Militante engagée, elle a beaucoup travaillé pour la section Santé/Sociaux du syndicat CFDT.Mais aujourd'hui, après des années de bons et loyaux services, elle est en conflit ouvert avec la direction de sa section et attend des réponses de sa fédération et de la confédération.
Encore aujourd'hui élue au conseil des prud'hommes ainsi que membre de nombreux conseils d'administrations d'organisations sociales en sa qualité de membre de la CFDT, elle s'est vue refuser la charge d'accueillir des militants à la gare lors du prochain congrès «Santé-Sociaux» qui se tient du 28 au 31 mai dans la cité des sacres.
Cette femme se sent discriminée à cause de sa mise en invalidité. «Ce n'est absolument pas le mouvement syndical, la défense des personnels que je remets en cause puisque c'est une notion essentielle. En revanche, je veux qu'on m'explique pourquoi on refuse ma participation à ce rassemblement. Je n'ai pas commis de faute, j'ai simplement été placée en invalidité. Si on me zappe pour cela, c'est purement et simplement à mon sens de la discrimination et ce n'est pas tolérable de la part de responsables syndicaux».
Discrimination ou pas ? Voilà la lourde question sur laquelle les instances nationales de la CFDT devront se pencher. Des accusations de discrimination qui jettent un froid sur cette instance de représentation des salariés.