La colonne Durruti est la plus célèbre colonne de combattants anarchistes faisant partie des
milices confédérales de la CNT et de la FAI. Elle fut formée dans les premiers jours de la guerre d'Espagne et combattit dans les rangs républicains contre les militaires nationalistes. Elle doit son nom à l'homme qui, au titre de délégué général la dirigea, Buenaventura Durruti. La colonne Durruti sortit de Barcelone le 25 juillet 1936, quelques jours à peine après le coup d'Etat militaire du 18 juillet. Elle était composée de 2 500 miliciens. Elle se battit d'abord en Aragon, Durruti ayant l'intention
de reprendre Saragosse aux nationalistes. Le premier combat fut livré par les miliciens à Caspe, sur la route de la capitale aragonaise, mais arrivé à une
vingtaine de kilomètres de la ville, Durruti reçut l'ordre de s'arrêter. Les miliciens de la colonne ne purent finalement jamais reprendre Saragosse. En novembre 1936, 1 400 d'entre eux furent envoyés à Madrid afin de combattre pour la défense de la ville, assiégée par les nationalistes. C'est lors de ces violents combats que Durruti trouva la mort, le 20 novembre.
Dans les années 1960 est né un mouvement qui n’envisageait pas d’améliorer la psychiatrie, mais qui
entendait en finir avec elle, qui voulait la fermeture des asiles, et qui partait du principe que nous sommes tous fous - aujourd’hui, la critique radicale portée par l’antipsychiatrie
semble être devenue inenvisageable, ou bien elle a été, a contrario, récupérée par les tenants d’un libéralisme effréné : entretien avec Jacques Lesage de la Haye, ancien militant de
l’antipsychiatrie, aujourd’hui animateur d’une émission anticarcérale, Ras les murs, sur Radio Libertaire, et auteur de La mort de l’asile paru aux éditions du Monde libertaire en
2006.