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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 09:15
Le préfet approuve le PPI de la centrale de Chooz

Le préfet des Ardennes a approuvé lundi la révision du plan particulier d’intervention (PPI) de la centrale nucléaire de Chooz. Le PPI est révisé tous les 5 ans. Il ne concerne que les 15 communes françaises (Chooz, Ham sur Meuse, Rancennes, Fromelennes, Hargnies, Charnois, Montigny sur Meuse, Landrichamps, Givet, Vireux-Wallerand, Vireux-Molhain, Hierges, Fépin, Foisches et Fumay) et pas les communes belges situées à moins de 10 km de la centrale.

Ce plan décrit les actions à mettre en œuvre pour protéger la population en cas d’incident pouvant impacter un rayon de 10 km autour de la centrale, malgré les requêtes de certains élus. Le comité local d'information estimait que ce périmètre est obsolète au regard de l'expérience de Fukushima, et réclamait son élargissement à 80 kilomètres. 

Parmi les points de cette mesure : une nouvelle sectorisation qui prend en compte les délimitations communales ou l’ajout d’une partie dédiée à la gestion de la phase post-accidentelle qui succède à celle de l’urgence après la fin des rejets.

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 08:55
Deux militants présumés des «Anonymous» interpellés

Deux militants présumés des «Anonymous» (Anonymous est un mouvement hacktiviste, se manifestant notamment sur Internet) sont soupçonnés d’avoir lancé quatre attaques contre des sites web institutionnels. Les deux hommes ont été interpellés mercredi à Reims et à Laxou, près de Nancy. Ils ont passé 48 heures en garde à vue, puis ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, vendredi, dans l’attente de leur jugement le 9 juin prochain.

Le plus jeune des deux suspects, étudiant de 19 ans à Reims est soupçonné d’avoir pris part aux quatre attaques informatiques mais se dit «étranger à celle visant le ministère de la Défense», a précisé Virginie Girard, procureur adjoint à la Juridiction inter-régionale spécialisée à Nancy.

Le plus âgé, bénéficiaire du RSA de 40 ans, ne se voit reprocher que les attaques contre les deux collectivités locales lorraines.

Les auteurs présumés avaient décidé d’agir en deux temps. Une première salve d’attaques visait les sites du conseil général de la Meuse, du conseil régional de Lorraine, et de l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra). Leurs auteurs avaient saturé les serveurs concernés, ce qui avait perturbé l’accès aux sites web. Des actions revendiquées sur les réseaux sociaux par des «Anonymous» se disant opposés au projet de stockage souterrain de déchets nucléaires à Bure (Meuse).

Seconde attaque, le 6 janvier dernier. La cible : le site du ministère de la Défense. Elle avait été revendiquée par un groupe Anonymous disant vouloir «venger» la mort, le 26 octobre, du militant écologiste Rémi Fraisse, opposé au barrage de Sivens.

Ils sont poursuivis pour «accès et maintien frauduleux» dans un système informatique «mis en œuvre par l’Etat», et pour «entrave ou altération du fonctionnement» d’un tel système. En outre, le parquet a retenu la circonstance aggravante que les faits auraient été commis en «bande organisée», ce qui, en vertu d’une loi votée en novembre dernier, double la peine encourue. Elle est désormais de 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 06:15

Samedi 4 avril, l’unité de production nº1 de la centrale nucléaire a été mise à l’arrêt.

À l’occasion de cet arrêt programmé appelé «visite partielle», les équipes de la centrale, appuyées par près de 2 000 intervenants supplémentaires, procéderont au remplacement d’un tiers du combustible contenu dans le réacteur. Des contrôles et des travaux de maintenance, comme le remplacement du rotor de l’alternateur et la rénovation de l’aéroréfrigérant, seront également effectués.

Tous les 16 à 18 mois, chaque unité de production est arrêtée pour effectuer le renouvellement partiel du combustible ainsi que pour réaliser des opérations de maintenance et des inspections sur les composants de l’installation.

Début mars, la production de l’unité n°2 avait été stoppée dans le cadre d’un arrêt programmé de courte durée. Le but de cette opération était d'effectuer des contrôles réglementaires sur des matériels situés dans le bâtiment réacteur. Mais les résultats ne s’avéraient pas conformes à l'attendu. L'arrêt a été prolongé pour permettre de mener les études complémentaires avant de relancer l'unité en question.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:40
L'Andra gagne le procès sur les études géothermiques

Le tribunal de grande instance de Nanterre a débouté jeudi dernier six associations de défense de l’environnement qui accusait l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) d’avoir volontairement biaisé les résultats des études géothermiques, menées en 2007 et 2008 sur le site du projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique), à Bure (Meuse).

Selon les associations, les résultats des études avaient été interprétés de façon à dissimuler le potentiel géothermique du site. Un potentiel qui, s’il avait été avéré, aurait remis tout le projet en cause.

Toutes les demandes des associations ont été rejetées. Le tribunal de Nanterre a estimé qu’il n’y a pas eu de rétention d’information de la part de l’Andra, qu’aucune faute dans la mission d’information de l’Andra n’a été commise, qu’aucune infraction au droit de l’environnement n’a été commise et, enfin, que c’est aux autorités publiques d’apprécier le contenu de l’étude qui a conduit à l’appréciation du potentiel géothermique du site.

Les six associations, condamnés solidairement à verser 3 000 € de frais de justice à l’Andra, envisagent de faire appel.

Pour mémoire, en 2010, la «Zone d’Intérêt pour la Reconnaissance Approfondie» (ZIRA), cette zone choisie pour implanter le centre d’enfouissement Cigéo, avait été validée par l’État sur la base d’un avis rendu par l’IRSN en 2009. Cet avis se fondait lui-même sur les résultats présentés par l’Andra qui niaient la ressource géothermique de Bure, concluant donc que «le forage traversant le Trias réalisé au centre de la zone permettait de confirmer l’absence de potentiel géothermique exploitable à son aplomb». Depuis, suite au travail mené par les associations, de nouveaux rapports et expertises sont venus contredire cet avis. En 2013, l’IRSN lui-même est revenu sur ses affirmations en admettant que «la formation argilo-gréseuse du Trias inférieur présente donc un potentiel géothermique» et reconnaissant la possibilité de son exploitation.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 19:47

Ce matin, à 7 h 30, une alarme incendie s’est déclenchée dans le bâtiment réacteur de l’unité de production nº2 actuellement à l’arrêt.

L’ensemble du personnel présent a alors été évacué alors que l’équipe d’intervention de la centrale, bientôt rejointe par les sapeurs-pompiers de la commune, arrivait sur place. Au final, il s’est avéré qu’il n’y avait pas de départ de feu et que l’alarme s’était déclenchée de manière intempestive. Toutes les activités ont pu reprendre normalement à 8 h 20.

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 10:44
Depuis hier, Chooz B2 est à l'arrêt

«Avec ceux de Civaux, nos réacteurs sont les plus puissants de France. Le réacteur numéro deux, à lui seul, a produit 12,4 TWh. C’est un très bon chiffre, qui est le deuxième meilleur résultat au niveau mondial. 99,7 %. C’est le taux de disponibilité de nos réacteurs, en dehors des arrêts de tranche. Ce pourcentage nous place parmi les meilleurs sites de France».

Cocorico ! Avec une telle productivité, les deux tranches de la centrale de Chooz sont capables de fournir le double de la consommation annuelle électrique de la Champagne-Ardenne ou 25 % de celle de la Belgique.

Depuis hier 24 janvier, Chooz B2 est à l‘arrêt pour une durée de 3 mois. Pour maintenance et rechargement du combustible. «C’est assez rare ce genre d’arrêt. Il y en a tous les trois ou quatre ans seulement».

Durant ces trois mois, «1 200 personnes sont attendues sur le site, en plus des 766 agents et des 200 partenaires industriels, présents en permanence à la centrale. Pour les opérations de maintenance qui nécessitent un savoir-faire spécifique, nous faisons appel à des entreprises nationales, mais nous employons des sociétés locales et régionales pour de la maintenance plus classique».

La tranche numéro 1 sera de son coté stoppée en septembre pour un mois.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 11:18
Nogent : la centrale prépare son avenir

Si l’année 2014 fut ponctuée de faits marquants, notamment deux arrêts pour simple rechargement et la mise en demeure de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans le traitement des écarts et l’exercice de la FARN (Force d’action rapide du nucléaire), les quatre années à venir risquent d’être tout autant chargées pour les agents EDF comme pour les prestataires.

Les équipes doivent, en effet, préparer les visites décennales de 2019 et 2020, «particulièrement importantes, car, à cette occasion, l’ASN réalisera un bilan complet de sûreté des installations, ce qui est l’occasion de monter une marche de plus. C’est aussi l’occasion de faire des travaux de maintenance qui vont permettre d’assurer un bon niveau de performance des installations», a rappelé la directrice du site lors de la présentation des résultats 2014 et les perspectives pour les prochaines années.

Il faudra ainsi prévoir des modifications dans les infrastructures, afin de pouvoir accueillir sereinement et en toute sécurité les 3 000 à 3 500 personnes nécessaires à ces visites décennales. Un diagnostic sur le nombre exact de personnes intervenant sur le site durant celles-ci est ainsi en cours de réalisation, afin de définir avec qui et comment structurer un dialogue pour gérer au mieux l’arrivée massive de prestataires sur le bassin de vie.

Auparavant, deux visites partielles seront programmées sur le CNPE cette année, la première dès le 21 mars, la seconde à partir du 11 juillet, pour une durée de 65 jours chacune. Deux autres visites partielles sont prévues en 2017 et 2018, sans compter deux arrêts pour simple rechargement (2016 et 2017).

L’enjeu, pour le centre nucléaire de production d’électricité, sera donc de faire les bons choix de maintenance, dans la mesure où près d’un milliard d’euros sera réparti sur les deux unités de production, sur les dix ans à venir.

Il faudra également organiser les futurs travaux de rénovation (remplacement d’un pôle transformateur, des générateurs de vapeur sur l’unité de production nº1 et la rénovation du contrôle commande sur les deux tranches, entre autres), travaux qui contribueront «soit à l’amélioration du niveau de sûreté, soit à fonctionner efficacement plus longtemps».

On est encore loin de la sortie immédiate du nucléaire !

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 09:07

En juillet 2013, 80 litres d'acide avaient été déversés en huit jours dans l'environnement. A l'origine de ces déversements, une fuite dans le circuit de traitement antitartre à l'acide sulfurique de la tour de refroidissement du réacteur.

Et ce n'est pas la première fois qu'une telle fuite survient. En décembre 2011, entre 250 et 600 litres d'acide sulfurique avait été déversés chaque jour dans la Meuse pendant vingt-trois jours. Une fuite incontrôlée pour laquelle EDF avait déjà été condamnée en juillet 2014.

Le tribunal de police de Charleville-Mézières a rendu hier matin son délibéré dans cette nouvelle affaire qui opposait la centrale nucléaire de Chooz et son exploitant, la SA EDF, à trois associations écologistes (le réseau Sortir du nucléaire, France nature environnement et Nature et avenir) qui s’étaient portées partie civile.

Il est reproché à EDF de ne pas avoir su éviter des écoulements et des rejets dans l’environnement, en n’assurant pas une maintenance préventive suffisante du circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique de la tour aéroréfrigérante de l’unité de production nº 1. Selon l’association Nature et avenir, présente à l’audience, le même joint que celui ayant provoqué la fuite de  2011 serait en cause dans cette nouvelle affaire.

EDF a été condamnée à 2 000  euros d’amende pour chacune des trois infractions retenues, 1 000  euros de dommages et intérêts pour chacune des trois associations parties civiles et 1 000  euros au titre des frais de dossier.

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 10:12
2 drones survolent la centrale de Nogent

Deux objets volants non identifiés ont survolé les abords de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine hier en fin d’après-midi.

Il est 18 h 40 lorsque deux drones sont entrés dans le périmètre aérien de la centrale de Nogent. En octobre dernier, des faits similaires s’étaient déjà produits sur le territoire national où sept centrales nucléaires, dont celle de Nogent-sur-Seine.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 15:04

Des hélicoptères de type Gazelle survolent depuis des semaines la centrale nucléaire de Chooz. La dernière patrouille a été aperçue hier en milieu d’après-midi.

Le préfet ayant donné pour consigne de ne pas communiquer sur le sujet, ces ballets d’hélicoptères entraînent leur lot de questions sans réponse et de mystère. On sait en revanche que ces patrouilles ont débuté à la suite du passage d’un drone, en octobre, au-dessus de la centrale.

Depuis deux mois, la surveillance du site s’est accrue. En fin de semaine dernière, des responsables de la sécurité dans les Ardennes (préfecture, police, etc.) se sont longuement rendus sur place. Rien n’a filtré de ce rendez-vous à huis clos.

La présence de ces deux engins stationnés au 3e Génie n’est en tous les cas pas sans inquiéter, tout particulièrement lors des patrouilles nocturnes. Un habitant âgé a eu la peur de sa vie en novembre : vers 23 heures, alors que l’appareil volait avec son phare surpuissant allumé, la lumière et le bruit ont fait tomber le retraité de son lit. «Il s’est précipité sur l’armoire à pharmacie pour avaler sa pastille d’iode !».

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 10:05

L’unité numéro 2 de la centrale nogentaise produit de nouveau de l’électricité depuis hier matin. Elle avait été mise à l’arrêt samedi vers 4 h 45 pour réaliser des contrôles réglementaires sur le matériel du bâtiment réacteur, «ce qui a permis de vérifier leur bonne fonctionnalité».

D’autres contrôles de la sorte seront opérés jusqu’à la visite partielle prévue mi 2015.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 19:02

Une nouvelle audience avait lieu ce mercredi matin au tribunal de police de Charleville-Mézières. EDF comparaissait suite à une plainte déposée par plusieurs associations écologiques pour rejet d'acide sulfurique dans l'environnement, en juillet 2013. La cause de cette fuite de 80 L d'acide, «un joint mal centré par une entreprise sous-traitée par EDF qui réalisait des travaux sur le réacteur 1».

EDF est  prêt à verser un euro symbolique comme dommages et intérêts. Bien loin des 5000  euros par association demandés par la partie civile, soit 15 000 euros. « Cette fois-ci, ils reconnaissent avoir commis une infraction, nous avons donc bon espoir quant à la décision du tribunal». Décision de justice prévue pour le 21 janvier prochain.

C'est la deuxième fois que la centrale de Chooz d'EDF est épinglée par la justice pour des faits similaires. La première fois, c'était en décembre 2011 pour un rejet d'acide sulfurique dans la Meuse. Edf avait alors été condamné à 10 000 euros d'amende pour les infractions reconnues mais aussi à verser des dommages et intérêts aux 3 associations qui porté le dossier en justice.

En 2011, un dysfonctionnement à la centrale de Chooz (Ardennes) avait provoqué le déversement accidentel de plusieurs milliers de litres d'acide dans le fleuve. La société a été condamnée pour pollution de la Meuse, manquements au contrôle, défauts de maintenance mais aussi retard d'information avec une peine d'amende de 2.500 euros par infraction. Les 3 associations ("Réseau sortir du nucléaire", "France nature environnement" et "Nature et avenir") qui ont été les seules à porter cette affaire de pollution devant la justice toucheront chacune 2 000 euros.

La centrale Chooz devant la justice
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