Le préfet des Ardennes a approuvé lundi la révision du plan particulier d’intervention (PPI) de la centrale nucléaire de Chooz. Le PPI est révisé tous les 5 ans. Il ne concerne que les 15 communes françaises (Chooz, Ham sur Meuse, Rancennes, Fromelennes, Hargnies, Charnois, Montigny sur Meuse, Landrichamps, Givet, Vireux-Wallerand, Vireux-Molhain, Hierges, Fépin, Foisches et Fumay) et pas les communes belges situées à moins de 10 km de la centrale.
Ce plan décrit les actions à mettre en œuvre pour protéger la population en cas d’incident pouvant impacter un rayon de 10 km autour de la centrale, malgré les requêtes de certains élus. Le comité local d'information estimait que ce périmètre est obsolète au regard de l'expérience de Fukushima, et réclamait son élargissement à 80 kilomètres.
Parmi les points de cette mesure : une nouvelle sectorisation qui prend en compte les délimitations communales ou l’ajout d’une partie dédiée à la gestion de la phase post-accidentelle qui succède à celle de l’urgence après la fin des rejets.