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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 14:19

Depuis la fin de Porcher (avec la reprise par Ideal Standard et la création de la SAS Oxame), ils ont vécu galères sur galères.

Incidemment, en allant chercher des médicaments à la pharmacie, certains ont appris qu'ils n'avaient plus de mutuelle. Après vérification auprès de leur organisme, la mutuelle Ociane, les délégués du personnel ont eu confirmation de la radiation de l'ensemble des licenciés.

«Ils nous ont fait signer au moment du Noël des Oxame, ce qu'ils appellent une portabilité, qui nous garantit la mutuelle pendant neuf mois. Et au final, on n'a rien». Pour le liquidateur judiciaire, «D'une part on paiera les neuf mois d'avance et d'autre part il était convenu de payer au moment du solde de tout compte des salariés. Or pour le moment, ce solde n'est pas établi. Maintenant, soit la mutuelle revoit sa position et ça pourra se régler à l'amiable, soit elle maintient sa position et les salariés ne seront pas couverts».

Qui plus est, ils n'ont toujours pas reçu la paie des neuf jours de décembre 2011 qui leur est due ! Une situation qui n'est pas sans incidences, bien évidemment. Certains se demandent comment ils vont faire pour assurer le quotidien.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 10:31

Pas un seul bus de la TCAT n'a circulé sur l'ensemble du réseau de l'agglomération Troyenne hier au nom du droit de retrait suite à l'agression lundi soir d'un conducteur.  Seule exception, la desserte du minibus destiné aux personnes à mobilité réduite.

Le droit de retrait permet au salarié face à un danger mettant en péril sa sécurité d'arrêter son travail.

Les chauffeurs ont eu l'assurance que leur journée serait payée.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 10:20

L'agence canine de sécurité (ACS) à Vivier-au-Court, a été mise en liquidation judiciaire à la date du 31 décembre.

Elle avait vu le jour en 2002 et employait encore dix-huit personnes, qui vont donc grossir les rangs de Pôle Emploi.

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 10:40

Selon l'administrateur nommé il y a six, suite à l'annonce d'un déficit de 1,2 millions d'euros, la situation de l'ADMR Aube semble en voie de résolution.

Le plus urgent était d'assurer la continuité du service, le versement des salaires et la facturation des heures qui n'avaient pas encore été payées.

Le déficit de 1,2 M€ ne serait en fait que de 200 000 euros (de trop nombreuses erreurs ont été trouvé dans le compte des associations locales).

Pour l'instant, malgré une baisse d'activité de 20 %, aucun licenciement n'a eu lieu. Quelques départs volontaires ont eu lieu, en plus des départs en retraite prévus. Cela représente une vingtaine de postes.

Pour ce qui est du poste de direction (la personne qui l'occupait était en arrêt maladie), une rupture conventionnelle de son contrat a été refusée. Des négociations sont en cours.

Un changement sur la rémunération des déplacements en temps et en kilomètres sera faite aux personnels courant janvier.

Reste aussi à régler le problème de la sectorisation et à l'ADMR Aube de retrouver la confiance des bénéficiaires....

L'administrateur annonce que sa mission devrait se terminer après l'assemblée générale prévue en février 2012 et l'élection d'un nouveau conseil d'administration.


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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 10:32

Cinq représentants du comité d'entreprise de Petitjean ont remis, hier, un chèque de 780 € aux salariés de l'usine Sodimédical.

Pour rappel, si les situations économiques sont différentes - Petitjean est en redressement judiciaire et attend un repreneur pour le début de l'année prochaine -, l'amertume est la même.

«On a collecté l'argent à la sortie de l'entreprise. Ils ont donné ce qu'ils peuvent mais, nous, ce qu'on veut c'est que les autres comités d'entreprise, ceux de Vachette, de Cauval et les autres, viennent aussi vous aider. Qu'on lance un mouvement dans l'Aube et même au-delà», explique un représentant syndical au comité d'entreprise de Petitjean, qui a organisé la quête aux portes de l'usine de Saint-André-les-Vergers.

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 10:33

62 des 230 salariés de la TCAT ont déposé une déclaration individuelle d'intention de faire grève (dont 56 conducteurs).

Sur les quatre syndicats de la TCAT, seule l'Unsa a déposé un préavis de grève pour les 24 et 31 décembre. Et seule l'Unsa avait refusé de signer un accord d'entreprise qui mettait en place un déroulement de carrière.

3 bus sur 4 devraient donc rouler ces 2 jours. La direction a décidé de mettre l'accent sur les lignes qui desservent les zones commerciales...

Pour rappel, les élections professionnelles doivent se tenir début 2012...

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 10:37

Placée en redressement judiciaire le 2 novembre 2010 et faute d'avoir trouvé un repreneur, la fonderie Rollinger à Nouvion-sur-Meuse a été mise en liquidation avec poursuite d'activité. Une mesure technique qui était indispensable avant la création d'une Société coopérative ouvrière de production.

Ce projet qui constituait la seule opportunité industrielle pour pérenniser un outil de travail créé en 1898 et ayant déjà fait l'objet d'une liquidation en 2007 va donc être finalisé dans les prochains jours avant d'être concrétisé sur le terrain en début d'année 2012 par Jérome Théret avec la collaboration financière de 17 des 22 salariés actuels.

Spécialisée dans la fonte de quincaillerie en petite série, la fonte sur modèle pour l'industrie et aussi la fonderie d'art (statuaires en bronze, modèles animaliers, pièces de décoration pour l'habitat), la fonderie Rollinger est le dernier fondeur français de pièces de quincaillerie.

Par ailleurs, la SAS Vauche Automation, une entreprise de moins de dix salariés implantée à Donchery, a obtenu du tribunal une poursuite d'activité pour une durée de six mois, d'ailleurs déjà entamée.

Pour faire face à ce mauvais moment, «dû en grande partie à un marché défaillant en Pologne et à des interlocuteurs qui n'ont pas tenu leurs engagements», Stéphane Vaucher le patron de cette PME spécialisée dans l'électricité et l'informatique industrielle et l'automatisme, opérera d'ici la fin d'année un mini-plan de redressement passant par deux ou trois licenciements pour motif économique. Dont celui de l'actuel directeur d'exploitation.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 10:36

L'administrateur judiciaire et la direction de la Mutualité ont ainsi fait savoir hier que la casse sociale serait un peu moins importante que prévu.

Ainsi, le plan social en cours ne concerne plus 62 licenciements, mais 48, notamment grâce à des mutualisations de postes entre le HAD (Hospitalisation à domicile) et le Ssiad (Service de soins infirmiers à domicile). «Des 122 licenciements évoqués au début, nous étions d'abord passés à 62, grâce à la reprise des deux maisons de retraite de Revin et Charleville (Les Perdrix), explique Stéphane Pallard, directeur de la Mutualité. Ces mutualisations nous permettent de parvenir à 48, ce qui reste bien sûr trop à nos yeux, mais il faut reconnaître que c'est mieux que 62

Sur les cinq cabinets dentaires mutualistes, tous en déficit auparavant, quatre ont atteint l'équilibre. Un seul (rue Thiers à Sedan), reste déficitaire. Il est appelé à fermer, entraînant le licenciement de ses quatre salariés.

Concernant les deux maisons de retraite à vendre, deux repreneurs se sont fait connaître : les groupes Âge partenaire (absent de la région pour l'instant) et Orpea. Le Tribunal de grande instance rendra son arbitrage le 16 janvier, et se prononcera en même temps sur le renouvellement ou non de la procédure de sauvegarde.

Une réunion explosive a eu lieu hier avec la direction, à l'occasion de laquelle les représentants du personnel ont claqué la porte. L'origine du clash est financière. Les représentants syndicaux demandent des indemnités supralégales jugées trop importantes par la direction. Laquelle, si elle dit comprendre la détresse des salariés, met aussi en avant le passif abyssal de la Mutualité. La dette a en effet explosé ces deux dernières années, pour atteindre 5,9 millions d'euros !

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 13:07

En 2002, Nestlé France (quatorze unités sur le territoire et près de 6 000 emplois à l'époque) engage une «restructuration» de ses effectifs. L'un des dispositifs utilisés répond au doux sigle de CATS (Cessation d'activité des travailleurs salariés). En résumé, une pré-retraite financée pour moitié par l'entrepreneur et par l'Unedic pour l’autre. Nous sommes en 2002, trois des syndicats représentés chez les géants de l'agroalimentaire signent un accord avec l'industriel. FO et la CGT refusent d'avaliser cette mesure de dégraissage.

En 2003 et l'année suivante, 321 salariés quittent Nestlé France via le dispositif CATS. Lequel prévoit de verser jusqu'à la retraite des bénéficiaires 70 % d'un salaire qualifié de «salaire de référence».

En 2005, les syndicats signataires de l'accord considèrent finalement ce texte trop opaque. Le salaire de référence doit inclure selon eux les primes de juin, le 13e mois et les sommes, même anciennes, qui devaient être versées l'année de départ du salarié. Le tribunal de grande instance de Meaux est appelé à trancher. Son jugement : accord pas clair. Les sommes invoquées doivent être intégrées. Au passage, Nestlé est condamné à verser à la partie adverse 10 000 euros de pénalités par jour de retard dans la mise en œuvre de la décision.

En 2006, Nestlé écrit aux 321 salariés concernés par le CATS. Il leur est annoncé qu'un nouveau calcul du salaire de référence est en cours. Dans le même temps, l'entreprise leur recommande de conserver les sommes versées car si au fond, la justice finit par donner raison à l'industriel, il réclamera les trop perçus. Les syndicats constatent que l'exécution provisoire prononcée en 2005 est restée lettre morte. Ils saisissent le juge. Lequel enjoint Nestlé de verser 1,2 million d'euros aux organisations syndicales. Et fixe au passage la nouvelle astreinte à 12 000 euros par jour. Nestlé a fait appel.

En 2007, la Cour d’appel de Paris confirme le jugement de Meaux.

Le 18 février 2009, les magistrats de la Cour de cassation estiment que l'accord de 2002 est parfaitement clair. Ils mettent un terme à la procédure et condamnent Nestlé à une astreinte de 20 000 euros par jour.

Nestlé et les syndicats, même ceux qui n'ont pas signé l'accord, s'opposent depuis bientôt 10 ans. Le premier pour récupérer les sommes qu'il estime avoir trop versé (Nestlé chiffre son dû à… 6 millions d'euros). Les seconds pour que les salariés conservent cet argent et obtiennent, pour le trouble occasionné, des dommages à intérêts.

Le tribunal des prud’hommes de Laon avait hier à se prononcer sur le cas d’un ancien salarié du site de Boué, qui a quitté son emploi en 2002 pas licencié et pas en retraite. Une bien belle vie, 37 ans de travail avec, pour finir, 1 285 euros de salaire brut. Il se bat aujourd'hui pour garder les 4 000 euros de préretraite que son employeur assure lui avoir trop versé. Il réclame pour le trouble occasionné des dommages à intérêts, soit 15 000 euros.

Tous les délégués centraux des 5 organisations syndicales représentées chez Nestlé France sont la pour le défendre. Car, derrière son cas, il y en a 320 autres qui pourraient s'engager dans ses traces.

Verdict le 15 février 2012.

En attendant, il a écrit à son patron comme un enfant au Père Noël : «Si la justice ne nous donne pas raison, je peux revenir travailler à Boué et commencer à vous rembourser dans 6 ans ?». Encore deux mois de patience.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 10:54

Les salariés de l'usine Manoir Industries de Bar-sur-Aube, qui fabrique notamment des pièces pour l'aéronautique, ont profité, hier, de la journée nationale de mobilisation contre l'austérité en France, pour débrayer une nouvelle fois dans le but d'obtenir une revalorisation salariale.

Dans les rangs, les salariés des ateliers de production mais aussi une douzaine de personnes des services administratifs, absentes lors du premier débrayage mais qui, cette fois, avaient décidé de se mobiliser aussi.

Un débrayage qui a conduit, hier, au vote d'une grève à compter d'aujourd'hui mercredi.

Le 1er décembre déjà, près de 120 des salariés avaient arrêté le travail pendant près de deux heures. L'entrevue avec la direction du site baralbin les avait alors conduits à attendre la suite des NAO (négociations annuelles obligatoires) lors d'une réunion, le 9 décembre, au cours de laquelle des annonces spécifiques pour le site baralbin devaient être faites.

«C'est du mépris. On nous promet 0,5 % d'augmentation générale, 0,75 % d'augmentation individuelle pour l'ensemble du groupe. Et, pour Bar-sur-Aube, on nous donne une prime de 100 € net».

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 10:26

Le mouvement de grève durait depuis le 27 novembre. L'intersyndicale réclamait notamment une augmentation des salaires. Un accord a été signé.

Cet accord porte sur l'application des mesures signées dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire, dont la valorisation représente une enveloppe globale de 2,68 %, avec une augmentation générale de 2,2 % pour les ouvriers, employés et une partie des agents de maîtrise, selon la direction.

Il a également été prévu une anticipation de la négociation annuelle sur les salaires de l'année 2013 avec une application dès le 1er octobre 2012. Par ailleurs, les 26 décembre et 2 janvier ne seront pas travaillés. Un allégement des heures supplémentaires est aussi programmé pendant les fêtes de fin d'année. À ces mesures s'ajoute l'intégration d'une prime de 200 euros bruts dans le salaire annuel des ouvriers, employés et d'une partie des agents. La prime de froid, pour ceux qui en bénéficient, sera elle aussi revalorisée.

Les représentants de l'intersyndicale CGT-FO-CFTC-CFE/CGC, dont la première revendication était une augmentation des salaires de 10 %, ont présenté l'accord de façon différente. «Pour les salaires d'un montant inférieur ou égal à 1 500 euros, la valorisation que nous avons obtenu est de 70,69 euros, soit une augmentation de 4,70 %, pour les salaires supérieurs à 1 500 euros, l'augmentation est de 4,04 %, soit 68,89 euros de plus».

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 15:07

Depuis ce matin, Dominique Bernard, le directeur général du groupe Hersant-Media est retenu par plusieurs dizaines d'ex salariés de la Comareg (ParuVendu) à Reims. Cette séquestration aurait lieu au 4ème étage du journal l'Union.

En visite à Reims pour établir le "plan d'action 2012" des journaux du pôle Champagne-Ardenne, Dominique Bernard a accepté de recevoir ce matin les salariés d'Hebdoprint venus à sa rencontre.

Le 5 novembre dernier, l'imprimerie Hebdoprint de Tinqueux qui compte 150 salariés, a été liquidée avec la Comareg, société éditrice de l'hebdo de petites annonces Paru Vendu (groupe GHM). Selon des représentants syndicaux de la CFTC présents sur place, "les salariés ne parviennent à établir aucun contact avec le mandataire à Lyon", ils n'auraient pas reçu de lettre de licenciement et attendent des réponses à leurs nombreuses interrogations.

Ils veulent que le directeur général profite de son passage à Reims pour joindre en direct et par téléphone Philippe Hersant, président du directoire de GHM, ce a quoi se refuserait Dominique Bernard. Face à cette situation de blocage, ils refusent de le laisser sortir depuis la fin de la matinée.

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