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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 09:07

En juillet 2013, 80 litres d'acide avaient été déversés en huit jours dans l'environnement. A l'origine de ces déversements, une fuite dans le circuit de traitement antitartre à l'acide sulfurique de la tour de refroidissement du réacteur.

Et ce n'est pas la première fois qu'une telle fuite survient. En décembre 2011, entre 250 et 600 litres d'acide sulfurique avait été déversés chaque jour dans la Meuse pendant vingt-trois jours. Une fuite incontrôlée pour laquelle EDF avait déjà été condamnée en juillet 2014.

Le tribunal de police de Charleville-Mézières a rendu hier matin son délibéré dans cette nouvelle affaire qui opposait la centrale nucléaire de Chooz et son exploitant, la SA EDF, à trois associations écologistes (le réseau Sortir du nucléaire, France nature environnement et Nature et avenir) qui s’étaient portées partie civile.

Il est reproché à EDF de ne pas avoir su éviter des écoulements et des rejets dans l’environnement, en n’assurant pas une maintenance préventive suffisante du circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique de la tour aéroréfrigérante de l’unité de production nº 1. Selon l’association Nature et avenir, présente à l’audience, le même joint que celui ayant provoqué la fuite de  2011 serait en cause dans cette nouvelle affaire.

EDF a été condamnée à 2 000  euros d’amende pour chacune des trois infractions retenues, 1 000  euros de dommages et intérêts pour chacune des trois associations parties civiles et 1 000  euros au titre des frais de dossier.

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