30 mars 2013
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Delphine Bathoest venu au Thour, dans les Ardennes, inaugurer le parc éolien de la Motelle, où trônent
les plus hautes éoliennes de France. L'occasion de découvrir les premières éoliennes V112-3MW installées en France. Elles peuvent produire de l'énergie pour 24000 habitants avec
une production de 3 mégawatts (contre 2 à 2,5 pour éoliennes traditionnelles).
Elle a annoncé la mise en place d’un nouveau modèle de contrat d’achat d’électricité provenant des
éoliennes. Il "permettra la signature anticipée des contrats afin de sécuriser le financement des projets éoliens actuellement en cours. Ce dispositif est effectif dès aujourd’hui
pour tout nouveau projet". Car le modèle français actuel a été attaqué en justice par une association anti-éolienne. Le principe: l'électricité produite par les éoliennes est rachetée
par EDF à un tarif bonifié afin d'encourager le développement de cette énergie. Un coup de pouce qui pourraient ne pas être conformes aux règles européennes.
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30 mars 2013
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Suite au recours de l'association Vent de folie, le tribunal administratif d'Amiens vient d'annuler les
permis de construire accordés par le préfet de l'Aisne à lentreprise Eole Res l'autorisant à ériger six éoliennes sur les communes de Villers-le-Sec et de La Ferté-Chevresis.
Dans le même temps, la juridiction a également annulé les «décisions tacites» du préfet refusant 15 autres
permis de construire au promoteur éolien dans le canton de Ribemont.
Le projet original qui comptait 21 mâts est donc remis à plat.
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18 mars 2013
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Vers 15h, les pompiers de la Marne ont été appelés pour une éolienne en feu à Euvy près de Fère-Champenoise. Il s'agit du rotor de l'éolienne qui a
pris feu, probablement suite à une surchauffe. Une pale de l'engin est même tombée à terre.
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16 mars 2013
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La Communauté de Communes de Laon vient d'acquérir les terrains mis en vente par l'État. «Le projet de ferme photovoltaïque est déjà bien
avancé».
Les développeurs du projet souhaitent déposer le permis de construire en juin. Il y aurait 7 ou 8
fermes photovoltaïques sur 104 hectares pour un ensemble de 65 mégawatts. «Ce chantier fournirait du travail pour 200 personnes pendant deux ans». En plus, l'opération permettrait de
faire rentrer de l'argent dans les caisses de la CCL. Les loyers des terrains sont estimés à 250 000 euros par an et l'imposition forfaitaire sur les entreprises s'élèverait également à 250 000
euros.
Le projet présenterait aussi l'avantage de protéger le forage d'eau potable situé sur le site et qui
alimente plusieurs communes ainsi que Center Parcs.
En cas de non-réalisation du projet, de toute façon, les agriculteurs seraient intéressés par le
rachat du site au prix d'acquisition de la CCL, soit 1 218 500 euros.
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1 mars 2013
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Il existe deux parcs éoliens dans le Sud de l'Aisne, à Hautevesnes (6 mâts) et Charly-sur-Marne (11 mâts), mais
pour l'instant aucun dans le Soissonnais. Un projet autorisé à Perles (arrêté préfectoral du 7 avril 2005), portant sur la construction de 6 mâts, n'a jamais vu le jour. Celui de
Courcelle-sur-Vesle, Brenelle et Cys-la-Commune, bien qu'accordé, a été déclaré caduc car non construit dans un délai de trois ans suivant la délivrance du permis de construire.
Il existe un projet de ferme éolienne (9 mâts) aux portes Soissons, sur le plateau de Leury-Cuffies, porté par
la communauté d'agglomération du Soissonnais. Et il ne date pas d'hier. Le permis de construire avait été refusé par le préfet par arrêté du 13 juillet 2010. Cependant cette décision a été
annulée le 29 mai 2012 par le tribunal administratif d'Amiens à la suite d'une procédure menée par le constructeur. Le juge administratif a considéré que le motif avancé par le préfet, en
l'occurrence l'effet de dominance du projet sur la cuvette de Soissons, n'était pas avéré et a donc annulé ce refus. Le projet est en cours de ré-instruction.
Un projet, à Grand-Rozoy (dix mâts), a été présenté en décembre par la municipalité et la société Maia Eolis.
Depuis, la contestation ne fait qu'enfler. L'association APPPOV a été réactivée, après des succès contre plusieurs projets à Vierzy et Parcy-Tigny. Réactivée et étendue à tout le Soissonnais,
elle est devenue A3PES. Une petite machine de guerre, avec pétition, campagne de mailings et photomontages.
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23 février 2013
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«Tout cela prouve bien que c'est une affaire de fric, uniquement». Ikea investit dans plusieurs parcs éoliens, dont l'un concerne la Thiérache, à Hauteville. C'est d'ailleurs le
seul en Thiérache actuellement.
D'après plusieurs médias parisiens (BFM Business, Le Monde), à propos de cette même entreprise Ikea, un autre parc
éolien est concerné dans l'Aisne (mais il n'a pas été localisé), de même qu'un nouveau dans le département de l'Indre.
La filiale française du géant suédois Ikea, spécialisée dans l'aménagement de la maison, utilise toutes les
dispositions prévues par la loi française permettant des incitations fiscales liées aux énergies renouvelables. Autrement dit, ces investissements sont déductibles des impôts. Toujours selon ces
mêmes médias, Ikea possède également des panneaux photovoltaïques. Mais il faut surtout le souligner, Ikea agit en toute légalité, puisque la loi le permet.
Sur un plan plus large, cette optimisation fiscale concerne également les investissements Outre-Mer (loi Girardin).
Toutes ces pratiques cumulées aboutissent à des résultats probants puisque, selon l'entreprise Ikea elle-même, elle n'aurait payé que 40 millions d'euros d'impôts sur les bénéfices, par rapport à
un chiffre d'affaires en 2012 de 2,49 milliards.
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7 février 2013
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10:56
Le préfet des Ardennes a refusé la demande de prorogation faite par le
bureau d'étude logistique Bialco pour l'incinérateur. L'arrêté a été affiché en mairie dès lundi.
Cette fois, le «non» de la préfecture est motivé par des raisons de forme. En clair, Bialco n'avait pas à
demander une prorogation de son permis de construire car son permis est encore valide jusqu'au 17 décembre 2014. Sa demande a été donc faite de manière prématurée.
Toute demande de prorogation d'un permis de construire est d'un an avec obligation qu'elle soit sollicitée au
moins deux mois avant la fin de validité de l'autorisation, sans toutefois être prématurée (les prescriptions d'urbanisme et les servitudes administratives pouvant évoluer).
Le pétitionnaire a cependant le droit de faire une autre demande dans les temps. Et le refus susvisé peut être
contesté auprès du tribunal administratif dans les deux mois.
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18 janvier 2013
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17:55
«Les activités de Hess Oil France sur le permis de Mairy peuvent se poursuivre», a fait savoir la filiale française du groupe
pétrolier,à la suite des deux jugements du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne rendus publics hier en fin de matinée.
Ces jugements correspondent à deux requêtes du groupe concernant la mutation du permis de recherche
d'hydrocarbure et sa prolongation. Car le nom de Hess Oil France n'apparaissait pas sur ce permis, initialement attribué à des entités dont Hess Oil a acquis des droits. Par ailleurs, le document
avait été délivré en 2007, pour une durée de quatre ans. Or la construction de deux plates-formes de recherche vient de s'achever en 2012.
En ce qui concerne la mutation du permis souhaitée par le groupe, le tribunal ordonne que la décision émise par
l'Etat de la refuser implicitement soit suspendue «jusqu'à ce qu'il soit statué au fond sur la légalité».
Quant au second référé-suspension, par lequel le pétrolier demandait au juge d'enjoindre au ministère de
l'Écologie «à titre principal» d'accorder une prolongation de quatre années du permis de recherche, le juge rappelle dans son ordonnance que ce même ministère a considéré dans un
document examiné début janvier que cette demande «est irrecevable faute d'intérêt à agir de la société Hess Oil France». Le ministère considérait en outre que la décision attaquée par
l'entreprise «n'existe pas». Le tribunal administratif a finalement rejeté la requête du groupe pétrolier.
Mais la défense de l'entreprise a estimé que ce rejet n'empêche pas la poursuite des recherches d'hydrocarbure
sur le terrain. Le forage pourrait démarrer «bientôt» sur le site de Huiron. Un appareil de forage serait d'ailleurs prêt à entrer en action. Pour le site d'Écury-sur-Coole, la plate-forme reste
pour l'instant en l'état.
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26 décembre 2012
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Crée en septembre, après la découverte auprès du ministère de l'Ecologie (en juin/juillet) d'une demande de permis
pour l'exploration des gaz de schiste autour de Soissons, 80 personnes et associations (dont Gaïa) ont créé le collectif Gazpart pour s'opposer à ce projet.
Ce projet d'exploration des gaz et huiles de schistes ne concernerait pas moins de 167 communes sur un territoire de
984 km2 allant de Villers-Cotterêts à Mareuil-en-Dôle au sud, jusqu'à Pont-Saint-Mard au nord et Nouvion-le-Vineux et Cerny-en-Laonnois, à l'est.
«A la demande de l'administration Galli Coz s'est engagée à ne pas utiliser la technique de la fructuration
hydraulique, a annoncé le président de Gazpart. Depuis la loi du 13 juillet 2011, la fracturation hydraulique est interdite. Mais la situation est loin d'être claire, comme à Alès
(Gard), où des camions sondeurs sont intervenus et où l'on craint des jeux d'écrire pour arriver aux mêmes fins. Le permis de Soissons est en cours. A la Direction régionale de l'environnement,
de l'aménagement et du logement, on n'a pas d'informations et on ne sait pas faire l'expertise».
Une situation qui inquiète le collectif surtout après l'autorisation accordée pour la zone de prospection à
Château-Thierry.
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10 décembre 2012
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11:41
Le 17 septembre dernier, les conseillers de Delphine Batho qui ont reçu le collrctif Carmen ont confirmé que la fracturation
hydraulique était interdite, sauf pour la recherche scientifique.
Une circulaire de la ministre en date du 21 septembre, adressée à tous les préfets de département, leur
rappelle les conditions d'encadrement des forages miniers et la nécessité de veiller à ce qu'il n'y ait pas de recours à cette technique.
La réforme du Code minier, en 2013, devrait clarifier un certain nombre de notions, en particulier celle de
forages conventionnels et non conventionnels, derrière laquelle les compagnies pétrolières s'abritent et entretiennent la confusion.
"Comme beaucoup de collectifs et associations de citoyens et d'élus de toutes les régions de France où
des permis ont été accordés sans qu'ils en aient été informés, les citoyens et associations qui se sont regroupés au sein du collectif Carmen, dès qu'ils ont appris l'existence du permis de
Château-Thierry au début de l'année 2011, sont des citoyens inquiets, très respectueux du droit et issus d'univers très différents".
La foreuse est attendue dans le département de la Seine-et-Marne, qui se trouve aussi sur la zone du permis
de Château-Thierry, là où les travaux d'aménagement des plates-formes sont plus avancés. Concernant le site de Rozoy-Bellevalle dans l'Aisne, la Société Hess Oil peut, légalement et à n'importe
quel moment, démarrer les travaux de construction de la plate-forme de Gillauche.
"(...) Si, malgré tout, la foreuse arrivait dans la région pour la mise en place de forages à grande
profondeur, nous sommes déterminés à montrer notre opposition par des actions non-violentes"
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25 novembre 2012
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Le 4 septembre 2009, le ministre de l'Écologie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo, autorisait en
effet la société Toreador Energy France SCS, à explorer le sous-sol local à la recherche «de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux». Le territoire est délimité. Il couvre… 779 km2.
s'il y a un périmètre clairement défini, c'est bien celui de ce que l'on nomme, depuis 2009, le «Permis de Château-Thierry».
L'Etat a, semble-t-il, pris la mesure du problème. Depuis une loi du 13 juillet 2011, la technique dite de la
fracturation hydraulique est interdite pour toute exploration d'hydrocarbures. «Mais si l'on entre dans le détail du texte, on s'aperçoit que l'article 4 autorise l'emploi de la fracturation
à des fins de recherche scientifique. Des commissions, dont on n'a absolument aucune nouvelle, doivent encadrer tout le processus».
Le Permis de Château-Thierry mentionne un engagement financier de la société Toreador de 1 600 000 euros.
Injecter autant d'argent pour ne pas exploiter un jour des gaz ou huiles de schiste, paraît étrange aux membres des collectifs et associations opposés à ces forages. Peut-on leur donner tort
?
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7 novembre 2012
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C'est désormais officielle : le préfet des Ardennes a sans surprise refusé l'implantation du fameux «incinérateur»
Pointe EnR à Givet. A savoir, la construction route de Philippeville d'une usine de fabrication de combustibles à partir de déchets papetiers et celle, juste à côté, d'une unité de cogénération
destinée à produire de l'électricité et de la chaleur.
Une décision que ce dernier vient tout juste de confirmer officiellement par le biais d'un arrêté en date du 29
octobre. Pour justifier son choix, le représentant de l'Etat évoque toute une série «d'insuffisances», en particulier dans la maîtrise des «techniques de process». Il relève
également des «interrogations persistantes quant à la transparence générale du dossier», ainsi que «des niveaux de risques inacceptables pour la population» en matière de rejets
atmosphériques.
Le porteur de projet attend désormais «la notification officielle» de l'arrêté pris par le préfet et «la
teneur exacte des différents avis qui ont été rendus» avant de se prononcer sur les suites qu'il donnera à l'affaire.
Trois possibilités s'offrent à lui : abandonner définitivement (ce qui semble peu probable), tout recommencer à zéro,
ou contester la décision devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne. Ce pour quoi il dispose désormais de deux mois. Et pas un jour de plus.
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