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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 13:41

Les élections dans les TPE (Très petites entreprises) n’ont pas passionné les foules, c’est un euphémisme. Sur les 4 502 621 inscrits, ils n’ont été que 330 928 (soit 7,35 % des 4 502 621 inscrits) à voter. Une participation un peu «meilleure» dans le Grand Est (8,79 % : 28 849 votants sur 328 379 inscrits). Le dépouillement début février n’avait donné que les seuls résultats nationaux et régionaux. Dans les deux cas, la CGT se classait en tête, suivie par la CFDT et seules les 3es places variaient : Unsa dans le Grand Est et FO au national. La CFTC, très implantée en ex-Lorraine et en ex-Alsace se classait 4e dans le Grand Est alors que son implantation a toujours été moins marquée en ex-Champagne-Ardenne.

(en %)

National

Grand Est

CGT

25,12

20,67

CFDT

15,49

16,54

FO

13,01

12,90

UNSA

12,49

13,69

CFTC

7,44

13,17

Solidaires

3,50

2,38

CFE CGC

3,38

2,76

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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 16:16
Guerre à la CGT de Bar-sur-Aube

Rien ne va plus entre l’union locale baralbine et le syndicat de l’entreprise Aube Bedding (ex-Cauval). Dans un courrier daté du 9 novembre dernier, les membres de l’UL écrivent à leurs camarades du fabricant de matelas : «L’union locale de Bar-sur-Aube a décidé, comme les statuts nous le permettent et sauf changement radical de fonctionnement et d’orientation de votre part, de ne plus reconnaître votre syndicat comme un syndicat CGT». Une décision particulièrement symbolique. Aube Bedding est le plus gros employeur de l’arrondissement avec près de 400 salariés, dont une grande majorité d’ouvriers.

Pour justifier cette décision, l’union dénonce «le comportement du syndicat incompatible avec les valeurs que défend la CGT qui sont le respect des syndiqués, la solidarité et le partage des actions collectives».

Le délégué syndical Aube Bedding a une autre vision des choses : «Je ne comprends pas comment on peut en arriver là. Ils ressortent de vieilles excuses pour nous discréditer. L’union locale nous reproche surtout de ne pas participer à leurs actions. Nous ne pouvons pas être là tout le temps. (…) Je pense que nous les dérangeons parce que nos actions pour notre entreprise sont plus suivies que les leurs».

Il dénonce également une tentative de déstabilisation avant les élections des représentants du personnel d’Aube Bedding qui se tenaient le 8 décembre dernier. «Le courrier de l’union locale s’est retrouvé, comme par hasard, sur les tables de la cantine de l’entreprise quelques jours avant les élections des représentants du personnel. De plus, l’union locale ne m’a pas désigné comme représentant du syndicat auprès de l’employeur pour négocier le protocole d’accord des élections. L’union départementale ne m’a pas répondu non plus. J’ai dû me débrouiller sans mes camarades que je tiens tout de même à remercier pour leur soutien durant cette campagne qui s’est finalement très bien passée».

Pour info, il a été élu membre titulaire du comité d’entreprise et désigné délégué syndical pour quatre ans.

Le secrétaire départemental de la CGT ne souhaite pas faire de commentaire sur «une affaire interne au syndicat». Pour l’union locale, sa porte restera ouverte.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 14:44

Militante engagée, elle a beaucoup travaillé pour la section Santé/Sociaux du syndicat CFDT.Mais aujourd'hui, après des années de bons et loyaux services, elle est en conflit ouvert avec la direction de sa section et attend des réponses de sa fédération et de la confédération.

Encore aujourd'hui élue au conseil des prud'hommes ainsi que membre de nombreux conseils d'administrations d'organisations sociales en sa qualité de membre de la CFDT, elle s'est vue refuser la charge d'accueillir des militants à la gare lors du prochain congrès «Santé-Sociaux» qui se tient du 28 au 31 mai dans la cité des sacres.

Cette femme se sent discriminée à cause de sa mise en invalidité. «Ce n'est absolument pas le mouvement syndical, la défense des personnels que je remets en cause puisque c'est une notion essentielle. En revanche, je veux qu'on m'explique pourquoi on refuse ma participation à ce rassemblement. Je n'ai pas commis de faute, j'ai simplement été placée en invalidité. Si on me zappe pour cela, c'est purement et simplement à mon sens de la discrimination et ce n'est pas tolérable de la part de responsables syndicaux».

Discrimination ou pas ? Voilà la lourde question sur laquelle les instances nationales de la CFDT devront se pencher. Des accusations de discrimination qui jettent un froid sur cette instance de représentation des salariés.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 12:26

Jeudi matin, le premier camion de déménagement est arrivé pour transférer les cartons de la CGT dans leurs nouveaux locaux situés désormais rue Anatole-France à Saint-Quentin. Ce qui laisse à la CGT jusqu'à ce soir - le week-end n'étant pas compris dans les quatre jours - pour intégrer sa nouvelle demeure.

«A ce jour, la Ville refuse d'intégrer une clause de relogement dans la convention d'occupation des locaux. Dans le bail de trois ans que nous a donné le maire, il y a pourtant une clause de reprise. C'est-à-dire que l'on peut nous reprendre les locaux dans six mois ! Et si ça arrive, on a aucune assurance d'être relogés. Donc, on a peur d'être expulsés, de se retrouver SDF. C'est tout à fait possible […] Et même s'ils promettent oralement de nous reloger dans un tel cas, qu'est-ce qui leur empêche d'insérer cette clause dans la convention afin qu'ils soient en accord avec leur parole ? On attend toujours le local qui nous a été promis pour ranger nos archives qui resteront pour l'instant à la Bourse du travail, on n'a toujours pas de boîte aux lettres, on a dû avancer l'argent pour payer le déménagement des téléphones, soit 800 €, et pour obtenir des salles de réunion, on nous demande un agenda acté un an à l'avance. Les promesses de la Ville ce ne sont que des Paroles, paroles, paroles…»

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 17:52

La section locale du syndicat Sud Collectivités territoriales semble vouloir régler ses comptes avec les trois autres organisations présentes sur le territoire. A savoir Force ouvrière, FA (Fédération autonome) de la fonction publique et CGT (Confédération générale du travail). En cause : une  demande de ces dernières pour qu'un représentant syndical Sud, ne puisse plus avoir accès aux locaux municipaux.

«Actuellement, je suis sapeur-pompier retraité. Ils prétendent que je ne fais pas partie de la collectivité. [...] On est organisé au niveau départemental avec des sections locales. Je suis représentant départemental et représentant local». Pour les 3 autres syndicats, «Il est retraité. Il n'a rien à faire des affaires des actifs. [...] Il n'a pas à venir perturber nos services».

Mais ce délégué syndical SUD est également vice-président du Comité des œuvres sociales (Comité des œuvres sociales du personnel de la Ville, de la communauté d'agglomération, du CCAS et du Siad). Donc à ce titre-là, il peut pénétrer au sein des locaux.

N'est-ce pas une éventuelle crainte de Sud pour les élections de 2014 ? «Avec la loi de la représentativité, tout le monde a peur des élections. Si Sud n'a pas peur…»

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 12:53

«La CGT ne comprend pas l'acharnement de la Ville de Saint-Quentin». Dans un communiqué de presse signé du 28 août, les unions locale et départementale de la CGT font part de leur désappointement suite à la nouvelle saisine du Tribunal de grande instance (TGI) par la mairie de Saint-Quentin à leur encontre. Après celle effectuée mi-juillet afin de «liquider l'astreinte» due par la CGT dans l'affaire de la Bourse du travail, l'étau se ressert.

Pour ne pas avoir quitté - après 111 ans de résidence - les locaux de la Bourse du travail au 26 juin dernier, la CGT se voit donc presser par la municipalité de régler la note… ou plutôt l'astreinte de 250 € par jour de présence illégale dans sa demeure historique.

Plus les jours passent, plus l'addition se corse. La CGT devrait donc, à ce jour et depuis le 26 juin, déjà 16 500 €. «Et la souscription [levée depuis près d'un an par la CGT et qui s'élevait à 14 284 € en juin] ne suffira pas à couvrir les frais d'avocat et les dépenses liés aux décisions de justice».

L'affaire a commencé en 2004 : la CGT occupe les locaux de la Bourse du travail «sans droit» selon la mairie. Le bail emphytéotique, signé au début du XXe siècle, prenant fin. Depuis lors, la Ville a le projet de déménager le syndicat afin d’y installer les prud’hommes nouvelle génération.

Même si elle se dit désormais «prête à aller contrainte et forcée dans les locaux de la rue Anatole-France», la CGT affirme que, «de toute évidence, à ce jour, les conditions du déménagement [ne sont] pas réunies». Et ce, malgré les dernières concessions de la municipalité (téléphonie, accueil, archivage, etc.).

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 13:34

La bourse du Travail de Romilly-sur-Seine, symbole des luttes sociales et revendicatives, pourrait connaître, ces prochaines semaines, quelques tensions internes liées non pas cette fois au climat économique local mais plutôt aux menaces de "scission" qui pèsent sur l'honorable bâtisse.

À l'origine de cette agitation, les velléités "autonomistes" des syndiqués nogentais, prêts à quitter la deuxième ville de l'Aube pour créer une structure dans leur ville d'attache, au cœur même d'un bassin d'emplois dynamique, porté par de grandes entreprises locales.

«C'est une décision qui irait dans le bon sens. L'ouverture d'une nouvelle antenne ou d'une union locale nous permettrait une meilleure proximité avec les salariés du bassin de vie nogentais. C'est un territoire industriel important avec de fortes représentations syndicales dans les entreprises, notamment à la centrale nucléaire mais aussi à Saipol ou Emin- Leydier

«C'est une question qui fait débat. À la limite une antenne pourquoi pas, mais certainement pas une union locale nogentaise ! Les salariés syndiqués, c'est vrai, sont plus nombreux à Nogent qu'à Romilly mais c'est du fait de notre bonne implantation à la centrale nucléaire

C'est le 13 mars que les instances départementales de la CGT se réuniront… à Romilly. Sans doute un signe fort adressé aux cégétistes nogentais en attendant une décision «qui sera prise de façon démocratique et en toute transparence

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