Crée en septembre, après la découverte auprès du ministère de l'Ecologie (en juin/juillet) d'une demande de permis pour l'exploration des gaz de schiste autour de Soissons, 80 personnes et associations (dont Gaïa) ont créé le collectif Gazpart pour s'opposer à ce projet.
Ce projet d'exploration des gaz et huiles de schistes ne concernerait pas moins de 167 communes sur un territoire de 984 km2 allant de Villers-Cotterêts à Mareuil-en-Dôle au sud, jusqu'à Pont-Saint-Mard au nord et Nouvion-le-Vineux et Cerny-en-Laonnois, à l'est.
«A la demande de l'administration Galli Coz s'est engagée à ne pas utiliser la technique de la fructuration hydraulique, a annoncé le président de Gazpart. Depuis la loi du 13 juillet 2011, la fracturation hydraulique est interdite. Mais la situation est loin d'être claire, comme à Alès (Gard), où des camions sondeurs sont intervenus et où l'on craint des jeux d'écrire pour arriver aux mêmes fins. Le permis de Soissons est en cours. A la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, on n'a pas d'informations et on ne sait pas faire l'expertise».
Une situation qui inquiète le collectif surtout après l'autorisation accordée pour la zone de prospection à Château-Thierry.