis en cause».

Les plaignants disposent de dix jours pour faire appel sur les dispositions civiles du jugement.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 09:26

La Cour de discipline budgétaire et financière vient d'être saisie à l'encontre de l'État. L'État ne peut actuellement plus payer, faute de crédits alloués aux préfectures. C'est vrai dans la Marne, mais également bien au-delà de la Champagne-Ardenne.

Selon la préfecture, «Chaque année, le préfet sollicite des fonds pour payer les condamnations pécuniaires. Mais actuellement, nous n'en avons pas. Pas de crédits pour l'instant, c'est ce qu'a indiqué le ministère de l'Intérieur au mois d'août. Nous ne contestons pas les jugements, mais nous ignorons quand nous en disposerons de nouveau. Et le cas échéant, nous paierons».

Selon l'article L.911-9 du code de justice administrative, lorsqu'une décision juridictionnelle passée en force de chose jugée a condamné l'État au paiement d'une somme d'argent dont le montant est fixé par la décision elle-même, cette somme doit être ordonnancée dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision de justice. Ce qui est loin d'être le cas. Et la situation n'est pas récente.

Dans une circulaire datée du 20 mai 2008, le premier ministre observait déjà, en effet, que l'exécution effective, par les administrations de l'État, des condamnations pécuniaires prononcées par les juridictions administratives, judiciaires ou internationales, n'était pas faite avec la promptitude requise dans un nombre significatif de cas.

Selon un avocat, «Le fond de tout cela, c'est que l'État ne respecte pas les décisions de justice et rechigne à payer. Il gagne du temps»

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 15:30

L'ancien garde des Sceaux était venu à Laon il y a un an pour le lancement des travaux du palais de justice et l'inauguration de l'établissement de placement éducatif et d'insertion construit à Laon. Depuis lundi, cet établissement est devenu officiellement un centre éducatif fermé (CEF), un des quatre en France à voir le jour en 2012 par transformation d'une structure existante.

Ces CEF avaient suscité la polémique cet été. Christiane Taubira, actuelle ministre de la Justice, avait indiqué qu'elle allait stopper les dix-huit transformations de foyers ouverts en CEF prévues par l'ancien gouvernement, alors que le candidat Hollande avait promis de doubler le nombre de ces CEF. La ministre avait alors précisé que quatre CEF seraient bien ouverts par transformation cette année, mais que les autres seraient à l'avenir des créations, pour ne pas affaiblir l'offre existante en placement ouvert, une offre saturée. L'établissement laonnois a sans doute était retenu car il s'agit d'une construction récente. Les travaux nécessaires pour répondre au cahier des charges d'un CEF ne devaient pas être trop conséquents.

Le CEF de Laon comporte douze places. Pour l'heure, seuls les professionnels qui vont y travailler sur place sont à pied d'œuvre, dont des éducateurs, un enseignant, un psychologue… Les premiers mineurs sont attendus pour la mi-octobre.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 12:35

Mardi, après en avoir délibéré, le tribunal a reconnu le maire de Villers-Allerand de 2001 à 2010, de «faux en écriture publique ou authentique» et l'a condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir émis des délibérations «fictives», dites de «rattachement», en fait des délibérations non émargées ou non votées par le conseil municipal de 2007 à 2009.

Il avait ainsi reconnu avoir pris seul certaines décisions en vertu de la délégation de pouvoirs qu'il détenait et avoir simplement «maladroitement» rédigé des délibérations comme si elles avaient été votées en séance de conseil municipal, donnant ainsi l'impression que tout avait été débattu démocratiquement.

Dans cette affaire, la substitut du procureur, qui avait dénoncé de «petits arrangements inacceptables», avait requis deux mois de prison avec sursis, une interdiction des droits civils et civiques pendant deux ans, ainsi que l'inéligibilité de l'élu. Elle n'a pas été suivie sur ces deux derniers points par le tribunal.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 11:03

Depuis ce matin 7 heures, une quinzaine de surveillants pénitentiers bloquent l'accès de la prison de Reims, boulevard Robespierre. Ils dénoncent "de mauvaises conditions de travail et une surpopulation carcérale toujours trop importante".

Les grévistes ont prévu de bloquer l'accès à la prison jusqu'à nouvel ordre et l'obtention d'un rendez-vous avec la direction.

Le déroulement des audiences pourrait être perturbé par ce mouvement de grogne. De même, il ne devrait pas y avoir de parloirs.

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