Les syndicalistes de l'hôpital psychiatrique de Prémontré ont décidé de faire front commun. UNSA, CGT, SUD viennent de créer une union syndicale (on y retrouve aussi des syndiqués FO).
Objet de leur courroux : le projet de la direction de réorganiser le travail au sein de l'établissement. «On prend les agents en otage. Il n'y a aucune négociation, aucune concertation. On veut imposer aux agents de passer de 40 heures à 35 heures de travail hebdomadaire sans qu'ils n'aient été concertés. Ça ne peut pas être un bien, ni pour les patients ni pour le personnel».
Les syndicalistes viennent de durcir le mouvement de contestations entamé depuis plusieurs semaines déjà, en empêchant, hier matin, que se tienne la première réunion intra-hospitalière de la direction de soin qui devait évidemment discuter de la réorganisation de travail.
«On monte en puissance et on va maintenir la pression. Tous les groupes de travail seront bloqués ainsi que les instances, tels le comité technique d'établissement, le CHSCT… On ne viendra pas non plus au comité de soins infirmier et personnel de rééducation».
L'union syndicale, fraîchement née, invite également l'ensemble du personnel de l'hôpital psychiatrique à «un rassemblement massif», devant l'établissement, le 26 juin au matin, date du prochain groupe de pilotage pour la réorganisation du temps de travail.