Placée en redressement judiciaire le 2 novembre 2010 et faute d'avoir trouvé un repreneur, la fonderie Rollinger à Nouvion-sur-Meuse a été mise en liquidation avec poursuite d'activité. Une mesure technique qui était indispensable avant la création d'une Société coopérative ouvrière de production.
Ce projet qui constituait la seule opportunité industrielle pour pérenniser un outil de travail créé en 1898 et ayant déjà fait l'objet d'une liquidation en 2007 va donc être finalisé dans les prochains jours avant d'être concrétisé sur le terrain en début d'année 2012 par Jérome Théret avec la collaboration financière de 17 des 22 salariés actuels.
Spécialisée dans la fonte de quincaillerie en petite série, la fonte sur modèle pour l'industrie et aussi la fonderie d'art (statuaires en bronze, modèles animaliers, pièces de décoration pour l'habitat), la fonderie Rollinger est le dernier fondeur français de pièces de quincaillerie.
Par ailleurs, la SAS Vauche Automation, une entreprise de moins de dix salariés implantée à Donchery, a obtenu du tribunal une poursuite d'activité pour une durée de six mois, d'ailleurs déjà entamée.
Pour faire face à ce mauvais moment, «dû en grande partie à un marché défaillant en Pologne et à des interlocuteurs qui n'ont pas tenu leurs engagements», Stéphane Vaucher le patron de cette PME spécialisée dans l'électricité et l'informatique industrielle et l'automatisme, opérera d'ici la fin d'année un mini-plan de redressement passant par deux ou trois licenciements pour motif économique. Dont celui de l'actuel directeur d'exploitation.