Débutée en février 2012, la vaste opération de maintenance de l'unité de production n° 2 n'aurait en principe dû durer que trois mois. Mais à
l'arrivée, elle a finalement nécessité le double de temps, suite à la découverte de vis défectueuses dans les pompes du circuit primaire. Si cette «anomalie» - classée au niveau 0 sur l'échelle
internationale des événements nucléaires (INES) - n'a eu aucun impact en terme de sûreté, elle a logiquement entraîné une baisse sensible de la production (18 milliards de kWh produit - grosso
modo 5 % de la production nationale - chiffre est en recul de 3 milliards de kWh par rapport à 2011).
L'année dernière, la centrale a déclaré 27 écarts ou anomalies à l'ASN. Parmi eux, 22 ont été classés au niveau 0 sur l'échelle INES et cinq au niveau 1.
En 2012, le CNPE a embauché 45 personnes et a aussi accueilli 36 apprentis et 52 stagiaires. A ce jour, 722 agents EDF y sont employés. 23 accidents du travail ont été déclarés.
60 millions d'euros ont été investis par EDF lors de l'arrêt de l'unité N°2. 8 millions d'euros, c'est le montant des retombées économiques dont a pu profiter le territoire (50 % côté français, 50 % côté belge).