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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 16:45

nuc et singesC'est demain que doit être présenté le débat public préalable au creusement du futur centre de stockage des déchets radioactifs de moyenne activité à vie longue (certains resteront dangereux plus de 100 000 ans) et de haute activité. L'enquête publique aura lieu courant juin et juillet dans toutes les communes situées aux alentours de Bure.

Pour marquer cette étape majeure, la ministre Delphine Batho s'est rendue hier sur ce site à la frontière de la Meuse et la Haute-Marne. Elle a présidé une réunion du Comité de haut niveau dont l'objet est de mobiliser les opérateurs de la filière nucléaire (EDF, Areva et CEA) impliqués dans le développement économique local de la zone d'implantation du Centre industriel de stockage géologique (Cigéo). Elle en a profité pour affirmer les principes de réversibilité, de transparence et de démocratie qui, selon elle, doivent dominer dans l'élaboration de ce projet. Elle a par ailleurs annoncé le maintien du versement, pour la Haute-Marne et la Meuse, d'une aide annuelle de trente millions d'euros.

«On nous dit qu'il vaut mieux faire confiance dans la géologie que dans l'homme. En fait, il existe seulement la science des géologues, et certains d'entre eux sont opposés à l'enfouissement», a déclaré un opposant, à l'issue de l'entretien avec Delphine Batho qui, selon lui, «est juste venue faire une opération de communication».

Et toujours le pactole pour faire passer la pilule.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 12:09

CHOOZ-B1.jpgDepuis hier, la centrale de Chooz n'est surplombée «que» par une unique colonne de vapeur. Si la seconde n'est plus visible, c'est simplement en raison de l'arrêt, ce samedi, du réacteur n° 1.

Si l'unité en question ne fabrique plus le moindre watt, c'est à la suite d'une opération planifiée de longue date, appelée, dans le jargon, ASR (Arrêt simple rechargement). Il s'agit de renouveler une partie de l'uranium utilisé en tant que combustible. Un processus qu'il convient de réaliser «tous les seize à dix-huit mois».

EDF profitera aussi de cette période d'arrêt pour remplacer, «par mesure de précaution», les vis des quatre pompes du circuit primaire car, l'an passé, quelques-unes de ces pièces avaient fait l'objet d'anomalies sur l'unité de production n° 2.

Entre 1 000 et 1 500 intervenants extérieurs sont attendus, en plus des 750 agents EDF qui œuvrent en permanence sur le site.

Conséquence directe de ce «travail supplémentaire» : l'opération devrait durer plus longtemps que les trente jours habituellement nécessaires. La date de redémarrage n'a pas été communiquée.

L'arrêt de tranche qui a débuté, hier, ne sera pas le seul effectué à Chooz en 2013. Une opération similaire est prévue en août sur l'unité n°2. Dans l'intervalle, la centrale recevra la visite, en juin, d'experts de l'Osart (Operational safety review team), un service de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie nucléaire). Ils seront de passage plusieurs semaines, afin de réaliser un audit complet des installations. Objectif de la démarche ? Comparer les pratiques calcéennes avec ce qui se fait de mieux au niveau mondial.


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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 12:48

Centrale de NogentLes résultats 2012 à la centrale de Nogent sont «contrastés», selon le directeur. La centrale a ainsi produit 17 milliards de kilowattheures en 2012, soit un peu moins de deux fois la consommation de la région Champagne-Ardenne. La disponibilité a été quand même de 76,5 % alors que le site a connu deux visites partielles. On note, d'ailleurs, que l'unité de production n° 2 affichait un taux de disponibilité supérieure à 99 % avant l'arrêt de fin novembre.

Concernant ces arrêts, le bilan est contrasté puisque celui de la tranche 1 a pris deux mois de retard lié à «une non-qualité», à des «gestes techniques qui n'ont pas été suffisamment bien faits» et des «aléas techniques» au niveau de la turbine. Plusieurs audits d'EDF ont été effectués afin de comprendre ce qui s'était passé. «On a donc modifié nos organisations pour fiabiliser le déroulement de l'arrêt 2». Celui-ci, qui touche actuellement à sa fin, s'est déroulé, au contraire du premier, sans encombre.

Au niveau de la sûreté, la centrale a déclaré cinq événements de niveau 1. «On en a eu plus en 2012 qu'en 2011. C'est probablement lié à une vigilance plus grande sur un certain nombre de points». L'année 2012 n'a pas connu d'arrêt automatique de réacteur contre un, «purement technique, en décembre 2011».

Au niveau de la sécurité, il y a eu 76 accidents bénins avec «un progrès important des déclarations d'accidents. On a eu onze accidents avec arrêt. Compte tenu du volume d'activités sur les visites partielles, c'est un résultat plutôt bon au niveau des industriels français». Sept accidents de trajet dont quatre avec arrêt sont à déplorer.

Un objectif est maintennt visé : «se mettre en posture de faire tourner la centrale pendant soixante ans» au lieu de quarante et intégrer les conséquences de l'accident de Fukushima.

Concernant l'intégration des conséquences de Fukushima, des actions vont être menées dès 2013. Une Force d'action rapide du nucléaire (FARN) est aussi mise en place par EDF au niveau national. La centrale de Nogent sera rattachée à l'unité de Dampierre. Le principe : si le site a un problème technique tellement important qu'il ne peut être géré dans la journée, l'objectif est que la Force d'action rapide du nucléaire prenne la relève des équipes du site au maximum 24 heures après le début du problème.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 11:35

Castor 20011123Un convoi de train "castor" devait traverser la Champagne-Ardenne entre le 14 et 17 janvier. Un passage était prévu à Châlons-en-Champagne dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ce train transportant 235 tonnes de combustible usé hautement radioactif, issu d'une centrale nucléaire italienne, a quitté l'Italie pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche).

En France, il devait traverser les Alpes, le Jura, la Côte d'Or, la Haute-Marne, les Vosges, la Meuse, la Marne, l’Aisne, la Somme, puis la Normandie en évitant la région parisienne. Les déchets seront acheminés par la route à l'usine AREVA de La Hague.

Selon France 3 Bourgogne, ce convoi a finalement été avancé d'un jour. Il est passé à Dijon en début d'après-midi ce mardi et il est aussitôt reparti.

Un rassemblement est prévu ce mercredi 16 janvier à la gare SNCF de Châlons de 18h30 à 20h environ. Une autre manifestation devrait se dérouler ce mercredi 16 janvier de 17h30 à 19h00 sur le parvis de la gare SNCF de Reims centre.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:38

Centrale de Chooz BDébutée en février 2012, la vaste opération de maintenance de l'unité de production n° 2 n'aurait en principe dû durer que trois mois. Mais à l'arrivée, elle a finalement nécessité le double de temps, suite à la découverte de vis défectueuses dans les pompes du circuit primaire. Si cette «anomalie» - classée au niveau 0 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES) - n'a eu aucun impact en terme de sûreté, elle a logiquement entraîné une baisse sensible de la production (18 milliards de kWh produit - grosso modo 5 % de la production nationale - chiffre est en recul de 3 milliards de kWh par rapport à 2011).

L'année dernière, la centrale a déclaré 27 écarts ou anomalies à l'ASN. Parmi eux, 22 ont été classés au niveau 0 sur l'échelle INES et cinq au niveau 1.

En 2012, le CNPE a embauché 45 personnes et a aussi accueilli 36 apprentis et 52 stagiaires. A ce jour, 722 agents EDF y sont employés. 23 accidents du travail ont été déclarés.

60 millions d'euros ont été investis par EDF lors de l'arrêt de l'unité N°2. 8 millions d'euros, c'est le montant des retombées économiques dont a pu profiter le territoire (50 % côté français, 50 % côté belge).

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 12:24

Hier, vers 14h30, les habitants d'une grande partie de l'Aube ont entendu une forte déflagration.

Aussitôt, le téléphone n'a cessé de sonner à ... la gendarmerie et à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine...

Des appels de tout le département, en particuliers des familles des agents EDF...

«De nombreuses personnes se sont inquiétées de savoir si cette déflagration venait de nos installations, explique le chargé de communication à la centrale. Cet événement n'est lié, en aucune manière, au fonctionnement de la centrale de Nogent».

Pour l’heure, l’origine de la détonation reste inexpliquée...

Les centrales nucléaires les plus sûres du monde, il n'y a qu'EDF et les nucléocrates pour y croire...


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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 12:34

Centrale de Nogent 2La centrale nucléaire de Nogent a déclaré un événement significatif de sûreté de niveau 1, à l'Autorité de sûreté nucléaire, suite à un incident survenu le 13 décembre.

Un dysfonctionnement avait été détecté sur le système de surveillance des rejets gazeux au niveau de la cheminée du bâtiment des auxiliaires nucléaires de l'unité 2 actuellement à l'arrêt.

Un diagnostic avait révélé un problème de filtres. Ceux-ci ont été remplacés. Mais l'opération, qui a duré une dizaine d'heures, a dépassé le délai de six heures imposé pour réaliser les réparations.

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 13:03

Castor 20011123Un train transportant du combustible nucléaire usé (uranium et plutonium), issu de la centrale de Borseele, est parti des Pays-Bas, hier soir. Il doit traverser une partie de la France, pour une arrivée à l'usine Areva, de La Hague (Manche), jeudi dans la matinée. Il est passé par le département de l'Aisne, ce mercredi au petit matin.

C'est le quatrième convoi de déchets nucléaire d'une série de dix, en provenance des Pays-Bas et à destination de l'usine de traitement d'Areva, prévue d'ici fin 2013.

Le premier convoi est passé «en toute discrétion», à Saint-Quentin, le 9 juin 2011, l'itinéraire ayant été modifié à la dernière minute.

L'itinéraire du deuxième convoi, le 12 octobre 2011, comprenait la traversée de Saint-Quentin. 4 000 tracts avaient alors été distribués sur le parvis de la gare. La locomotive et ses trois wagons castors n'avaient pas été déviés. Le train était passé à toute vitesse avec une demi-heure de retard.

Le 3e convoi, le 7 mars 2012 devait passer par Saint-Quentin à nouveau, les militants et élus avaient alors distribué 3 000 tracts. Le parvis de la gare de Saint-Quentin avait été rebaptisé «Tcherno-ville». mais finalement le convoi n'avait pas suivi l'itinéraire initial. A Lille, il avait bifurqué vers Amiens, Rouen, avant de rejoindre Valognes dans la Manche, son terminus. Une arrivée avancée et un parcours changé à la dernière minute, Areva craignant alors des actions vives d'antinucléaires à trois jours de l'anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 20:48

Bure-et-debat-public.pngSur le volume de déchets radioactifs qui va grandissant d'année en année, les déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL) et de haute activité (HA) sont les plus préoccupants. Les MA-VL sont issus des coques, des gaines, des embouts ou des composants ayant été en contact avec des combustibles nucléaires ou ayant séjourné dans les réacteurs. Ils représentent 3 % du volume total des déchets français et 4 % de la radioactivité totale. Les déchets de haute activité ne pèsent que 0,2 % du volume total mais 96 % de la radioactivité. Ces 2 700 mètres cubes sont essentiellement des combustibles usés non réutilisables.

En 1991, la loi Bataille stipule que la France doit explorer trois voies de recherche sur la gestion des déchets radioactifs à vie longue : le conditionnement en surface ; la séparation / transmutation des radioéléments contenus dans les déchets ; et le stockage réversible ou irréversible dans les couches géologiques profondes.

En 2000 débute la construction du laboratoire de Bure par l'ANDRA à 490 mètres de profondeur dans une roche argileuse pour le stockage des déchets MAVL et HA.

En 2006, le Parlement charge l'Andra, après étude de son rapport, du stockage profond et réversible des déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue.

En 2009 est délimitée une Zone d'intérêt pour la reconnaissance approfondie de 30 km2 (Zira) au sein des 250 km2 déjà délimités autour du laboratoire pour implanter le centre de stockage souterrain. On on appelle maintenant le « Cigéo », le Centre industriel de stockage géologique pour les déchets HA et MA-VL. Ce projet prévoit le creusement de 25 kilomètres de tunnels sur une aire de 15 kilomètres carrés. Avec ses 1,5 kilomètre de galeries, le laboratoire de Bure n'est que broutille... Il y aura une «descenderie» (un tunnel en pente) en Haute-Marne pour amener les déchets et un puits traditionnel, en Meuse, pour la descente du personnel et des outils.

Entre 2010 et 2012, une enquête publique a lieu pour le renouvellement de l'exploitation du laboratoire de Bure et un accord du gouvernement pour réaliser des investigations géologiques approfondies.

En 2013, un débat public et le choix du site d'implantation de Cigéo par le gouvernement vont avoir lieu.

En 2015 , il y aura dépôt puis instruction de la «demande d'autorisation de création» du centre de stockage.

En 2017 débutera la construction de Cigéo, sous réserve de son autorisation, et d'un vote d'une loi sur les conditions de réversibilité du stockage profond. La construction du centre de stockage nucléaire devrait coûter entre 15 milliards d'euros, selon l'estimation initiale de 2005, et 35 milliards d'euros, d'après une estimation officieuse qui a circulé en début d'année. Côté emploi, on chiffre entre 1 000 et 2 000 le nombre d'emplois induits par la construction et l'exploitation de Cigéo.

En 2025 devrait débuter l'exploitation du centre qui durera au moins 100 ans. Mais, Cigéo n'est pas sans poser des questions. La première est induite par la durée possible de stockage : 100 000 ans, autrement dit mille siècles ou cent millénaires. Si la sécurité géologique est probable, qu'en est-il de la continuité des installations, de la stabilité politique, de la sagesse des hommes sur une telle période ?

Le laboratoire de recherche et le projet Cigéo ont bien sûr leurs opposants. Souvent confronté au problème de leur légimité scientifique, les anti-Bure bénéficient depuis cette année d'un appui nouveau, en la personne d'un ingénieur agronome et docteur en sciences (université de Reims) qui estime que sécurité et réversibilité ne sont pas compatibles. Il voit non pas des dangers sur le géologique à long terme mais des carences sur les techniques à court terme. Il pointe des risques de rejets gazeux, des problèmes de ventilation, des difficultés à éteindre d'éventuels incendies ou tout simplement les coûts du projet Cigéo.

Mais le choix du stockage n'est pas seulement un problème scientifique, c'est surtout un choix de société, comme le nucléaire qui produit ces déchets radioactifs.

Cigéo, non !

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 13:39

Centrale de Nogent 2La seconde tranche de production de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été mise à l'arrêt vendredi 30 novembre, à une heure du matin. Un tiers du combustible du réacteur va être remplacé.

Aux côtés des 700 salariés EDF qui travaillent sur le site, ce sont environ 2 500 salariés d'entreprises partenaires qui vont réaliser près de 7 000 activités d'exploitation et de maintenance planifiées.

Parmi les chantiers les plus importants auront lieu : le remplacement d'un pôle du transformateur principal - une pièce de 250 tonnes - la modification des machines de manutention du combustible dans la partie nucléaire de l'installation ; le nettoyage chimique des échangeurs de chaleur dans cette même partie.

Il s'agit du 18e arrêt programmé de cette unité depuis sa première connexion au réseau électrique en 1988.

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 10:51

Le poids financier de l'Andra n'est plus à démontrer. L'Agence nationale de gestion des déchets nucléaires apporte un soutien non négligeable aux communes sur lesquelles ses centres de stockage sont implantés. Le monde associatif n'est pas en reste.

Chaque année, depuis 1992, l'Andra parraine des dizaines d'associations locales présentes dans les villes et villages à proximité des deux sites d'enfouissement, mais aussi à l'échelle du département de l'Aube. Son plus onéreux acte de sponsoring étant le soutien de l'Atac (Estac) en 2001 : 182 000 € pour l'équivalent d'une saison.

Depuis dix ans, elle verse en moyenne près de 40 000 € chaque année. En 2012, ce sont près de 60 000 € qui ont ainsi été accordés.

L'Andra a su se rendre indispensable grâce à sa présence continue dans le tissu associatif local. D'autant plus que cette action, comparable à du mécénat, contribue à redorer son image, écornée par les critiques liées au nucléaire et à l'enfouissement de déchets nucléaires radioactifs. Soigner son image a un coût.

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 20:42

centralenucleairechoozA.jpgA Chooz, la déconstruction de la défunte centrale, définitivement arrêtée depuis le 30 octobre 1991, se poursuit. Dans ses «cavernes», situées sous une colline jouxtant la Meuse, une centaine de spécialistes sont à pied d'œuvre jour et nuit. Leur mission ? Disposer dans des conteneurs des déchets dits «moyennement ou faiblement radioactifs» - appelés «colis» - et les expédier vers des centres de traitement spécifiques.

En ce moment, ce sont es fameux générateurs de vapeur. Des pièces fondamentales pour la sûreté du réacteur, dont le gabarit est particulièrement imposant : 15 mètres de haut et 110 tonnes sur la balance.

Il s'agit aussi des tout premiers générateurs en France à quitter la centrale nucléaire dans laquelle ils ont été utilisés. Le premier convoi est parti il y a quinze jours, le second il y a une semaine. Pour se rendre au centre de stockage de l'Andra à Morvilliers dans l'Aube, soit 480 kilomètres plus loin et trois jours de voyage à 25 km/h de moyenne. centralenucleairechoozA3.jpg

«Il a d'abord fallu découper les pièces et les extraire de leur emplacement d'origine, détaille le responsable. Puis, on les a ensuite décontaminées par le biais d'un procédé chimique et d'un sablage, ce qui nous a ainsi permis de retirer 99,9 % de la radioactivité».

Ces deux générateurs sont les tout premiers à avoir effectué le trajet. Les deux autres suivront dans les prochains mois : «Ils sont actuellement en cours de décontamination». Ils devraient être prêts à quitter les Ardennes «courant 2013». Soit 46 ans après leur mise en service dans les entrailles de Chooz A.

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