En plus d’avoir perdu leur emploi, les 63 licenciés s’apprêtent à préparer les fêtes sans un sou en poche.
«Les salariés ont été licenciés à la mi-octobre. Le délai pour décider de signer ou non le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) était le 8 novembre. Ceux qui l’ont choisi devaient être pris en charge dès le lendemain par Pôle emploi. Problème : les dossiers sont toujours chez le liquidateur ! Du coup, leurs soldes de tout compte ne sont toujours pas versés».
En ce qui concerne les autres - sept personnes -, ils n’ont reçu qu’un acompte, «alors que la totalité apparaît sur le bulletin de paie». Certains ne toucheront donc rien en novembre-décembre.
Une vingtaine d’ex-Wayne Dalton sont venus manifester lundi leur mécontentement devant le bureau de leur liquidateur judiciaire. Ce dernier a reçu une délégation pour faire un point sur la situation. «Il attendait un calcul de l’expert-comptable sur les salaires. Ça va être fait. Et Pôle emploi va dépêcher du personnel pour gérer nos dossiers le plus rapidement possible. Tout devrait se décanter début décembre».
Hier, c’est le sous-préfet que les Wayne Dalton ont pressé d’agir. Depuis la réunion du 7 novembre, ils n’ont aucune nouvelle de leur prime extra-légale.