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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 10:06

Quasiment sans débat, les élus de la communauté de commune de la région de Bar-sur-Aube ont confirmé, hier soir, leur soutien au groupe Cauval Industries. Afin de maintenir une centaine d'emplois à Bar-sur-Aube après la liquidation d'Atmosphères interiors, les élus ont réitéré l'engagement pris devant le tribunal de commerce d'acheter les actifs de quatre sociétés du groupe Cauval pour les mettre ensuite à disposition du fabricant de canapés baralbin.

Pour se conformer au Code du commerce, les élus ont voté un allongement du crédit-bail de 3 à 5 ans. Quant au montant de l'opération, il demeure inchangé : 100 000 €.

Ce montage rarissime est justifié par la sauvegarde des emplois. Le vice-pdg du groupe s'est donc engagé à maintenir les 100 emplois à Bar-sur-Aube pendant 5 ans.

L'engagement sera-t-il tenu ? Pourra-t-il être tenu ? L'avenir le dira mais les clés du maintien des emplois ne sont pas exclusivement détenues par l'entreprise. Dans un contexte économique où tout le secteur du meuble souffre, qui peut assurer que ces emplois seront maintenus pendant cinq ans ? D'autant que l'établissement secondaire de DIVA à Bar-sur-Aube créé à la faveur de ce montage connaît des débuts difficiles. Les délégués CGT, présents hier dans l'assistance, évoquent des difficultés récurrentes d'approvisionnement en matière première et un retard dans le lancement de la nouvelle activité, la fabrication de canapés plus haut de gamme auparavant effectuée à Sévérac-le-Château.

«Jeudi et vendredi, les salariés des services de production de DIVA ont été priés de rester chez eux. Lundi une quinzaine d'entre eux rejoindra Latfoam (fabrication de banquettes) qui au contraire doit faire face à une forte activité et CIPAL.  Aujourd'hui nos fournisseurs nous livrent au compte-gouttes, on prend du retard dans les livraisons de nos clients qui légitimement se plaignent. On n'a même pas une date pour le démarrage de la nouvelle activité. Et une fois que les machines seront en place, l'entreprise pourra-t-elle payer la matière première qui est coûteuse sur ce type de produit ?».

Hier et aujourd'hui, des salariés de DIVA ont été priés de rester chez eux

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