Au-delà des revendications propres à chaque établissement - la titularisation de 200 CDD à Laon, la suppression des astreintes radiologiques et des délocalisations partielles des laboratoires à Villiers-Saint-Denis, le maintien de la pédopsychiatrie à Prémontré - les manifestants réclamaient «ni plus ni moins que l'équité pour tous les Français : les moyens donnés à la Picardie sont moins importants que ceux donnés au niveau national. Si nous voulons des moyens supplémentaires, c'est pour avoir l'équité nationale».
«La casse prévue des hôpitaux de l'Aisne met gravement en danger la population de notre département. Seuls les hôpitaux de Saint-Quentin et de Soissons assureront la permanence des soins 24h/24, toutes spécialités confondues : comment imaginer les répercussions de cette politique imposée à la population dans un département déjà durement touché par la désertification médicale, le chômage, la précarité, le vieillissement ?».