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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 10:27

Depuis plusieurs mois maintenant, le syndicat CGT des Transports urbains rémois demande officiellement à la direction des informations sur la situation réelle de son entreprise Transdev dont l'ancien directeur avait annoncé un déficit à venir de 6 M€ pour 2011.

En l'absence d'informations légales, pas satisfaits de s'entendre dire que les explications sont dans les mains des actionnaires du groupement Mars, les élus CGT au comité d'entreprise ont décidé d'intenter une action en justice en référé, aujourd'hui mercredi 7 décembre au Palais de justice de Reims.

Une assemblée générale des syndiqués est prévue dimanche et un mouvement de grève paraît fort probable le mardi 13 décembre puisque tous les personnels sont conviés à 8 heures à une assemblée générale. Le réseau de tram et de bus risque donc d'être perturbé.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 10:15

Le tribunal de commerce de Saint-Quentin a reconduit les six mois de mise sous observation prononcés cet été.

Fin 2009, la SEM (société d'économie mixte) Initialités était déclarée en cessation de paiement et affichait un passif de 1, 3 million d'euros. Pour 2011, Initialités attendait un chiffre d'affaires «garanti» selon son président de 974 255 euros.

Cette structure est co-pilotée par le maire d'Hirson et président de la Communauté de communes des Trois rivières, un député du Nord et un conseil d'administrateurs, élus de Thiérache de la proche Belgique et emploie 10 salariés.

Prochain rendez-vous judiciaire donc, en juin 2012.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 15:31

En redressement judiciaire depuis le 8 août, Fermoba aurait était vendu à un concurrent.

«On sait qu'une petite partie du personnel, au niveau national, sera reprise mais qui le sera ? Pour travailler où ? Dans quelle ville ? On a entendu parler de la région parisienne, essentiellement.»

Si la consigne pour les salariés de Fermoba est de prendre un maximum de jours de congés et RTT, elle ne vaut pas pour les commerciaux.

«On veut vendre et pourtant, dans l'Est par exemple, où se trouve l'une des deux usines de production, on dispense les salariés d'aller travailler depuis vendredi. Plus rien ne sort de l'usine

Prochaine échéance : une réunion du CE, jeudi, à Gueux (Marne).

Un nouveau passage devant le tribunal de commerce de Troyes (Aube) est programmé le 15 décembre.

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 10:12

Bosal-20111201.jpgUne grande majorité des 144 salariés du site travaillant pour l'industrie automobile a semé une joyeuse pagaille hier matin, le long de la RN 44. Une opération escargot pour montrer que leurs emplois ne sont pas encore morts. Même s'il y a peu de chances de contrecarrer le plan de licenciement annoncé en octobre.

Quelques kilomètres plus loin, boulevard de la Paix, la salle Jaurès de la maison des syndicats n'avait pas été aussi pleine depuis de très longs mois. Il s'agissait pour les salariés de Bosal de réunir une bonne partie des délégués syndicaux de leurs clients à savoir les groupes PSA (Peugeot-Citroën), le groupe Renault et Sovab. Une union syndicale transversale et unanime pour dénoncer la décision du groupe de délocaliser une bonne partie des ateliers de l'usine marnaise vers les villes de Sachsen en Allemagne et Kecskemet en Hongrie.

Les attelages représentent deux tiers de la production du site avec deux clients principaux Renault et PSA. Le groupe Sovab est le troisième commanditaire avec 21 % des commandes de marchepieds.

La fabrication des galeries ne représente qu'un tiers de la production du site de Beine-Nauroy. Et c'est justement cette unique production qui va demeurer dans la Marne en ne mobilisant plus que 53 salariés. Autant dire que l'avenir du site est directement menacé de fermeture à moyen terme.

Les salariés de Bosal ont proposé de nouvelles pistes. Pourquoi ne pas détacher quelques ateliers du site de Beine-Nauroy, qui de toute façon sont perdus, et les orienter vers d'autres clients ? La fabrication de socles en fer a été évoquée.

Dans quelques jours, se tiendra la réunion européenne du groupe Bosal-Oris. Une occasion pour les licenciés marnais de se faire entendre une nouvelle fois. «Nous partirons en bus de l'usine vers la réunion du groupe. On va essayer de maintenir la pression». Avec toujours un objectif unique : sauver un maximum d'emplois.

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 10:56

S'arrêter de travailler pendant deux heures et rencontrer la direction de l'usine pour lui faire part de leurs revendications, tel était la volonté, hier matin, d'employés de Manoir Industries qui ont débrayé deux heures. 

Si la Saint-Eloi était le point de départ du débrayage, hier, celui-ci s'inscrit dans un contexte plus global de revendications salariales, mais aussi par rapport aux conditions de travail sur le site baralbin.

En mai 2010, environ 20 % des salariés avaient fait grève pour exprimer déjà un malaise face à des augmentations de salaires qui n'arrivaient pas.

Autre pierre d'achoppement : le manque d'hommes et de moyens pour faire face aux commandes. «On est 215 à Manoir et on a une quarantaine d'intérimaires. On n'est pas assez d'ouvriers et ils sont mal payés. C'est l'usine qui rapporte le plus, mais ils nous paient mal».

Une réponse devrait être donnée le 9 décembre lors des négociations annuelles obligatoires (NAO).

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 10:18

Les scolaires qui utilisent les bus départementaux du secteur d'Épernay et du Pays Rémois et les usagers des bus des lignes 16 et 17 interurbaines de Reims risquent fort de connaître quelques désagréments suite à un conflit qui opposent les salariés de RatpDev à leur direction.

Passés en mai dernier aux mains du groupe RATPDev, les 22 salariés de Champagne Mobilités avaient en effet engagé contre leur ancienne direction (Transdev), une procédure aux tribunal des prudhommes pour faire valoir leurs droits à propos d'indemnisation du temps d'attente entre deux services.

Convoqués, ils ont posé une demande d'absence pour aller au tribunal. La nouvelle direction n'a pas accepté la requête. Dans ce contexte, il se peut fort bien que certains chauffeurs n'assurent pas ce jeudi leur service en totalité afin d'être présents au tribunal.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 10:56

Reprise le 16 juillet 2003, suite au dépôt de bilan des Transports Vergers, l’entreprise Logistique Transport Troyes (LTT), qui compte 58 salariés à Buchères, connaît à son tour des difficultés.

La PME a été placée en redressement judiciaire hier par le tribunal de commerce de Troyes.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 10:47

Le personnel de restauration, de l'entretien et du ménage du lycée agricole de Troyes - Saint-Pouange s'est mis en grève. L'établissement emploie, pour les services de restauration, d'entretien et de ménage, du personnel en situation précaire avec des contrats à durée déterminée.

Exemple parmi d'autres, Alda. Elle est en poste à la restauration depuis une douzaine d'années avec des contrats successifs à temps incomplet. À plusieurs reprises, et notamment en 2009 après le transfert des personnels TOS de l'enseignement agricole public aux conseils régionaux, Alda, soutenue par le SYAC-CGT et ses représentants locaux et régionaux, ainsi que par ses collègues, a entrepris plusieurs démarches auprès de la direction de l'établissement et du conseil régional pour obtenir la régularisation de sa situation et de pouvoir, enfin, travailler à 100 % puisque les besoins existent. Ses nombreuses demandes, et les interventions du représentant syndical du SYAC-CGT pour obtenir une entrevue et l'ouverture de discussions, sont restées sans réponse.

En 2011, deux départs en retraite et un départ vers une autre affectation ont eu lieu à l'économat et à la cuisine. Malgré la déclaration d'un poste vacant et les nouvelles démarches entreprises à cette occasion en mai et juin auprès du directeur de l'établissement, aucune situation n'a évolué et les services de restauration et d'entretien continuent à fonctionner avec des contractuels pour des besoins permanents.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 16:45

Petitjean a finalement été contraint au dépôt de bilan. La déclaration de cessation de paiement, déposée vendredi dernier, doit être examinée ce matin par le tribunal de commerce de Troyes. Vue l'urgence de la situation, le tribunal, qui recevra ce matin les représentants de la direction et des salariés, devrait décider très rapidement de placer l'entreprise dryate en redressement judiciaire.

Avec la mise en redressement judiciaire, les dettes de Petitjean seront gelées et le paiement des salaires sera pris en charge par le régime d'Assurance et de garantie des salaires (AGS).

Quatre repreneurs seraient ainsi déjà sur les rangs pour racheter tout ou partie de la PME qui compte encore 535 salariés à Saint-André-les-Vergers : le Canadien Valmont, leader mondial du mât d'éclairage ; Europol, un Allemand spécialisé dans le béton, l'acier et la fibre de verre ; GHM, un fabricant d'envergure national implanté en Haute-Marne ; et un investisseur financier porté par un fonds de pension.

Des sociétés spécialistes de la galvanisation dont Galva Union seraient également intéressées pour reprendre l'activité galvanisation de Petitjean.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 16:39

L'histoire ne se répète pas au conseil des prud'hommes de Troyes pour les Olympia. Les 98 salariés licenciés en décembre 2009 après la mise en redressement judiciaire ou en mai 2010 lors du plan de cession à Tricotage des Vosges n'ont pas obtenu gain de cause.

Alors qu'ils comptaient imiter leurs 47 camarades licenciés lors du plan social de 2005 - ils avaient obtenus plus de deux millions d'euros au total -, l'ensemble de leurs demandes a été rejeté par les conseillers prud'homaux hier.

Une décision qui n'a rien d'anodine quand on sait que les salariés réclamaient chacun entre douze et quarante-huit mois de salaires d'indemnités supplémentaires, soit la bagatelle de quatorze millions d'euros au total !

Les juges troyens ont estimé que le plan de sauvegarde de l'emploi avait été suffisant au regard des capacités financières d'Olympia, que des offres de reclassement avaient bien été faites. Bref, les licenciements économiques étaient fondés et aucune indemnité supplémentaire ne peut être réclamée.

«On va aller faire du droit à la cour d'appel». «On ne lâchera rien. On ira jusqu'au bout», souligne l'une des anciennes salariées, une fois la déception passée.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 16:20

Fin octobre, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 60 165 dans la région. Ce nombre diminue de 4,0 % (- 2 528) par rapport à la fin septembre (+ 7,8 % sur un an) selon la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte). Sur un mois, c'est mieux que sur le plan national (l+1,2 %). Mais sur un an, la région est en deçà (avec une augmentation supérieure de 3 points).

Hélas, on notera que ce sont les Ardennes qui font figure de mauvais élève sur le plan régional : Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A varie de - 5,1 % à - 1,6 % en octobre par rapport à fin septembre : Ardennes (- 1,6 %), Aube (- 5,1 %), Marne (- 5,1 %), Haute-Marne (- 2,9 %). Pour ce qui est des demandeurs d'emploi B et C (ayant une activité partielle), la région affiche + 7,5 % sur un mois et + 7,4 % sur un an. Si l'on additionne enfin les A, B et C, la région est à - 0,4 % fin octobre (+ 7,6 % sur un an), et les Ardennes à 0, fin octobre, et à + 7,5 % sur un an.

En données brutes, il demeure 13 399 chômeurs de catégorie A dans les Ardennes. Les femmes ont moins profité de cette très légère embellie que les hommes. Sauf chez les plus de 50 ans : là, les hommes continuent de payer le tribut le plus lourd, et les chiffres sont encore mauvais ce mois-ci, avec + 2,8 % (soit + 18,6 % sur un an). 42,5 % des demandeurs d'emploi ardennais sont inscrits depuis plus d'un an à Pôle emploi.

Après la forte baisse du mois d’août, suivie par l’explosion de septembre, octobre marque un repli du nombre de personnes inscrites en catégorie A («sans emploi») dans la Marne : 24 102, soit 1 289 de moins (-5,1 %) que le mois précédent. Néanmoins, sur un an, cette catégorie de personnes sans emploi a grimpé de 8 %, soit 1 787 inscrits supplémentaires dans le département. A ces personnes sans aucune activité (catégorie A), si l’on y ajoute celles «exerçant une activité réduite mais en recherche d’emploi» (catégories B et C), la tendance observée est identique pour le département : -1,1 %, soit 408 personnes en moins, sur le mois d’octobre, mais +7,4 % sur un an. Autant dire que 37 345 personnes se retrouvent dans la précarité professionnelle à fin octobre dans la Marne, soit 2 566 de plus que voilà douze mois.

Une tendance que l’on retrouve dans l’ensemble de la région : -1,1 % en octobre mais +7,4 % sur un an pour la Champagne-Ardenne qui compte 91 443 personnes inscrites à Pôle emploi dans ces trois catégories.

Une dernière donnée  concerne l'évolution des motifs de sorties (de Pôle emploi) sur les trois derniers mois (chiffres régionaux) : toujours selon la Direccte, il s'agit de reprises d'emploi déclarées (+ 0,8 %), entrées en stage (+ 19,1 %), arrêts de recherche (- 0,8 %), cessations d'inscription pour défaut d'actualisation (- 2,5 %), radiations administratives (+ 23,3 %) et autres cas (- 6,4 %).

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 14:15

Les syndicats FO, CGT et CFTC ont expliqué avoir décidé d'un mouvement de grève suite aux négociations salariales annuelles. Les grévistes, provenant de tous les services (production, maintenance, logistique) ont une revendication principale : ils réclament une augmentation de 10 % sur les salaires. Les syndicats demandent aussi une prime pour le travail en équipe de nuit et le week-end et une renégociation des accords signés sur les temps de repos et les congés.

«Il n'est pas normal que des salariés soient encore à 1 300 € nets sur des postes particulièrement pénibles, impliquant des heures la nuit».

La direction locale de Mc Cain expliquait hier qu'une augmentation de 2,2 % sur les salaires a été proposée, ainsi qu'une prise en charge par l'entreprise de la journée de solidarité pour 2012. Une augmentation de la majoration pour les salariés travaillant le dimanche en heures supplémentaires à 75 % aurait également été proposée, avec une revalorisation de plusieurs primes.

«On tiendra le temps qu'il faudra !»

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