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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 16:23

Les 2 directeurs, nommés en intérim à la tête du groupe hospitalier pour bâtir un plan de retour à l'équilibre, dressent un premier bilan après quatre mois de mission.

«L'ARS (agence régionale de santé) a demandé des mesures rapides et urgentes pour rééquilibrer les comptes et tracer des perspectives à long terme.

(...) On a d'abord pris des mesures conjoncturelles en fonction des opportunités. Et réaménager les archives médicales, rapatrier la pharmacie à Rethel et repenser l'organisation des services administratifs et l'articulation entre la médecine et les urgences de Vouziers.

(...) Suite à l'arrêt de la maternité et à l'existence de certains postes administratifs créés pour répondre à des besoins ponctuels mais plus du tout justifiés, les services supports étaient surdéveloppés. La fusion entre Vouziers et Rethel n'a pas non plus joué à plein en terme de synergie et on a gardé sur les deux sites des services presque identiques. D'où la suppression de douze postes de cadres aux services administratifs, logistiques et techniques. Grâce à un volant de quinze départs en retraite et à la création d'une unité de soins médicaux techniques importants (SMTI) et d'une équipe d'entretien-ménage auparavant externalisée, on a redéployé une trentaine d'agents dont les postes étaient menacées. Au total, on touche donc une quarantaine de postes sur un effectif de 600 agents. Mais cette restructuration nous permet d'économiser 1,6 million d'euros. Ce qui fait toute la légitimité de notre plan aux yeux de l'ARS.

(...) Pour élargir la palette des actes médicaux de manière à ce que la population reprenne l'habitude de revenir au bloc de Rethel, on a recruté deux nouveaux chirurgiens du CHU de Reims, venus s'ajouter à l'équipe existante. Il faut faire venir des spécialistes là où il existe une demande de proximité. On travaille la communication avec les médecins locaux. Une action d'autant plus nécessaire que le recrutement direct en chirurgie publique dans des petites villes de province est extrêmement difficile. Il ne faut pas rêver. La solution passe par des partenariats avec de grosses structures marnaises comme l'hôpital de Coulancy et le CHU de Reims. Rethel a la chance d'être dans l'orbite de Reims.

(...) Comme nous sommes dans l'incapacité d'investir dans la reconstruction d'une cuisine centrale comme il fut envisagé et compte tenu des investissements réalisés à Charleville pour les hôpitaux de Manchester et Sedan et le CHS Bélair, il nous a paru que c'était une solution à la fois économique et rapide de délocaliser ce service. Sachant, par ailleurs que le GHSA est membre de ce groupement logistique qui regroupe déjà des blanchisseries. Cette opération va se concrétiser début avril. Sur les dix agents qui travaillaient dans cette cuisine, seulement deux ont quitté cette structure pour s'installer à leur compte. Une partie de l'ancienne équipe œuvrera au self ou aidera en interne à la production de repas externalisée».

Suppression d'emplois, rentabilisatin des installations, externalisation des services, voila la recette pour rentabiliser l'hôpital public. De gauche comme de droite, le remède reste le même...


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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 11:18

Hopital-Hison-20130226.jpgLa CGT des hospitaliers d'Hirson a réuni hier après-midi, quelque 200 personnes devant l'hôpital Brisset, et parmi lesquelles on dénombrait des élus, des conseillers généraux et régionaux et un député.

Les hospitaliers ne craignent pas seulement de perdre leur laboratoire, mais avec celui-ci, d'autres services, tels que les urgences ou la radiologie. Et ce, après, la fermeture de la maternité et de la chirurgie en 2006.

«Nous voici tous réunis au chevet de ce malade qu'est l'hôpital Brisset, atteint de la terrible épidémie «Economicus Rentabilitus […]. Le seul traitement appliqué par nos directeurs est l'amputation ! Voyez les anciens blocs opératoires, fermés depuis 2006, démontés en 2012 et totalement à l'abandon car le projet d'y installer le SSR est stoppé par le directeur. Plus de 600 mètres carrés… C'est la même configuration pour les anciens locaux des urgences, à l'abandon également. Dans ce contexte, nous ne voulons bien évidemment pas voir les 400 mètres carrés du laboratoire se transformer en ruine. Aujourd'hui, la roue de l'infortune s'arrête sur la case laboratoire. En bradant ce service au privé, c'est la qualité de la prise en charge des patients qu'il condamne».

Pour le président de la commission médicale d'établissement, «Nous avons mis en place deux pôles à l'hôpital d'Hirson : l'activité clinique qui comprend les services d'addictologie, de soins de suite et l'hôpital de jour et l'activité médico-technique, qui rassemble le SMUR, la radiologie et le laboratoire notamment. Si on touche aujourd'hui au laboratoire, ce sont l'ensemble des services qui y sont rattachés, tels que les urgences, qui sont mis en danger. [...] Hirson est le parent pauvre du management de la communauté hospitalière de Thiérache (hôpitaux d'Hirson, de Fourmies et du Nouvion). Le mode de fonctionnement purement comptable. Ce service dépense 1,2 million d'euros, mais ses recettes s'élèvent à 600 000 euros. Faites le calcul. Il coûte 600 000 euros au final pour fournir un service qui a obtenu récemment une qualification bio attestant de son exigence de qualité. Une logique comptable n'est pas suffisante pour un hôpital».

Le prochain conseil de surveillance se réunira le 22 mars. Une délégation du centre hospitalier se rendra enfin devant l'Agence régionale de la santé afin de lui soumettre huit points essentiels qui définissent le projet médical. Parmi lesquels le maintien du laboratoire d'Hirson.

Les salariés espèrent, eux, qu'ils ne trinqueront pas.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 12:48

Les-deserts-medicaux-dans-l-Aisne.jpgEn matière de soins, la Picardie fait souvent pâle figure. La région est classée, au mieux, à la seizième place nationale pour la présence des orthophonistes et à la vingt-deuxième pour les médecins (il y a 142 médecins en Picardie pour 100 000 habitants, la moyenne nationale étant de 186 ; et 16 orthophonistes pour 24 en moyenne nationale). Une bonne partie de la population a intérêt à bénéficier d'une forme olympique au regard de deux chiffres édifiants (330 000 Picards sont éloignés d'une riche offre de soins dont 103 670 Axonais).

Pour lutter contre ces déserts médicaux, l'Agence régionale de santé a présenté hier, à Amiens, un plan de douze mesures, souvent techniques.

Dès 2017, tous les étudiants en médecine vont suivre un stage de deux mois de médecine générale destiné à mieux connaître ce domaine, choisi seulement par 10 % d'entre eux. Une étude est en cours pour régler la question des dédommagements. L'Aisne va servir de laboratoire à ce projet avec la création d'un guichet unique pour connaître les lieux moins pourvus, favoriser les échanges entre professionnels.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 11:23

La France reste le 1er pays européen utilisateur de pesticides et le 3ème au monde en tonnage avec 62 700 tonnes de substances actives vendues en 2011. Malgré le lancement du plan Ecophyto en 2008, et l'objectif affiché de réduction de 50 % des pesticides en 10 ans ainsi que l’exclusion des substances les plus dangereuses, la consommation de pesticides (NODU) a augmenté entre la période de 2009-2010 et la période 2010­-2011 de 2,7% et les professionnels, comme les amateurs ou les consommateurs, sont toujours exposés à des substances pouvant être perturbatrices du systèmes endocrinien, des neurotoxiques ou encore des cancérigènes possibles.

La loi Grenelle I affichait l'objectif d'interdire l'épandage aérien de produits phytopharmaceutiques, sauf dérogations. La loi Grenelle II a réaffirmé l'interdiction d'épandage mais en précisant : «sauf dans des conditions strictement définies par l'autorité administrative pour une durée limitée lorsqu'un danger menaçant les végétaux, les animaux ou la santé publique ne peut être maîtrisé par d'autres moyens ou si ce type d'épandage présente des avantages manifestes pour la santé et l'environnement par rapport à une application terrestre (…)». Des dérogations annuelles peuvent ainsi être accordées par les préfets de département pour les cultures de vigne.

De nombreux éléments et études attestent aujourd'hui de la présence de résidus de pesticides dans notre environnement: dans l'air, l’eau, les sols ... 96 % des cours d'eau testés sont pollués, 50 % des fruits et légumes (non bio) contiennent des résidus de pesticides mais aussi notre corps.

Avec 783 milliers d'hectares pour la vigne en 2011 (dont 33 344  hectares pour l’appellation Champagne), cette culture représente 3,7 % de la Surface Agricole Utile mais elle consomme à elle seule environ 20 % des pesticides (en masse) dont une majorité de fongicides (80 %).

Près de 85 000 exploitations (plus de 15 500 en Champagne) cultivent 780 000 hectares de vigne destinée à la production de vin.

La vigne devrait donc avoir un rôle majeur dans l'objectif de réduction des produits phytosanitaires. Un engagement sur lequel la France est mal engagée puisqu'elle a plutôt augmenté sa consommation ces dernières années.

Le C.I.V.C. (Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne) a demandé et obtenu, en 2012 une dérogation afin de poursuivre l'épandage de produits phytosanitaires par hélicoptère sur les parcelles les plus inaccessibles.

"L'économique ne doit pas toujours primer sur la santé"

«La santé des agriculteurs est meilleure que celle du reste de la population française». Les conclusions de l'étude AGRICAN publiée en 2012 passeraient à côté de l'essentiel, car des cancers rares sont surrepresentés chez agriculteurs, notamment les viticulteurs et les arboriculteurs.

Selon un professeur de médecine spécialisé dans la santé au travail, à l'hôpital Sébastopol de Reims, «ce sont les cancers rares qui sont surreprésentés chez les viticulteurs, notamment le cancer du sein (dont 1% concerne des hommes) et le cancer de la prostate. Ce sont des cancers hormono-dépendants. Les pesticides seraient reconnus par l'organisme humain comme étant des oestrogènes (...) Ils joueraient alors le rôle de perturbateur endocrinien». Quatre autres cancers semblent également émerger : le cancer de la peau et des lèvres, "que l'on doit surtout à l'exposition au soleil, mais les pesticides potentialiseraient la nocivité du soleil".  Les tumeurs cérébrales, le cancer du sang et de l'appareil digestif sortent également du lot. En 1995 déjà, un professeur de la faculté de médecine de Besançon, a rendu compte «d'un lien possible entre exposition aux pesticides et cancers du cerveau et de la vessie chez les viticulteurs».

Génération future vient de rendre publique une enquête réalisée dans le bordelais (à Listrac Médoc) appelée APACHE (Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux).

25 personnes se sont portées volontaires pour cette enquête, dont 15 salariés de la viticulture. Des molécules cancérigènes, issues des pesticides dans les vignes, ont été retrouvées dans les cheveux des salariés de la viticulture et même des riverains. Les salariés viticoles présentent 11 fois plus de pesticides que la population témoin. Les riverains des vignes, cinq fois plus.

Mais le résultat le plus inquiétant de cette étude réside plutôt dans la nature des produits utilisés. Près de la moitié des molécules retrouvées sont classées comme cancérigènes possibles, 36% sont suspectés d'être des perturbateurs endocriniens. Du Diuron, un herbicide interdit depuis 2003 en France, a même été retrouvé sur l'un des professionnels.

Ce sont des salariés viticoles eux-mêmes qui ont souhaité participer à cette analyse. Leur situation est difficile puisqu'en dénonçant les risques, ils craignent aussi de perdre leur emploi.

L'Inserm travaille également sur une étude sur la santé des salariés de la viticulture, mais dont on attend toujours les résultats.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 18:29

Les craintes du personnel de la clinique de La Renaissance se sont confirmées. L'établissement de santé, racheté par le groupe Courlancy en janvier 2011, devrait perdre 6 postes. 4 d'aides soignantes et 2 d'agents de service hospitalier.

Deux postes d'infirmières initialement menacés devraient finalement être partagés entre la clinique vitryate et celle de Saint-Dizier, qui appartient également à Courlancy. Pour le moment, aucun licenciement sec n'est envisagé par la direction. En contrepartie des emplois supprimés dans la cité rose, des postes ont été proposés aux salariés vitryats dans les établissements rémois du groupe.

Il semblerait que peu de personnes soient donc disposées à faire la route jusqu'à Reims (deux heures aller-retour) ou à déménager.

Celles et ceux qui seront conservés à Vitry-le-François devraient en plus subir une réduction de leur temps de travail, pour s'adapter à l'activité en baisse de la clinique.

Dans l'établissement de Saint-Dizier, qui compte 90 salariés, on n'est pas beaucoup plus rassurés qu'à Vitry. Deux postes d'aides soignantes vont aussi être supprimés et des CDD ne seront pas renouvelés.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 09:53

Trois mois après le lancement de la campagne d'analyses pour déterminer le taux de perchlorates dans les circuits d'eau de consommation du département, l'agence régionale de santé (ARS) de Picardie présente un bilan partiel.

Déjà 602 communes axonaises sur les 816 ont été analysées. Les prélèvements réalisés font apparaître des traces de perchlorates dans 115.

Cent une communes présentent un taux compris entre 4 et 15 µg/l (microgrammes par litre) et quatorze ont un taux supérieur à 15 µg/l. Dans le premier cas, il ne faut pas donner d'eau du robinet aux bébés, dans le deuxième cas, cela s'étend aux femmes enceintes.

La forte concentration coïncide avec les zones de combats de la Première Guerre mondiale : «Sur les restes de la ligne Hindenbourg (Saint-Quentin, Alaincourt, Moy-de-l'Aisne) et de son no man's land (Villers-Saint-Christophe, Douchy, Fluquières…)». Le taux le plus élevé a été relevé sur Braye-en-Laonnois (72 microgrammes par litre), «connue pour avoir abrité un dépôt de munitions».

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 17:28

Selon la CGT, «L'hôpital subit aujourd'hui les attaques de la direction. Le directeur a décidé d'amputer de notre établissement le laboratoire. Et ce, après avoir fermé la maternité et la chirurgie. Et alors que ce service rapporte énormément d'argent et n'utilise que 2 % du budget global de l'établissement».

«Trois solutions sont envisagées : celles de créer un laboratoire commun, dans les murs de l'hôpital d'Hirson ou à Fourmies et celle de sous-traiter ce service à un privé. Les directoires des deux établissements auront certes le droit de s'exprimer. Mais leur avis ne sera que consultatif».

«La décision est entre les mains d'un seul homme, alors qu'une quinzaine de techniciens de laboratoire sont concernés aujourd'hui à Fourmies et à Hirson. Que deviendront-ils si le privé prend le relais ?»

«Sans laboratoire sur site, plus d'urgences… Et sans les urgences, plus besoin de radio-scanner, pharmacie, blanchisserie… Souvenez-vous de la fermeture de la chirurgie et de la maternité… Cela s'est produit de la même façon !»

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 13:36

Nous nous savions inégaux devant la maladie mais par forcément devant les prix pratiqués par les hôpitaux publics français.

Les tarifs journaliers varient. Exemple dans l'Aisne : à Vervins 69 €, à La Fère 76 €, au Nouvion 80 €, à Saint-Quentin 158 €,  à  Chauny 170 €, à Soissons 174 € et à Laon 202 €.

Les augmentations constatées entre 2010 et 2012 sont très supérieures à l'inflation.

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:10

L'Agence régionale de santé de Champagne-Ardenne (ARS) vient de lancer une campagne d'analyse de l'eau distribuée via nos robinets pour déterminer le niveau de perchlorate d'ammonium qu'elle recèle. Or, si le perchlorate d'ammonium demeure utilisé par l'industrie, sa plus grande application est celle des munitions explosives. Dès lors, la Marne et les Ardennes ne peuvent être épargnés par cette présence…

D'ailleurs, il convient de souligner que les autorités sanitaires du Nord-Pas-de-Calais, autre théâtre du conflit de 14-18, ont détecté des concentrations anormales depuis septembre 2011. Après, un an d'analyses, l'origine industrielle de cette pollution y a été écartée. En analysant la cartographie des lieux les plus pollués, la transposition avec les zones de ligne de front de 14-18 a déterminé l'origine du perchlorate : les munitions de guerre. Une telle campagne d'analyses a simultanément été déclenchée dans l'Aisne, autre scène du conflit.

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 17:35

L'Agence régionale de santé (ARS) a commandité une étude sur la situation de l'hôpital de Vitry-le-François. Celle-ci a été menée par un cabinet de conseil et d'études, spécialiste du secteur de la santé. Son diagnostic et ses propositions ont été présentés vendredi dernier à l'ensemble du personnel.

Un service de soins de suite et de réadaptation de 30 lits devrait ainsi être créé «par redéploiement interne». Il garantirait une dotation annuelle de financement comprise entre 1,8 et 2 millions d'euros. Cela permettrait de résorber progressivement le déficit. Le centre hospitalier réalise en effet un déficit structurel de 2 M€.

Le service de chirurgie devrait également être transformé en service de chirurgie programmée. Cela passerait notamment par la mise en réseau avec les autres hôpitaux de la région, notamment ceux de Châlons-en-Champagne, Saint-Dizier et même le CHU de Reims.

Enfin, la maternité devrait être plus attrayante. Elle réalise actuellement entre 350 et 400 accouchements par an.

Un plan de réorganisation doit être validé dans les trois prochains mois. La Caisse des dépôts et consignations aurait d'ores et déjà accepté de prêter de l'argent.
Rn cas d'échec, l'hôpital perdrait des emplois : 50, peut-être plus. L'établissement de santé emploie 500 personnes au total.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 14:25

Malgré l'opposition des 3 conseils généraux et du conseil régional de Picardie,  le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS), a signé le 28 décembre le projet régional de santé (PRS) fixant les grandes lignes de la politique sanitaire en Picardie jusqu'en 2017.

Le directeur général a retenu plusieurs amendements permettant de concilier proximité, qualité et graduation des soins. Parmi ceux-ci, le maintien des unités de soins intensifs en cardiologie dans les établissements de santé disposant d'un service de cardiologie et l'évaluation pour le maintien d'un troisième site de réanimation sur le territoire de santé Aisne sud, réalisé d'ici 2015. Concernant le sud de ce territoire, le PRS indique que l'offre de recours régional est située à Reims, en considérant que les patients du sud de l'Aisne doivent aussi bénéficier de coopérations médicales renforcées entre les hôpitaux de Soissons et de Château-Thierry.

Pour le président du conseil régional qui considère que l'état de santé de la Picardie, avec tous ses indicateurs plaçant la région en dernière ou avant-dernière position, nécessite un élan sans précédent de solidarité nationale, c'est notoirement insuffisant. Difficile de se contenter d'aides au goutte-à-goutte lorsqu'on appelle de ses vœux un plan Marshall…

«Notre avis n'est que consultatif mais pour le financement nous sommes opérationnels. Alors, s'il veut un rapport de force, il l'aura. Avant on disait oui systématiquement aux demandes de l'ARS, maintenant on posera nos conditions».

Les laboratoires du CHU d'Amiens ont coûté 25 millions d'euros à la Région.

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 19:19

A quinze jours de la prochaine réunion du conseil de surveillance de l'hôpital, alors que l'ARS s'était engagée fin octobre à trouver une solution pour assurer une continuité dans la prise en charge des patients 24 heures sur 24 aux urgences de porte, la CGT demande à voir les promesses se traduire en actes.

L'enjeu est d'obtenir que les autorités réinstaurent la prise en charge des patients 24 heures sur 24 à l'hôpital, chose qui n'a plus cours depuis le 1er janvier. La CGT demande aussi le renforcement d'une équipe médicale et paramédicale et un service de radiologie 24 heures sur 24.

En fait, la non-présence d'un médecin au service des urgences de porte à Fumay et le fait de se retrouver devant une infirmière seule lorsque le SMUR est sorti, ce n'est pas légal. Donc, l'hôpital de Fumay, celui de Manchester dont il dépend et l'Agence régionale de santé, ont tout intérêt à trouver une solution.

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