Comme chaque année, des scandales éclatent lors des vendanges. Cette année on parle de «vendangeurs étrangers réduits à l’état d’esclavage, de «trafic ignoble» d’un «certain nombre d’entrepreneurs véreux qui profitent du malheur des gens», et de prestataires «salopards» et de «voyous», qui doivent être «arrêtés et condamnés». Ces affaires concernant majoritairement des sociétés prestataires de service, les donneurs d’ordre, c’est-à-dire les exploitants viticoles qui emploient les prestataires de services, et tant qu’ils ne seront pas tenus solidairement responsables des infractions aux textes de loi en vigueur commises par leurs prestataires, la situation ne s’améliorera pas. Et chaque future vendange amènera son lot de scandales…